Neurosciences? Neuro-anatomie Organes de sens Sensibilité Vision Olfaction Audition Somesthésie Motricité - les réflexes médullaires - le tonus musculaire et posture - cortex moteur, mouvements volontaires, voies motrices Neuropathologie?
Neuropathologie: Maladie de Parkinson Epilepsie Maladie de Creutzfeldt-Jacob Sclérose en plaque Démence La Maladie d'Alzheimer Méningite Les tumeurs au niveau du SNC Paralysie Les maladies mentales Phobie Surmenage stress
Introduction:
Muscles volontaires (comportement) Mode d’action du système nerveux Mémoire 1. Réception de l’information Milieu interne Milieu extérieur 2. Intégration 3. Action Organes végétatifs Muscles volontaires (comportement) Mémorisation L’action produite devient une nouvelle information
1.1 Le langage anatomique Coupe: Sagittale Coupe: Horizontale Coupe : Coronale
Quelques références anatomiques Chez l’humain 2) 1) Dorsal Median Lateral Anterieur ou Rostral Postérieur ou Caudal Ventral Q1. Quel vue avons-nous au numéro 2 Vue dorsale Q2. Quel est un bon point de repère pour identifier le côté caudal ou postérieur? Le Cervelet
1.1 Le langage anatomique L’Anatomie, du grec anatomia ou étude par la dissection, décrit le corps humain de trois façons : — Anatomie descriptive : caractéristiques morphologiques. — Anatomie topographique : disposition des organes dans des régions. — Anatomie fonctionnelle : rapporte la fonction à la structure. Le système de référence utilise les trois plans de l’espace. 3 axes de référence : — l’axe vertical, perpendiculaire au sol — l’axe transversal, perpendiculaire au précédent et horizontal — l’axe sagittal qui passe d’arrière en avant Ces trois axes permettent de définir 3 plans : — sagittal (passe par axe sagittal et vertical) — frontal ou coronal dans le plan du front — transversal, horizontal ou axial
1.2 Le système nerveux 1.2.1 Organisation du système nerveux :
Les grandes divisions du système nerveux
Système nerveux périphérique (SNP) SN somatique SN végétatif Muscles volontaires et organes des sens Organes végétatifs SN sympathique SN parasympathique Le cerveau à tous les niveaux
SNC : constitue par la moelle épinière et l’encéphale. Formé de 2 principales parties Encéphale Cerveau Cervelet Tronc cérébral Moëlle épinière Il a pour rôle : Émission des influx Analyse des données sensitives. SNP : ensemble des nerfs (nerfs crâniens+nerfs spinaux) Responsable de la transmission des influx vers et à partir des structures de l’organisme. SNV : Système parasympathiques+sympathiques (végétatif) . Il permet la régulation +coordination des différentes fonctions vitales de l’organisme . Chaque organe a une double innervation de deux origines : spinale crânienne
Les NERFS CRANIENS Les NERFS RACHIDIENS
Le système nerveux autonome (ou végétatif) est responsable des réactions involontaires immédiates et à long terme. Il entretient l'homéostasie (constance du milieu intérieur) et contrôle le cœur, les muscles lisses involontaires, des vaisseaux sanguins et des glandes. Il est constitué de deux réseaux de nerfs, le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique dont les activités s'équilibrent de façon à coordonner le fonctionnement de l'organisme. Le système sympathique est un système d'excitation qui prépare l'organisme à l'effort. Le système parasympathique maintient ou rétablit l'équilibre. Ils ont chacun leurs propres substances chimiques (hormones) pour intervenir sur le corps.
• Réception des stimuli et transformation en un signal nerveux. 1.2.2 Les grandes fonctions du système nerveux • Réception des stimuli et transformation en un signal nerveux. • Conduction de l’influx nerveux vers le névraxe par les nerfs constituant le système nerveux périphérique (système nerveux périphérique). • Intégration des informations afférentes pour fournir une réponse adaptée. • Transmission de la réponse aux effecteurs.
Les 3 fonctions du systèmes nerveux : réception, intégration et émission
SNC : intègre les information du monde extérieurs et intérieurs et envoie ver l’organisme (organe effecteur) l’ordre nécessaire à la vie de l’individu et à la survie de l’espèce.
- Principaux stades du développement embryonnaire de l’encéphale 1.2.3 Embryogenèse du SN J15: Plaque neurale J18: Gouttière neurale J25:Tube neural - Principaux stades du développement embryonnaire de l’encéphale
A partir de l’ectoderme creusement formation de la gouttière neurale formation du tube neurale au cours de la gastrulation Formation d’une vésicule cérébrale primitive.
