Histoire de l’urbanisme

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Histoire de l’urbanisme Séance 4 Matteo Cavallaro

La Gentrification de Paris

Rappel Gentrification « Phénomène à la fois physique, social et culturel en œuvre dans le quartiers populaires, dans lequel une réhabilitation physique des immeubles dégradés accompagne le remplacement des ouvriers par des couches moyennes » (Levy 2002) Processus soit « artificiel » soit « naturel ». Les « bobos ».

La composition de classe a Paris

La désindustrialisation de Paris

La dynamique des prix immobiliers 1991 -2007: +100%. (augmentation plus dans le 16éme). Prix/Mètre carré: 3142 => 6364

La montée des classes supérieurs Cadres supérieurs surreprésentés à Paris depuis toujours (FR 4%, Paris 9,6% déjà en 1962). 35% des cadres actifs de l’Île de France habitent «intra muros », pour les autres classes sociales c’est moins que 20%. Aujourd’hui=> surrep plus forte => accélération Nouvelle concentration dans les quartiers « populaires » où le poids relatif augmente plus vite; Problème => ces classes sont sociologiquement les mêmes entre l’ouest et l’est de Paris? Problème => arrondissement sont très larges, concentrations dans un quartier ne signifie pas gentrification de l’arrondissement entier.

Le processus de gentrification (chronologie)

Le quartier de Bercy Quartier « industriel » retransformé. 1860: village de Bercy annexé à Paris. Année 1960: le plus grand marché vinicole du monde (mais.. Embouteillement « au château »). Année 1980: les « chais » de Bercy deviennent Monuments historiques et restaurés. Restauration commerciale => transformation en boutique. Cour Saint-Emilion => gestion par sociéte immobilière privée. Politique de gentrification sur quatre thèmes Nature Aventure Culture Gastronomie Ministère de l’Economie (1984 => projet du Grand Louvre de Mitterrand). Les chais de Bercy ont été construit hors la vieille Paris pour échapper les impôts octroiées Quartier populaire où historiquement arrivaient les marchandises en amont de la Seine, notamment le vin de Bourgogne et le bois du Morvan, Le quartier de Bercy fut développé à la fin du XXe siècle avec l’ouverture de Palais omnisports de Paris-Bercy (POBP) en 1984 et la création du nouveau bâtiment du ministère des Finances. Bercy Village fut achevé en 2001 et comporte désormais une trentaine de magasins et restaurants. Un complexe UGC y est également présent, l’UGC Ciné Cité Bercy.

Le Marais Le quartier insalubre par excellence. Années 1960: loi Malraux (1962). Elle consiste à définir des secteurs dans lesquels le patrimoine historique doit faire l’objet de restaurations et de remise en valeur. Cette loi induit une nouvelle vision du patrimoine, consacrant la valeur des choses anciennes. Réhabilitation des bâtiments => ↑ loyers Fin des années 1970: ZAC des Halles => intervention de l’Etat « à côté » mobilise les fonds nécessaires. Ouverture Châtelet – Les Halles => recentralisation du quartier. Prix m2 => entre 8000 et 9000

Canal Saint-Martin Nord-Est parisien => quartiers ouvriers. Transport de sable et charbon. Huit écluses pour permettre la navigation Embourgeoisement qui suit celui du Marais. 1960: idée de transformation du canal => autoroute à huit voies de circulation. Abandonné en 1971 Désindustrialisation 1970/1980=> libération des espaces qui se transforment en café/boutiques/ateliers artistiques. Gentrification devient moins forte vers la Villette Anciennement: réservoir d’eau potable. Cependant => Cité des Sciences et de l’Industrie, plusieurs locaux associatif. Ceinture de transition vers la Seine-Saint-Denis.

les cours des faubourgs Cours « différentes » : surface de 100 à 500 m2 pour les cours moyennes et de plus de 500 m2 pour les grandes cours, en général étirées en forme de rectangle perpendiculaire à la rue. Faubourg Saint-Antoine (11e et 12e arrondissements). XIXe siècle: des cours artisanales sont construites dans d’autres faubourgs alors en pleine industrialisation. Faubourg du Temple et le bas Belleville (10e et 11e arrondissements), noms activité (cour des Fabriques) Années 1950  concurrence des grandes entreprises + pression du marché immobilier  fermeture et départ en banlieue des ateliers artisanaux et industriels. Accélération dans les années 1980-1990. Arrivée des « gentrifieurs ».

