Accès au rétablissement : abus de substances et Vie autonome

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Accès au rétablissement : abus de substances et Vie autonome Deuxième journée Le 21 octobre 2006 Centre de toxicomanie et de santé mentale Toronto Rehabilitation Institute ACCVA

Bienvenue à la deuxième journée Faire le compte rendu de la première journée Prendre les présences Passer en revue les règles de base et Passer les attentes en revue Passer l’ordre du jour en revue

Ordre du jour 2e JOURNÉE 9 h – 16 h AVANT-MIDI Mot de bienvenue et survol : Jennifer Promotion de la santé et prévention des maladies : Jennifer Pause Approches du traitement : Keith Le système de traitement du Canada : Jennifer Repas du midi APRÈS-MIDI Obstacles à l’accès : Keith Action sociale et changement des systèmes : Keith et Jennifer Pause Passer à l’action : Jennifer et les participants de l’ACCVA Récapitulation Actual hours??? 2. Harm reduction in health promotion & treatment Incl role of primary care providers 7. Contemplation & beyond

PROMOTION DE LA SANTÉ ET PRÉVENTION DES MALADIES

There are many factors that influence a person’s drug use There are many factors that influence a person’s drug use. Drug use and related problems are social as well as personal issues. This diagram depicts three broad classes of influences on people’s drug use: individual influences (influences that are unique to an individual’s personal make-up, behaviour and situations); interpersonal influences (influences that operate within one’s immediate social setting); and community & societal influences (broad influences that have a potential impact on all members of society). These influences interact in a complex and dynamic way.

La santé, la maladie et la déficience dépendent d’une variété de déterminants Âge et sexe Revenu et distribution du revenu Environnement social Éducation et degré d’alphabétisation Environnement physique Pratiques d’hygiène personnelle Services de santé Biologie et génétique

Beaucoup de déterminants de la santé ne relèvent pas du secteur des services de santé Finances Services sociaux Logement Justice Éducation Emploi Transports

Principes clés pour une prévention efficace Établir un cadre de politique global et un environnement favorable; Mettre en œuvre des programmes complets qui : combinent les interventions ciblées et en matière de politiques sont d’une intensité et d’une durée suffisantes font intervenir et englobent de multiples secteurs et contextes se fondent sur des données probantes (les faits) prevention needs to be complemented by effective harm reduction, treatment and enforcement measures Start with principles of effective programs, then look at priorities. Principles are based on work of Health Canada, CCSA, CAMH and CASH 2001. Ref: Roberts, G., McCall, D., Stevens Lavigne, A., Anderson, J., Paglia, A., Wiebe, J & Gliksman, L. (2001). Preventing substance use problems among young people: A compendium of best practices. Ottawa: Health Canada.

Principes…suite Mettre en œuvre des programmes complets qui : visent directement le groupe ou le public cible s’attardent aux facteurs de risque et protecteurs, et aux déterminants de la santé ont des buts réalistes comprennent de l’information exacte et des messages crédibles sont soutenables et peuvent être évalués Incluez les trois niveaux de prévention : universelle, sélective et ciblée.

Programmes primaires ( ou universels) Vise l’ensemble de la population (p. ex., tous les étudiants des 5e et 6e années); Vise à promouvoir la santé de la population, ou à empêcher ou retarder le début de l’abus de substances; Des enfants, des jeunes ainsi que des parents et des familles font souvent partie du public; Les écoles sont des milieux couramment utilisés pour les programmes universels. First, universal prevention programs are basically the same as primary prevention. Usually, programs are targeted at the whole population, such as all students in Grades 5 and 6. They aim to promote health or to prevent or delay first use of a substance. They may involve parents and families, as well as children and youth themselves. Often schools are the setting for universal programs.

