Réflexion préalable La réflexion préalable à la création d’un nouveau quartier ne doit pas s’en tenir aux parcelles concernées mais doit se faire à diverses échelles : le territoire évaluer les besoins et enjeux communs. Situation générale du terrain par rapport au territoire Extrait du CAUE 85 « Pour de nouveaux quartiers de qualité »
Réflexion préalable la commune Les contraintes : Impact sur le paysage contraintes liées aux réseaux (voirie, eau, assainissement, secours…), aux risques, rétention foncière… Les objectifs quantitatifs : - combien d’habitants supplémentaires veut-on et peut-on accueillir ? quel pourcentage de logement sociaux doit-on prévoir ? Les objectifs qualitatifs : possibilités de liaisons (routes, cheminements piétons, pistes cyclables, transports en commun…) avec le centre bourg, les services, les autres quartiers, - typologie de bâti souhaitée (pavillons, collectif, mitoyen…)…
La continuité avec l’existant Les nouveaux quartiers ne doivent pas être enclavés : - la voierie doit être en continuité et non en impasse (absence de lien au sein du quartier et avec le reste de la commune) - les piétons doivent avoir des possibilités de relier les divers quartiers en toute sécurité (liaisons douces).
Voirie et espaces publics La voirie doit être calibrée en fonction du nombre de logements, des services (poubelles, secours, transports en commun) sans être surdimensionnée (éviter les voies rectilignes qui incitent à la vitesse et obligent par la suite à mettre des dispositifs de ralentissement) Le stationnement doit être pris en compte autant sur la parcelle (privé) que sur les espaces publics. L’espace public n’est pas un espace résiduel. Il fait partie du projet et permet de l’organiser. C’est un lieu d’échange et de vie sociale. Tous les espaces doivent garantir l’accessibilité à tous (poussettes, personnes âgées, personnes handicapées…)
Le parcellaire Le découpage parcellaire n’est pas un simple quadrillage : Il doit tenir compte de la topographie des lieux (terrain plat, en pente…) des éléments naturels marquant (ruisseaux, noues, chemins…), des vues… - Il doit offrir des lots variées en taille, pouvant répondre à des demandes diverses (primo accédants, personnes âgées, classes intermédiaires, locatif…)
L’implantation du bâti Le nouveau quartier doit être une véritable extension du bourg. Il faut recréer une image de front urbain, de rue en favorisant l’implantation en limite de domaine public (bâti, garage, clôture…). Elle permet en plus : de libérer une grande partie du jardin - de faire évoluer le bâti (extension, division de la parcelle). Foix Lorp-Sentaraille Vernajoul
L’environnement L’imperméabilisation des sols doit être limitée et les eaux de pluie et de ruissellement traitées : au niveau collectifs avec les aménagements publics (noues, bassins de rétention…) limiter les revêtements de sol étanches, - au niveau privé demander un traitement des eaux de pluies sur la parcelle (récupération des eaux, puits secs…) Stationnement enherbé Caniveaux aériens pour gérer l’eau de pluie Noue plantée
L’environnement Les jardins et plantations facilitent l’intégration paysagère : Une attention particulière doit être apportée aux essences plantées sur le domaine public (essences locales, plantes nécessitant peu d’arrosage, taille « naturelle »…) - Dans le domaine privé, des recommandations doivent être faites au niveau des haies (éviter la haie mono spécifique, préférer la haie champêtre).
Eco-quartier, quartier durable « Un éco-quartier est une opération d’aménagement durable exemplaire, qui contribue à améliorer notre qualité de vie, tout en l’adaptant aux enjeux de demain. » Un quartier durable ou éco-quartier s’appuie sur les 3 piliers du développement durable, à savoir : - environnement, - économie, - social. Il prend en compte diverses échelles : territoire, quartier, bâti. Il s’agit d’une réflexion cohérente et logique en terme de programmation, de conception et de gestion.
Eco-quartier, quartier durable Quelques objectifs Prendre en compte l’environnement et le préserver : topographie, vents, ensoleillement, eaux, risques, tissus urbain existants, voirie et chemins… Intégrer le quartier nouveau dans la continuité de l’existant Créer de la mixité, en terme de population, de génération, de fonctions Limiter la consommation d’espace Proposer des formes bâties variées Créer des espaces publics et espaces verts Favoriser les constructions économes en énergie (implantation, matériaux) Favoriser les déplacements doux Gérer les déchets : regroupement des lieux de collecte, tri sélectif…