Étude critique de corrigés trouvés sur Internet Fonctions du comique
Comparez les relations entre les personnages mis en scène dans ces extraits. Relation maître/élève : Autorité ? Attention ? Soumission, Respect ? Comparer = points communs différences
Les trois extraits présentent des personnages en situation d’apprentissage: Monsieur Jourdain, Rose (et en un sens aussi Mr Follavoine) et l’Élève vont au cours de l’extrait acquérir une connaissance; la différence entre voyelles et consonnes et leur prononciation pour le premier, l’existence des Hébrides et la définition d’une île pour la seconde et la manière la plus efficace d’articuler les sons pour la dernière. Tous ont respectivement un maître. Le Maître de philosophie révèle à monsieur Jourdain les joies de la phonétique, Rose apprend de Mr Folle-avoine un peu de géographie et le professeur inculque à l’élève la stratégie du port de tête. Mais aucun n’entretient avec celui-ci les mêmes rapports. Le maître de philosophie a été engagé par Monsieur Jourdain pour lui apprendre des choses: celui-ci est son précepteur. Rose est la domestique de Mr Follavoine. Seule l’élève de La leçon est dans un rapport traditionnel d’apprentissage, face à un maître peu enclin à écouter son élève. A cause de ces rapports différents, le ton change. L’admiration de Monsieur Jourdain pour le savoir que représente le maître de philosophie lui apprenant les bases de la langue fait place à l’étonnement soumis et peu convaincu de la jeune domestique. Enfin, l’élève feint par politesse l’admiration mais se laisse vite rattraper par un mal de dent qui l’empêche d’être conquise par les propos de son professeur. Tous en revanche semblent soumis aux exigences de leur maître.
Les trois extraits présentent des personnages en situation d’apprentissage : Monsieur Jourdain, Rose (et en un sens aussi Mr Follavoine) et l’Élève vont au cours de l’extrait acquérir une connaissance ; la différence entre voyelles et consonnes et leur prononciation pour le premier, l’existence des Hébrides et la définition d’une île pour la seconde et la manière la plus efficace d’articuler les sons pour la dernière. Tous ont respectivement un maître. Le Maître de philosophie révèle à monsieur Jourdain les joies de la phonétique, Rose apprend de Mr Folle-avoine un peu de géographie et le professeur inculque à l’élève la stratégie du port de tête. Mais aucun n’entretient avec celui-ci les mêmes rapports. Le maître de philosophie a été engagé par Monsieur Jourdain pour lui apprendre des choses: celui-ci est son précepteur. Rose est la domestique de Mr Follavoine. Seule l’élève de La leçon est dans un rapport traditionnel d’apprentissage, face à un maître peu enclin à écouter son élève. A cause de ces rapports différents, le ton change. L’admiration de Monsieur Jourdain pour le savoir que représente le maître de philosophie lui apprenant les bases de la langue fait place à l’étonnement soumis et peu convaincu de la jeune domestique. Enfin, l’élève feint par politesse l’admiration mais se laisse vite rattraper par un mal de dent qui l’empêche d’être conquise par les propos de son professeur. Tous en revanche semblent soumis aux exigences de leur maître.
Qu’est-ce qui rend ces trois textes comiques? Situation Quiproquos, malentendus Personnages Répétitions Gestes, mimiques, attitudes Rire Sourire Amusant Comparer = points communs différences
Situation Quiproquos, malentendus Personnages Répétitions Gestes, mimiques, attitudes Les trois textes proposés relèvent du registre comique. Le comique naît d’une part des personnages eux-mêmes mais aussi des situations dans lesquelles ceux-ci sont placés. Les personnages sont comiques car ils s’extasient pour un rien: c’est le cas de monsieur Jourdain « Ah! Que cela est beau! » l. 18 . Sa réaction est décalée par rapport au contenu de l’apprentissage: « A, E, I, I, I, I. Cela est vrai. Vive la science! » l. 21. En réalité le personnage part de loin et son ignorance finir par émouvoir: « Ah! La belle chose que de savoir quelque chose! » l. 28-29. Rose a un aspect comique par son attitude: les didascalies la décrivent « ahurie » l. 6, « ouvrant de grands yeux » l. 13 ou encore « voulant avoir compris » l. 22. Là encore son personnage provoque le rire mais Rose est également touchante. Le comique naît dans la Leçon de la grimace de l’élève qui souffre d’un mal de dent: « aura l’air de souffrir de plus en plus »l. 32. Les situations également prêtent à rire. Le maître de philosophie commence vraiment par les bases de la connaissance or nous étions en droit d’attendre autre chose d’un tel maître. Monsieur Follavoine ne sait, quant à lui, pas grand chose de plus que sa domestique: maugréant contre l’inculture de celle-ci, il se révèle en réalité parfaitement ignare lui-même puisqu’il ne sait pas écrire le terme qu’il cherche dans le dictionnaire. En outre, le quiproquo du début sur la question du lieu où se trouvent les Hébrides est très efficace. Enfin, l’indifférence du Professeur face au mal de dent de sa jeune élève et le décalage entre son exaltation et l’absence de réaction face à celle-ci est un puissant effet comique: « ça n’a pas d’importance. Nous n’allons pas nous arrêter pour si peu de chose. Continuons! » l. 30.