Programmes secondaires (ou sélectifs) Visent les individus « à risque » (p. ex., les jeunes ayant des problèmes à l’école, les familles dysfonctionnelles, les personnes pauvres ou ayant des antécédents d’abus de substances); Visent à modifier ces risques et à réduire les problèmes liés à l’abus de substances; Les programmes de prévention sélectifs ont tendance à être plus efficaces que les programmes universels, selon la documentation. Selective, or secondary prevention programs, are usually aimed at those who are considered “at risk” due to certain conditions. For example, problems in school, troubled families, poverty or growing up in a family where there is a history of alcohol or other drug use. These programs are aimed at reducing risks, enhancing protective factors and reducing problems associated with use. In the literature, there are several examples of selective programs that have demonstrated their effectiveness.

Programmes tertiaires (ou ciblés) Vise les individus « à risque élevé » qui prennent régulièrement de l’alcool et(ou) d’autres drogues; Vise à les aider à réduire les méfaits liés à leur mode de vie; Peut connaître du succès avec le groupe cible approprié; toutefois, le recrutement et le maintien du personnel sont d’importants défis. Finally, indicated programs are those that are aimed at individuals who are considered “high risk”, who are typically already using alcohol or other drugs on a regular basis. These programs are aimed at reducing harm, and have demonstrated some success. However, there are also challenges with running these kinds of programs, related to staffing in particular.

Idéalement Une combinaison de programmes universels, sélectifs et ciblés devraient être mis en œuvre et adaptés dans les collectivités

La prévention se fondant sur des preuves Sociétales : Prise en compte des déterminants sociaux Politiques, règlements concernant les substances licites Collectivité : Prévention au niveau du développement Approches systématiques Programmes comprenant de multiples composantes Action communautaire Need to recognize that these practices need to be examined in terms of how they interact with a particular community or population. There is much more evidence in the prevention field than there was 20 years ago. The most important area for focus is the societal level – healthy public policy can lay a solid foundation and supportive environment for prevention work. Policy initiatives in the alcohol and tobacco field have the strongest evidence base for success.

Établissements avec permis d’alcool : Politiques Programmes de service responsable Changements environnementaux Lieux de loisir : With respect to “targeted interventions”, licensed establishments are one setting that has a relatively strong evidence base.

Familles : Gestion post-natale intensive de cas / visites à la maison Programmes d’apprentissage de compétences familiales Écoles : Approches interactives Approches normatives / axées sur l’influence sociale Family programs have also been shown to be very effective. Even something as simple as parental monitoring of a child’s whereabouts is consistently correlated with lower drug using behaviour. In the schools setting, we now know what works and what doesn’t work. Nancy Tobler’s comprehensive meta-analyses have demonstrated that interactive approaches and social influence/normative approaches are the most effective strategies. Ref: Tobler, N. Lessons Learned in Journal of Primary Prevention, Volume 20, No. 4, 2000

Milieux de soins : Lieux de travail : Brèves interventions Politiques Changement du milieu Programmes Similarly, in care setting and workplace settings we know what works and what doesn’t. Brief interventions have been shown to be effective in reducing both alcohol and tobacco use. In the workplace, recent research indicates importance of looking at comprehensive programs, including policies, and changes in management practices and workplace culture.

L’arène de la prévention (cadres X niveau de prévention) Collec-tivité Familles Écoles postsecon-daires Milieux de soins Clubs, bars, salles de danse Rue Lieux de travail Universels Sélectifs Ciblés

Stratégie canadienne antidrogue 4 principaux piliers : Prévention Traitement Application de la loi Réduction des méfaits

La Stratégie canadienne antidrogue se fonde sur une approche de la promotion de la santé et de la prévention des maladies qui est axée sur les principes de la santé de la population La « santé » n’est pas simplement l’absence de maladie. Elle comprend les concepts de « mieux-être », de bien-être et de qualité de vie. Une approche se fondant sur la santé de la population est axée sur les conditions interdépendantes qui influent sur la santé.

