La Confédération canadienne
La Confédération À cause des raisons politiques, économiques et militaires, les dirigeants de la Province du Canada ont commencé à penser à l’idée d’une confédération. En 1864, George Brown, chef du Clear Grit Party, a convaincu son parti de former une coalition avec le Parti libéral-conservateur et les Bleus. Brown demandait à cette nouvelle coalition d’appuyer son plan pour unir toutes les colonies. Il proposait de mettre en place le fédéralisme.
Fédéralisme : Système politique dans lequel un gouvernement central gère les questions touchant l’ensemble du pays et où des gouvernements provinciaux gèrent les questions d’ordre local et d’ordre régional.
La Confédération Chaque colonie aurait son propre gouvernement et il aura un gouvernement central pour régler les questions qui concernaient l’union. Ce système offrait des avantages à la province du Canada ainsi que les colonies maritimes. La coalition a accepté l’idée de Brown.
La Confédération Les dirigeants du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard avaient déjà pensé à former une union maritime et étaient en train de préparer une conférence pour discuter de cette union potentielle. Les politiciens de la Province du Canada ont demandé s'ils pouvaient participer à la conférence pour proposer une union plus vaste qui regrouperait toutes les colonies de l'Amérique du Nord britannique.
La Confédération Les colonies maritimes ont accepté et tous les dirigeants se sont rencontrés à Charlottetown, à l'Île-du-Prince-Édouard. C'était la première des trois conférences qui devaient déboucher sur la Confédération en 1867. Ces conférences auraient pour but d’élaborer un accord satisfaisant pour toutes les colonies.
Les raisons pour les provinces maritimes de s’unir De 1840 à 1870, les colonies maritimes étaient prospères. L’Amérique du Nord britannique, surtout les colonies maritimes, possédait la quatrième flotte marchande le plus importante. La construction navale est devenue le symbole des colonies maritimes. Les autres sources de commerce dans les maritimes étaient le poisson, le bois, le blé et le charbon.
Les raisons pour les provinces maritimes de s’unir Le commerce était basé surtout sur l’exportation de ces biens. Cependant, l’économie des colonies maritimes était en croissance. Pour ceux qui profitaient de ceci, c’était un véritable âge d’or.
Les raisons pour les provinces maritimes de s’unir Par contre, cette période n’a pas apporté la prospérité à tous dans les territoires maritimes. Beaucoup de peuples des Premières nations avaient signé des traités et devaient vivre dans de petites réserves et il n’y avait pas toujours de bonnes terres agricoles dans ces réserves. Rendu ici…
Les raisons pour les provinces maritimes de s’unir En plus, les ressources naturelles qui assuraient la survie des Premières nations étaient en voie de disparition. Il y avait d’autres personnes pour qui la vie était difficile aussi, comme les loyalistes de race noire. Ils subissaient du racisme et de la discrimination.
La Conférence de Charlottetown, en septembre 1864
La Conférence de Charlottetown, en septembre 1864 Les politiciens de la Province du Canada ont convaincu ceux du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard d'envisager une union plus vaste. Ils ont décidé de se rencontrer de nouveau pour discuter d'une confédération. La prochaine conférence aurait lieu à Québec.
La Conférence de Québec, en octobre 1864 Au cours de cette conférence qui a duré 2 semaines, les dirigeants ont travaillé sur la manière dont le nouveau pays serait gouverné. Ils travaillaient sur un compromis pour que les idées de tout le monde soient incluses. Ils ont pris des décisions qui sont connues sous le nom de Résolutions de Québec. Même si l'Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve ont toutes deux participé à la Conférence, elles ont décidé de ne pas se joindre tout de suite à la Confédération. Rendu ici… 2e fois Révision – le fédéralisme
La Conférence de Londres, en décembre 1866 et janvier 1867 Les Pères de la Confédération à la Conférence de Londres, 1866.
La Conférence de Londres, en décembre 1866 et janvier 1867 Cette dernière conférence a eu lieu à Londres en Angleterre. Les dirigeants du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de la Province du Canada devaient prendre l'ébauche des Résolutions de Québec et la transformer en un accord final. Le document qu'ils ont élaboré a été appelé l'Acte de l'Amérique du Nord britannique. Une fois ce document approuvé par le Parlement britannique, la création d'une confédération pouvait aller de l'avant.