L’Arrivée des gentrifieurs des cours Deux types de « gentrifieurs » selon renouvellement urbain « interventions lourdes » classes aisées ingénieurs et cadres « gentrification spontanée » Acteurs moins riches que les précédents un fort capital culturel et scolaire, architectes et artistes à la recherche d’un espace de travail à bon marché. Gauche « Le style de vie des artistes, comme l’œuvre d’art elle-même, dépasse les limites de la vie conventionnelle des classes moyennes, mais en même temps représente son arme de progression, de colonisation » (Ley 2003) Cours en copropriété  gentrification spontanée à parti des année 1980 (Sain-Antoine) et 1990 (Temple). Changement progressif => mixité sociale. Monopropriétés  plus complexe, processus de marché (forte hausse des prix). Réhabilitation tout d’un coup  milieux sociaux plus proches.

La gentrification des cours parisiens Le passage de la Fonderie connaît une gentrification spontanée depuis les années 1980 avec la reprise des ateliers par des artistes et le renouvellement progressif des propriétaires occupants (cf. fig. 3). Le Lavoir du Buisson-Saint-Louis représente une expérience originale d’autopromotion à l’origine d’un collectif de ménages ayant repris un ancien lavoir industriel pour en faire leurs logements au début des années 1980 (cf. fig. 4).Le 26 rue du Buisson-Saint-Louis est une ancienne imprimerie rachetée par un marchand de biens, transformée en logements répartis autour d’un espace ouvert ayant conservé la structure métallique de l’usine, et revendue par lots en 2000.

Belleville et la « résistance » Ouvriers et employés dans le 20e: 45% des actifs. Quartier qui reste beaucoup plus populaire du reste de la ville. Espaces libérés dans le 20e aussi + présence du Père- Lachaise pourraient attraire des « gentrifieurs » Rue boyer: débouche sur la rue de Ménilmontant (et après  rue d’Oberkampf). Ingrédients parfaits. Vie associative (La Bellevilloise, La Maroquinerie). Pourquoi « non-gentrifié » alors?

Belleville et la « résistance » 34% des ménages habitant dans le 20e arrondissement étaient locataires d’un local loué vide HLM. Paris 17% 11e 10,9% Marché immobilier spécifique  poids important qui empêcherait le développement d’un marché pour les gentrifieurs. Trois âges de ces bâtiments! 1948: aménagement rudimentaire, toilettes dans la cours et parfois les douches aussi. Classe moyennes au-dessus du plafond de revenus à resp. pour l’accès 1948-1981: Commodités déjà installées. Pièces exiguës, pas de balcons ou volets. 1985  aujourd’hui. Plus séduisant pour les couches moyennes, mais en concurrence avec des bâtiments situés dans routes plus anciennes. Problèmes sociaux (chômage/santé/sécurité).

PAUSE

La Gentrification de Marseille

La crise de Marseille Années 1960: système portuaire altéré du fait de la création, à Fos-sur-Mer, de nouvelles infrastructures portuaires combinées à une zone industrielle. Les bassins Est du port de Marseille connaissent une baisse d’activité La ville ne parvient qu’à se spécialiser dans des activités tertiaires, peu créatrices de valeur ajoutée. Abandon du bâti industriel et portuaire => déqualification (symbolique et de la valeur immobilière). Paupérisations des quartiers et ghettoïsation. Année 1980: crise du modèle fordiste et crise qui s’aggrave.

L’action publique Loi Malraux (à Marseille aussi). Opérations de réhabilitation Plus importante => Euroméditerranéé (1990). Obj: création d’un centre du tertiaire euroméditerranéen. Quartiers d’Arenc, de la Belle de Mai, de la rue de la République, de Saint Charles et de la Joliette. Ces quartiers sont un héritage de l’apogée économique et culturel marseillais. Projet toujours actif, gestion publique (EPAEM)? « Il a pour objectif de redynamiser et de requalifier le centre-ville, dans le respect de l’équilibre des trois fonctions de la ville : le logement, le travail, et les loisirs, en créant des équipements et en produisant des logements par construction ou réhabilitation de l’habitat insalubre » Effets positifs sur l’emplois (6000 nouveaux emplois) mais la gentrification inaboutie. Des immeubles du xixe siècle, d’inspiration hausmannienne et de style « trois fenêtres », côtoient des constructions industrielles du xxe siècle. Cet espace hétérogène regroupait des activités commerciales (commerces de proximité, de gros et de détail), des services, et des populations,en majeure partie issues de l’immigration, aux revenus modestes. La chute des valeurs immobilières, consécutive au délaissement de cette zone, a attiré des investisseurs qui ont pressenti des bénéfi ces immobiliers considérables à long terme

