La production d’électricité en France Du « tout nucléaire » aux énergies renouvelables
« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » Antoine LAVOISIER (1743 – 1794)
L’électricité : Energie secondaire
Energies fossiles (pétrole, gaz charbon) Soleil Energie éolienne Energie hydraulique Biomasse Energie nucléaire Energies fossiles (pétrole, gaz charbon) Energie électrique Energie électrique Energie primaire Energie secondaire Energie finale Energie utile Conversion d’énergie Transport
La production et le transport de l’électricité
Groupe turbo-alternateur
Principe de fonctionnement d’une centrale thermique
Principe de fonctionnement d’une centrale nucléaire
19 centrales 58 réacteurs
Les acteurs de l’électricité en France Production : EDF, engie, e.on…. Transport : RTE Distribution : Enedis (Ex ERDF), ESR (Electricité de Strasbourg Réseaux) Fournisseur d’énergie :
Le difficile équilibre entre production et consommation
Une page d’histoire
100 ans de consommation électrique en France Résultat de choix politiques, en fonction des techniques disponibles et de la vision des décideurs
1900 – 1945 : Houille noire et Houille blanche 1946 : Naissance d’EDF 1946 – 1951 : Développement de l’hydraulique 1951 – 1973 : La part belle aux énergies fossiles 1960 : Passage au 220 Volts 1963 : Mise en service de la première centrale nucléaire : Chinon 1973 : Premier choc pétrolier – Développement du programme électronucléaire 1978 : Grande panne d’électricité A partir des année 90 : Avènement des énergies renouvelables 1999 : Début de l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité 1996 : Norme européenne – 230/400 Volts 1er juillet 2007 : Ouverture du marché de l’électricité pour tous les clients
En 1896, « StrasburgerElectrizitätswerk » installe sur ce site une centrale électrique au charbon d’une puissance de 100 kW Elle fonctionnera jusqu’en 1926 et sera remplacée par une centrale sur la RN4
La grande machine Sulzer-BBC à l'origine de la création du musée, a alimenté en électricité la filature D.M.C. (Dollfus Mieg et Cie) à Mulhouse, de 1901 à 1953. Elle produisait du courant alternatif grâce aux 72 électroaimants qui la composent et qui étaient alimentés en courant continu par une dynamo appelée excitatrice. L'alternateur produisait un courant d'une puissance de 900 KW pour une tension de 400 V et une fréquence de 45, puis 50 Hz à partir de 1922.
Le barrage de Tignes : Début des travaux en 1941 inauguré le 4 juillet 1953 Puissance : 400 MW
Centrale nucléaire de Chinon Premier réacteur français (EDF1) en 1963 Puissance 70 MW Arrêtée en 1973 et devenue musée appelé « La Boule »
L’usine marémotrice de La Rance inaugurée en 1966 Puissance 240 MW
Centrale solaire thermodynamique Thémis Production de 1983 à 1986 Puissance : 2 MW
Mise en service : 1er janvier 1978 Puissance : 2 X 900 MW
Vers le sevrage aux énergies fossiles et au nucléaire Les énergies de demain Vers le sevrage aux énergies fossiles et au nucléaire
Loi de transition énergétique du 17 août 2015 Ce que dit la loi Loi de transition énergétique du 17 août 2015 Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050 (facteur 4). Réduire la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à la référence 2012 en visant un objectif intermédiaire de 20 % en 2030, Réduire la consommation énergétique primaire d’énergies fossiles de 30 % en 2030 par rapport à la référence 2012 . Porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et à 32 % de la consommation finale brute d’énergie en 2030.
Porter la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025. Atteindre un niveau de performance énergétique conforme aux normes « bâtiment basse consommation » pour l’ensemble du parc de logements à 2050. Lutter contre la précarité énergétique. Affirmer un droit à l’accès de tous à l’énergie sans coût excessif au regard des ressources des ménages. Réduire de 50 % la quantité de déchets mis en décharge à l’horizon 2025 et découpler progressivement la croissance économique et la consommation matières premières.
Ce que qu’a affirmé le ministre de l’environnement Arrêt de la production et de la commercialisation des véhicules à moteur thermique à l’horizon 2040. Quelle place pour les véhicules électriques ?
Comment atteindre ces objectifs ? Sobriété énergétique Amélioration des rendements Réhabilitation de l’habitat Diminution de la part des énergies fossiles au profit du renouvelable Autoconsommation Imagination et innovations !!!
L’exemple d’El Hierro
Développer les énergies renouvelables
Le solaire Une source d’énergie inépuisable. La consommation mondiale annuelle d’énergie = environ 1 heure d’énergie reçue du soleil
Centrale solaire thermique Centrales PS10 et PS20 Près de Séville Puissances : 10 et 20 MW
L’éolien Augmentation des puissances des éoliennes Développement des parcs éoliens off-shore
La biomasse Centrale biomasse de l’Esplanade Puissance chaudière : 37 MW Puissance électrique : 10 MW Cogénération : chaleur + électricité 113 000 tonnes de bois par an
L’hydraulique Les sites possibles sont déjà exploités en France Possibilités de micro ou pico centrales Continuité écologique des cours d’eau et loi sur l’eau Développement de l’hydraulique en mer
Hydrolienne Hydrolienne de Paimpol-Bréhat Diamètre : 16 m Puissance : 2 MW Le potentiel français est estimé à 2000 à 3000 MW
La géothermie Soultz-Sous-Forêts : Puissance 1,7 MW électrique Rittershoffen : Puissance thermique 24 MW
Bâtiments à énergie positive Bâtiment à énergie positive : Il produit plus d’énergie qu’il n’en consomme sur une période d’un an Bâtiment Autonome : Il est autosuffisant en énergie et n’a pas besoin de source extérieure
Coût de production de l’électricité
Qui finance le surcoût des énergies renouvelables ? CSPE : Contribution au Service Public de l’Electricité Représente environ 15 % du prix
Se prémunir de l’intermittence des énergies renouvelables
Stocker l’énergie
Inventer !!! Une des pistes les plus prometteuses consiste à transformer l’énergie électrique pour la stocker sous forme de fluides. Le concept Electrolyse-Méthanation-Oxycombustion (EMO) consiste ainsi à transformer le surplus d’électricité en méthane. L’opération se déroule en deux temps : production d’hydrogène et d’oxygène par électrolyse de l’eau, puis de méthane par réaction de l’hydrogène avec du CO2. Le méthane alimente ensuite une turbine pour produire à nouveau de l’électricité. Ce procédé implique le stockage temporaire, massif et réversible d’une grande quantité de fluides (oxygène, CO2 et méthane). Hydrogène
Une seule alternative : le mix énergétique
« L’imagination est plus importante que le savoir » Albert EINSTEIN (1879 – 1955)
Merci pour votre attention