Types d’initiatives de prévention Prévention primaire Prévention secondaire Prévention tertiaire

La réduction des méfaits sert de principe directeur de nombreuses initiatives de prévention secondaire liées à l’abus de substances

Pourquoi la réduction des méfaits? La société ne sera jamais entièrement débarrassée des drogues L’abstinence n’est pas un objectif souhaitable ou réalisable pour tous La capacité des forces de l’ordre de restreindre l’offre de nombreuses substances est limitée Les gens vont continuer d’utiliser les drogues et de se rendre malades ou même de mourir. Nous pouvons réduire le nombre de décès et l’importance des méfaits que les gens subissent.

Stratégies et(ou) programmes spécifiques de réduction des méfaits causés par les drogues Échange de seringues Traitement de substitution à la méthadone Refuges permettant une consommation contrôlée d’alcool Heures d’ouverture prolongées des magasins d’alcools Traitement de maintien à l’héroïne Groupes d’utilisateurs Salles d’injection sécuritaire

Stratégies individuelles pour réduire les méfaits liés à la consommation de substances Changer la voie d’administration (p. ex., capsules de THC, vaporisateur, gomme à la nicotine et timbres de nicotine) Utiliser des sites d’injection sécuritaires Remplacer la drogue choisie par une substance de remplacement moins dangereuse Réduire la fréquence ou l’intensité de l’utilisation Ne jamais consommer seul Faire un « essai » – un tiers ou la moitié de la dose normale Boire beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation. Many of these will be strategies they came up with in the ‘card game’ activity

D’autres stratégies individuelles Toujours utiliser une seringue propre – comment allez-vous y parvenir? Bien manger – surtout avant la consommation. Demander de l’aide si vous sentez que vous ne contrôlez plus votre consommation. Appeler le 9-1-1 si quelqu’un fait une surdose. Travailler avec des spécialistes en finances pour gérer vos engagements. Discuter des risques et des avantages de combiner des drogues. Gestion de la consommation de substances.

Public cible Les initiatives de réduction des méfaits peuvent viser l’usager « récréatif » (buveurs, fumeurs de marijuana et consommateurs de drogues douces occasionnels) On peut appliquer la réduction des méfaits aux utilisateurs de drogues injectables ou aux gros consommateurs d’héroïne, de crack ou d’autres drogues illicites. La stratégie doit être appropriée compte tenu de la durée et de l’intensité de la consommation et des méfaits.

Pause

APPROCHES DU TRAITEMENT

Modèles de traitement des dépendances Traditionnel Groupes de soutien des consommateurs en 12 étapes Programmes de traitement en établissement, y compris les communautés thérapeutiques, qui se fondent sur un modèle axé sur la maladie Les psychothérapies – individuelles ou en groupe, pour patients hospitalisés ou externes Pharmacothérapies Modèles intégrés, comprenant les programmes visant les troubles concomitants Interventions brèves

Modèle traditionnel ou axé sur la maladie La dépendance de substances (alcoolisme, toxicomanie) est une maladie caractérisée par le déni Le conseiller doit emmener le consommateur à reconnaître la réalité Le consommateur doit accepter qu’il est impuissant à changer et qu’il doit s’en remettre à un être supérieur.

Psychothérapies En groupe ou individuelle Inspirer, persuader, offrir un soutien affectif Faciliter la croissance personnelle ou affective par l’exploration de soi Informer concernant les effets des drogues, les éléments qui déclenchent leur utilisation, les techniques de refus, les aptitudes à prévenir les rechutes Assurer une formation en habiletés d’adaptation, comme la résolution de problèmes et la prise de décisions, la gestion du stress, l’habileté en matière de relations interpersonnelles Régler les questions affectives ou psychologiques sous-jacentes

Pharmacothérapies faire en sorte que la drogue de choix ait un effet négatif supprimer l’effet recherché de la drogue remplacer par un « méfait moindre » sevrer de la dépendance traiter les problèmes sous-jacents

Modèle intégré Se fonde sur le concept du continuum de consommation de drogues et de dépendance. Accepte la légitimité des objectifs autres que l’ abstinence. Large éventail de services destinés à répondre aux besoins et aux styles d’apprentissage individuels. Tente d’adapter l’intervention à la mesure dans laquelle le consommateur est prêt à changer et à ses objectifs de traitement.