La Confédération, le 1er juillet 1867 À cette date, le Canada est devenu un pays composé de quatre provinces. Le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse n'ont presque pas changé, mais la Province du Canada a été divisée en deux nouvelles provinces : l'Ontario et le Québec. Un regard sur une carte du Canada en 1867 montrera une grande différence avec le Canada d'aujourd'hui.
La Confédération, le 1er juillet 1867
La carte du Canada Cela prendra plus d'un siècle pour ajouter les six autres provinces et les trois territoires qui forment le Canada d'aujourd'hui.
La carte du Canada
Personnages importants dans la Confédération : Sir Frederick William Alpin Gordon Haultain Joseph Howe David Laird Sir George-Étienne Cartier Sir John Alexander Macdonald
Personnages importants dans la Confédération : James Colledge Pope George Brown Charles Tupper Leonard Tilley John Hamilton Gray
Personnages importants dans la Confédération : Qui est chacun de ces hommes et qu’est-ce que c’était son rôle dans la Confédération canadienne?
Les Pères de la Confédération
Les Pères de la Confédération Puisque la Confédération a été considérée, d'une certaine façon, comme la naissance d'une nation, les chefs des colonies qui ont participé aux conférences de la Confédération sont appelés les « Pères » de la Confédération. Même si Terre-Neuve et l'Île-du-Prince-Édouard ne se sont pas associées au Canada en 1867, les gens que ces colonies avaient envoyés aux conférences sont également reconnus comme des Pères de la Confédération. Vous trouverez ci-dessous une liste de tous ces « Pères » selon les colonies qu'ils représentaient.
Les Pères de la Confédération Nouveau-Brunswick : Edward Barron Chandler, Charles Fisher, John Hamilton Gray, John Mercer Johnson, Peter Mitchell, William Henry Steeves, Samuel Leonard Tilley, Robert Duncan Wilmot Terre-Neuve : Frederick B. T. Carter, Ambrose Shea Nouvelle-Écosse : Adams G. Archibald, Robert Barry Dickey, William Alexander Henry, Jonathan McCully, John William Ritchie, Charles Tupper Île-du-Prince-Édouard : George Coles, John Hamilton Gray, Thomas Heath Haviland, Andrew Archibald Macdonald, Edward Palmer, William Henry Pope, Edward Whelan Province du Canada : George Brown, Alexander Campbell, George-Étienne Cartier, Jean-Charles Chapais, James Cockburn, Alexander Tilloch Galt, William Pierce Howland, Hector-Louis Langevin, John A. Macdonald, William McDougall, Thomas D'Arcy McGee, Oliver Mowat, Étienne-Paschal Taché
Les peuples autochtones et la Confédération Les Premières nations et les Inuits vivaient en Amérique du Nord depuis des milliers d'années. Pourtant, au moment de la création de la Confédération, les colons européens dominaient déjà la plus grande partie du territoire. Ils ont négocié des traités avec de nombreuses Premières nations en vertu desquels ces dernières étaient déplacées sur de plus petits territoires appelés réserves.
Les peuples autochtones et la Confédération Le gouvernement a tenté de leur faire adopter le mode de vie européen. Par exemple, il soutenait les missionnaires qui prenaient en charge des enfants autochtones pour leur enseigner la religion et le mode de vie européen.
Les peuples autochtones et la Confédération L'idée était de faire en sorte que les Autochtones ressemblent aux Européens autour d'eux. Aujourd'hui, nous avons compris qu'un groupe ne devrait pas essayer de changer le mode de vie d'un autre groupe, mais dans les années 1860, on ne considérait pas cela comme une mauvaise chose.
Les peuples autochtones et la Confédération Non seulement les politiciens de l'époque essayaient de changer le mode de vie des peuples autochtones, mais ils les excluaient des négociations concernant la Confédération. Les peuples autochtones n'ont pas eu leur mot à dire au sujet de l'avenir des territoires sur lesquels ils vivaient depuis des milliers d'années.