POPULATION ET PEUPLEMENT -30 000 1608 1760 1867 Premiers occupants Régime français Régime britannique Période contemporaine Des chasseurs nomades traversent la mer de Béring vers -30 000 et se dispersent sur le continent nord-américain. Les premières traces d’occupation du territoire québécois par les Amérindiens remonteraient à -10 000 av. J-C. Les modes de vie (nomades ou sédentaires) sont associés au territoire qu’ils occupent (SIM NAP) Des échanges commerciaux favorisent les contacts entre les autochtones afin de subvenir à leurs besoins. Des conflits surviennent parfois. Avec les Européens, les contacts se font par la pêche dans le golfe St-Laurent dès le 15e siècle. En 1534, Jacques Cartier prend possession du territoire au nom de la France. Aucune colonisation ni commerce toutefois ne seront entrepris…
NAP SIM Sédentaires Nomades Iroquoïens Algonquiens Matriarcal Patriarcal
POPULATION ET PEUPLEMENT -30 000 1608 1760 1867 Premiers occupants Régime français Régime britannique Période contemporaine La colonisation s’amorce véritablement au 17e siècle avec les compagnies de fourrures à monopole. La population se concentre dans les premières fondations de Québec (1608) et de Trois-Rivières (1634), ainsi que Montréal (1642). Le peuplement va se continuer le long des rives du St-Laurent, dans les seigneuries. Le seigneur donne des terres aux censitaires qui doivent entretenir leur terre, et c’est ainsi que quelques colons immigrent en N-F. 1627 : La compagnie des Cent-associés octroie les premières seigneuries. Le régime seigneurial (droits et devoirs) encadre la vie sociale dans les seigneuries. 17e siècle : Le commerce des fourrures, la rigueur du climat, les attaques iroquoises et le mercantilisme de la France freinent le peuplement de la colonie. (Peu d’immigration) Résultat : il y a plus d’hommes que de femmes. Baisse de la population amérindienne à cause de chocs microbiens entre Européens et Amérindiens.
Les différents voyages d’exploration contribuent à l’expansion de la Nouvelle-France. Son territoire est très vaste, mais peu peuplé. Ce peuplement est concentré dans la vallée du St-Laurent. En 1663, le gouvernement Royal met en place des politiques (par Jean Talon, premier intendant de la Nouvelle-France) pour favoriser la croissance de la population. Réussite : Le taux de natalité élevé compensera la faiblesse de l’immigration (Arrivée des filles du Roy) Des esclaves travaillent pour les nobles et le clergé. Les habitants s’adaptent au climat et côtoie les Amérindiens. Une identité de plus en plus canadienne prend forme dès 1700.
POPULATION ET PEUPLEMENT -30 000 1608 1760 1867 Premiers occupants Régime français Régime britannique Période contemporaine La Conquête en 1760 de l’Angleterre sur le territoire français de la N-F devient officielle en 1763. De 1760 à 1783, l’immigration britannique est peu élevée. C’est avec l’indépendance des États-Unis et l’arrivée massive de Loyalistes que les institutions britanniques se développent : cantons, lois anglaises, parlementarisme avec le droit de vote. 1791 : Avec l’acte constitutionnel, la Province of Quebec se sépare en deux : le Haut-Canada et le Bas-Canada. Des tensions naissent entre les groupes culturels : problèmes politiques, crise agricole et choléra de 1832 causés par l’immigration irlandaise. 1783 : traité de Versailles et création des États-Unis Conquête 1763 Acte constitutionnel
1815 à 1867 : Immigration britannique massive (Écosse, Irlande, Angleterre) principalement grâce aux nombreux emploies dans l’industrie du bois dans le Bas-Canada. 1840: La population surpeuplée des seigneuries et le manque de terres pour les Canadiens-Français provoquent leur émigration vers les États-Unis. Les canaux et les réseaux ferroviaires facilitent leurs déplacements. La bourgeoisie d’affaires anglophone a beaucoup de contrôle, tandis que la bourgoisie libérale (députés)défend les intérêts des Canadiens-Français menacés d’assimilation.
POPULATION ET PEUPLEMENT -30 000 1608 1760 1867 Premiers occupants Régime français Régime britannique Période contemporaine Louis Riel L’AANB de 1867 crée un pays, le Dominion of Canada, avec un gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux, chacun s’occupant de l’immigration. Dès 1869, les Métis et les Autochtones des Prairies voient leurs terres envahies par des colons. Ils s’engagent dans des rébellions. En 1879, la politique nationale de MacDonald encourage le peuplement de l’Ouest canadien et l’immigration européenne augmente au Canada. En 1885, le chef des Métis, Louis Riel, est pendu. Les réserves amérindiennes deviennent officielles en 1876 et les Amérindiens perdent leur autonomie. Ils ne seront reconnus citoyens canadiens qu’en 1969 lorsqu’ils obtiendront le droit de vote. Lors de l’industrialisation du Canada (2e phase d’industrialisation : 1896-1929), les conditions de vie dans les quartiers ouvriers sont pénibles. Les Québécois continuent leur émigration massive vers les É-U. Pour freiner cet exode rural, le gouvernement québécois et le clergé proposent le développement de régions de colonisation (Laurentides, Mauricie, Lac-St-Jean, Gaspésie).Afin d’assurer leur survie, les agriculteurs iront dans les chantiers l’hiver. Début 1900 : L’immigration se diversifie au Canada à cause de la prospérité économique, mais les mouvements migratoires vont cesser lors de la Première guerre mondiale (1914-1918). Agro-foresterie
1929 : Début de la crise économique. L’immigration ferme ses portes 1929 : Début de la crise économique. L’immigration ferme ses portes. La population retourne à la terre. Ouverture de l’Abitibi-Témiscamingue. 1939-1960 : La Seconde guerre mondiale ramène la prospérité économique, mais non l’immigration. En 1945, les restrictions de guerre disparaissent , les soldats reviennent et le Québec connait une prospérité sans précédent. Le phénomène Baby-boom va rajeûnir l’âge moyen de la population au Québec et marquer toutes les décennies à venir. Dans les années 1950, le besoin important en minerai et énergie amène le développement de régions riches en ressources comme la Côte-Nord, le Nord-du Québec, la Mauricie et même l’Estrie (Sherbrooke et environs). 1960 : La dénatalité s’installe au Québec avec la modernisation, la laïcisation de la société et les mentalités qui changent. Le peuplement se diversifie par une immigration de plus en plus ouverte aux différents pays, et aux réfugiés. Le ministère de l’immigration du Québec apparait en 1968 afin de sélectionner sa propre immigration afin de protéger son identité culturelle. 1950-1960 : Le phénomène d’urbanisation prend de l’ampleur et vient même empiéter sur les terres agricoles du Québec. Les banlieues apparaissent.
1980 : Le Québec connaît un vieillissement de sa population et une chute du taux de natalité (pas chez les Autochtones). Afin d’assurer la survie de la nation québécoise, le gouvernement doit faire des mesures afin de soutenir les familles, mais doit aussi ouvrir davantage ses portes à l’immigration. La pluriculturalité se développe au Québec. De gros défis dû au vieillissement de la population et les accomodements dûs à l’immigration. La langue maternelle des Québécois est encore majoritairement francophone (80%), mais les allophones dépassent maintenant les anglophones.