Interventions brèves Techniques d’entrevue motivationnelle Dépistage et intervention à un stade précoce Interventions psychoéducatives

Thérapies de remplacement et interventions conversion religieuse thérapies complémentaires comme les cabanes à suer chez les Autochtones, l’acupuncture, la méditation axée sur la conscience, les remèdes à base d’herbes

L’abstinence c. la modération en tant qu’objectifs du traitement Source de controverse entre les partisans des modèles axés sur la maladie et ceux des modèles d’apprentissage social La modération est acceptée comme un objectif légitime du traitement par un nombre croissant de services de traitement On constate la création de groupes de soutien de consommateurs qui acceptent la consommation modérée d’alcool comme solution de rechange à l’abstinence

Résultats de l’abstinence par rapport à ceux de la consommation modérée d’alcool Les individus gravement dépendants, lorsqu’ils réussissent, sont le plus souvent abstinents Les gros buveurs, lorsqu’ils réussissent, arrivent le plus souvent à boire avec modération L’utilisation d’un objectif de traitement particulier ne semble pas avoir d’effet à long terme sur l’un ou l’autre groupe, c’est-à-dire que les personnes gravement dépendantes tendent vers l’abstinence et que les gros buveurs tendent vers la modération, quel que soit le but présenté en cours de traitement

Cadres de traitement des toxicomanies Centres de traitement médicaux et non médicaux Programmes hospitaliers pour patients hospitalisés et externes Programmes de traitement en établissement non médical Programmes et services d’extension fournis à la maison Installations de soins primaires Autres cadres, comme les collèges, les services de réadaptation professionnels et les programmes de réadaptation physique

LE SYSTÈME DE TRAITEMENT DES TOXICOMANIES AU CANADA

Amélioration de la santé Traitement, réadaptation Le continuum de risque PAS DE CONSÉQUENCES CONSÉQUENCES LIÉES LIÉES À LA DROGUE À LA DROGUE MODERATE RISK NO RISK Aucun risque LOW RISK Faible risque Risque modéré HIGH RISK Risque élevé Amélioration de la santé Évitement du risque Réduction des risques Intervention précoce Traitement, réadaptation

Continuum des services de traitement de l’alcoolisme Faible intensité Niveaux d’intensité du traitement Forte intensité Faciliter le rétablissement sans traitement Interventions de courte durée encourageant le changement personnel chez les patients externes Interventions prolongées pour patients externes Modèle social en établissement Traitement en établissement de soins de longue durée Prévention Traitement de jour Traitement en milieu hospitalier Soins en milieu surveillé Interventions communautaires brèves (p. ex., manuels d’auto-assistance, conseils du médecin) Interventions de courte durée dirigées par un thérapeute pour patients externes Légers à modérés Sérieux à graves Gravité du problème d’alcoolisme

Choisir le traitement qui convient aux clients Faible Élevés Faible à élevée Modérés à élevés Modérée à élevée Faibles Bref, patient externe Multiplicité des problèmes Soutien social et stabilité Patient externe Traitement de jour En établissement Gravité de la consommation

Continuum de traitement des toxicomanies Centres de désintoxication Évaluation et aiguillage Patient externe : Programmes de jour Programmes hebdomadaires Soins individualisés En établissement : De courte durée De longue durée Centres de réadaptation Soins prolongés Auto-assistance REMARQUE : L’entrée dans le continuum peut avoir lieu à n’importe quel point autre que celui des soins continus. Toutefois, les principaux points d’entrée sont les centres de désintoxication et les centres d’évaluation et d’aiguillage

Évaluation initiale et planification du traitement offrir des services uniformes et continus d’évaluation et de planification des traitements pour les individus et leurs proches. choisir les services qui conviennent aux clients en se fondant sur leurs besoins particuliers, leurs buts, leurs caractéristiques, leurs problèmes et(ou) l’étape du changement.