Potentiel de gentrification À Marseille, dans la zone hypercentrale (fi g. 1) à dominante populaire, quelques noyaux de gentrifi cation existent cependant. Les quartiers de l’Opéra et de Saint-Charles en sont les exemples les plus probants. Ils n’avaient été que très peu investis par des populations ouvrières ou immigrées. En revanche, dans le quartier du Camas (5e arrondissement) les mutations économiques et sociales depuis les années 1990 démontrent que le processus de gentrifi cation est en cours L’arrivée de nouveaux habitants dans le quartier du Camas s’est accélérée avec la mise en service, en 2007, de la ligne de tramway qui a amélioré sa liaison avec le centre-ville.

Les zones gentrifiées Opéra (quartier 6) Camas (quartier 22) Situation de départ => population immigrées et ouvrières très faible. Logements de grand volume. Population active et nombre de diplômés de l’enseignement supérieur doublés entre 1990 et 1999. Camas (quartier 22) Bâtiments suffisamment vastes. Augmentation des célibataires (+17%) Augmentation couples sans enfants (+2%). +20,3% cadres et employés, -9,6% ouvriers. Nouvelle ligne de tramway en 2007.

Les statistiques du quartier Le Camas  % 0-19 ans  % 20-39 ans  % 40-59 ans  % 60-74 ans  % 75 ans et + Le Camas 16,75 % 30,92 % 24,24 % 14,51 % 13,58 % Total Marseille 23,16 % 28,67 % 24,84 % 14,18 % 9,16 % Quartier 15 ans et + non scolarisés total sans diplômes  % sans diplômes total au moins BAC+3  % au moins BAC+3 Le Camas 11 234 1 777 15,81 % 2 341 20,84 %2 Total Marseille 590 908 149 305 25,27 % 79 435 13,44 %

Le quartier pas encore gentrifié Quartier de la Joliette  immeubles « haussmaniens » qui rélient le vieux port au bassin. Construits pour les bourgeois, occupés par les couches populaires. Racheté vers la fin des années 1990 par une société américaine qui s’est occupé de les remettre à nouveau. Investissement privés ont anticipé l’arrivée de la demande. Agents gentrifieurs « du marché » et gentrification dans les prix mais.. Données INSEE  quartier pas gentrifié dans la composition sociale.

Raisons de l’échec Lacune de « libre expression » dans la production de logement (formule clés en main): « en investissant une partie du patrimoine dans le centre des villes, la nouvelle classe moyenne exprime sa distance sociale avec les groupes moins fortunés et construit une identité basée sur « la consommation comme une forme d’investissement, le symbole de leur statut social, et les moyens de leur libre expression » Mémoire collective (expulsion ancien habit. Pas tranquille). Choc des cultures: les classes moyennes préfèrent un populaire soft et un pluriethnique « européanisé ». Ce n’est pas le cas dans les quartiers près du port de Marseille.  probl de sécurité mais aussi probl. De consommation classes moyennes « trend setter », couches populaires « trend taker ». Gentrification commerciale ≠ gentrification résidentielle. Cas du quartier du Panier, quand le processus commercial dépasse celui résidentiel  plus de nuisances que de points positifs.

Bibliographie Anne Clerval, « L’occupation populaire de la rue : un frein à la gentrification ?: L’exemple de Paris intra-muros », Espaces et sociétés, 2011, vol. 144-145, no 1, p. 55. Anne Clerval, « Les anciennes cours réhabilitées des faubourgs : une forme de gentrification à Paris », Espaces et sociétés, 2008, vol. 132-133, no 1, p. 91. Sophie Corbillé, « Tourisme, diversité enchantée et rapports symboliques dans les quartiers gentrifiés du nord- est de Paris », Genèses, 2010, no 3, p. 30‑51. Michel Pinçon et Monique Pinçot-Charlot, « IV. « Gentrification » et déprolétarisation de Paris », Repères, 2008, p. 54‑77. Silvère Jourdan, « Un cas aporétique de gentrification: la ville de Marseille », Méditerranée: Revue géographique des pays méditerranées, 2008, no 111, p. 85‑90.

Dans la prochaine séance Choix entre: La ville au moyen-âge. Reconstruction, mémoire et villes: l’exemple de L’Aquila. Film « Metropolis ». Votez! Instructions sur le dossier.