Gestion de cas évaluation continue ajustement continu du plan de traitement jumelage et coordination des services surveillance et soutien planification du congé et défense des droits et intérêts du client

Gestion du sevrage dans la collectivité et en établissement assurer la gestion du sevrage assurer la planification du congé fournir de l’information sur les premiers stades du rétablissement offrir des services d’urgence 24 heures sur 24

Services de traitement dans la collectivité et en établissement Fournir un éventail de services thérapeutiques pour les patients externes, individuellement, en groupe et en famille Offrir un programme structuré de traitement de la toxicomanie pendant qu’ils sont en établissement

Soutien en établissement Niveau I et niveau II Offrir un accès au soutien 24 heures sur 24. Offrir un milieu stable de soutien avant, pendant ou après le traitement auquel les individus peuvent accéder hors site. Offrir des services de soutien appropriés. Fournir le logement et l’hébergement en milieu sûr (niveau II).

Traitements médicaux et psychiatriques dans la collectivité Fournir des services de traitement médicaux et psychiatriques appropriés aux clients, qui comprennent les thérapies de substitution et de rechange. Offrir des services non résidentiels aux clients ayant des troubles concomitants et(ou) qui présentent d’autres problèmes.

Traitement médical et psychiatrique en établissement Fournir un accès 24 heures sur 24 au traitement médical et psychiatrique. Fournir un programme structuré de traitement des toxicomanies et(ou) d’activités de réadaptation pour les clients pendant qu’ils vivent dans l’établissement. Offrir un éventail de services thérapeutiques.

Entrée DART – Drogue et alcool – Répertoire des traitements à l’échelle de la province, information et aiguillage gratuits et bilingues 1-800-565-8603 ou www.dart.on.ca

Service de consultation clinique pour la toxicomanie (SCCT) 1-800 720-ACCS Ou 416-595-6968 Met les professionnels de la santé et des services sociaux de l’Ontario en contact avec des spécialistes en toxicomanie, en troubles concomitants et sur les questions liées aux médicaments. (Vous appelez pour poser votre question et un spécialiste vous rappellera pour vous donner une réponse)

Déjeuner

OBSTACLES À L’ACCÈS

Obstacles auxquels une personne à la recherche de traitement peut faire face Questions générales Incertitude concernant le processus Peur de l’inconnu Sentiments de désespoir Perte de contrôle Peur de l’échec Peur de l’avenir Perte possible de son réseau social

Obstacles possibles… suite Questions liées au contexte social Stigmatisation Préoccupations en matière de santé Diagnostic de santé mentale (anxiété, dépression, traumatisme, pensées suicidaires) Problèmes juridiques Problèmes familiaux Problèmes sociaux Logement Langue Questions d’âge (jeunes, personnes âgées) Ethnicité et diversité culturelle Diversité sur le plan de l’orientation sexuelle Déficiences invisibles et(ou) visibles Grossesse Aide à l’enfance Questions professionnelles Violence Psychopathologie sous-jacente

Obstacles possibles… suite Questions systémiques Longs délais d’attente Inaccessibilité physique Organismes ne pouvant ou ne voulant pas faire les adaptations nécessaires des programmes pour répondre à des besoins spéciaux dans certains domaines comme : les soins personnels la traduction les besoins d’apprentissage le rythme et les horaires des services Politiques discriminatoires, p. ex., médicaments

Action sociale et changement des systèmes Exercice de développement communautaire et de réseautage

Développement communautaire et réseautage

Soutenir et encourager les consommateurs dans votre collectivité

Récapitulation et évaluation Merci!

PASSER À L’ACTION