Principaux stades du développement embryonnaire de l’encéphale
Principaux stades du développement embryonnaire de l’encéphale Stade trois vésicules : fin de la 4ème semaine Subdivision de l’extrémité rostrale du tube neural en trois vésicules: • Prosencéphale, le plus rostral (cerveau antérieur, forebrain) • Mésencéphale (midbrain) • Rhombencéphale (hindbrain)
Stade cinq vésicules Le prosencéphale et le rhombencéphale se divisent chacun en deux vésicules aboutissant au stade cinq vésicules : • Télencéphale à l’origine des hémisphères cérébraux • Diencéphale, partie profonde et médiane du cerveau donnant le thalamus, épithalamus, hypothalamus, sous thalamus. Il se termine en avant par la lame terminale • Mésencéphale, étage supérieur du tronc cérébral • Rhombencéphale donnant — Métencéphale: Le pont (protubérance) et le cervelet —Myélencéphale la moelle allongée (bulbe rachidien)
Courbures : Permettent le passage d’une forme tubulaire à la forme définitive du cerveau dans un volume réduit. l’axe nerveux ne reste pas rectiligne mais subit des courbatures au cours de l’embryogenèse : la courbature céphalique la courbature nucale la courbature pontique
La cavité du tube nerveux persiste au cours de l’embryogenèse et se rétréci plus ou moins formant les vésicules cérébrales, dans ces ventricule circulent le liquide céphalorachidien qui secrète par des cellules se trouvent dans la lumière qu’on appelle plexus choroïde (l’analyse de LCR aide de déterminer de la pathologie cérébrale). Au niveau du Télencéphale : 2 ventricules latéraux Au niveau du diencéphale et du mésencéphale : 3éme ventricule Au niveau postérieur : 4éme ventricule. Au niveau de la moelle épinière le reste de la cavité constitue le canal de l’épendyme
Les protections du système nerveux central Aussi bien l’encéphale et la ME sont couverts par des structures qu’on appelle méninges et on a 3 membranes : - pie mère (plus fin et plus interne) - arachnoïde - dure mère
Les protections du système nerveux central
1.2.4 Les cellules du système nerveux centrale :
Structure des neurones Chaque neurone est formé : D’un corps cellulaire Prolongements De prolongements fins = axone et dendrites
1.2.4 Les cellules du système nerveux centrale : a. Le neurone : Le neurone est composé d’un corps cellulaire et de prolongements (axone, dendrites). Le soma ou corps cellulaire Le noyau contient un grand nucléole riche en chromatine (patrimoine génétique). Le périkaryon : cytoplasme environnant contient toutes les structures nécessaires pour la synthèse des protéines, phospholipides et tous les constituants nécessaires au fonctionnement et au renouvellement du neurone. Mitochondries : fournissent l’énergie (métabolisme oxydatif)
… Réticulum endoplasmique • Ribosomes, polysomes (corps de Nissl en microscopie optique) • Appareil de Golgi : modification post-translationnelle des protéines • Vésicules synaptiques : synthèse protéique • Neurofilaments, microtubules. • Lysosomes
Prolongements Dendrites • Prolongements courts (site de réception) • L’ensemble des dendrites forment l’arbre dendritique Axones : prolongements longs (conduction de la réponse) • commencent par le cône d’émergence : naissance du potentiel d’action • Se terminent par une arborisation • Bouton terminal : dilatation à chaque extrémité des branches terminales
• Bipolaire = une dendrite et un axone. Exemple : neurones sensoriels Classification des neurones Selon le corps cellulaire • Multipolaire = nombreuses dendrites, un axone. Exemple : neurones pyramidaux • Bipolaire = une dendrite et un axone. Exemple : neurones sensoriels • Pseudo unipolaire = dendrites et axone sont accolés près du corps cellulaire. Exemple neurones sensitifs.
Classification structurale Neurone bipolaire Neurone multipolaire Neurone unipolaire
Selon l’axone • Myélinisé : gros calibres, conduction saltatoire de nœud de Ranvier en nœud de Ranvier, conduction rapide 70m/s. La myéline des nerfs périphériques est formée par l’enroulement des cellules deSchwann s’enroule de plusieurs tours de spire autour de l’axone. Puis, fusion de toutes les membranes et le cytoplasme est exclu au dernier tour de spire. Dans le système nerveux central, la myéline se forme à partir des oligodendrocytes • Non myélinisé : conduction de l’influx nerveux de proche en proche, lente.
Espaces entre les cellules de Schwann = nœuds de Ranvier
Myéline formée de: Cellules de Schwann (système nerveux périphérique) Oligodendrocytes (SNC)
Selon leur nature : les neurones afférentes ou sensoriels : Les neurones amènent les informations au système nerveux et assurent la perception consciente les neurones moteurs : dirigent les fonctions des muscles et des glandes en envoyant des fibres du centre nerveux vers l’effecteur. les inter neurones : constituent la classe la plus importante quantitativement cette classe comporte des neurones qui ne sont ni sensitifs, ni moteurs et ayant soit des axones longs ou courts. Ex : les inter neurones de la moelle relient les différents segments de la moelle formant des voies d’association ces voies ne sortent jamais de la moelle.
Répartition des corps cellulaires dans le système nerveux central Les corps cellulaires donnent une couleur grise : substance grise. Ils se répartissent à la périphérie (cortex cérébral) et en profondeur (noyaux). Les axones myélinisés ont une couleur blanche et forment la substance blanche. Elle est située en profondeur du cerveau, sous le cortex et en périphérie de la moelle épinière.
Substance grise et substance blanche formée surtout d ’axones myélinisés permet la liaison nerveuse entre les zones éloignées Substance grise : formée surtout de corps cellulaires et de prolongements courts
La névroglie (cellules gliales) Soutien Remplissent tous les vides entre les neurones (tout ce qui est en noir sur ce dessin).
Soutien Régulation de la composition du milieu cérébral Phagocytose des cellules mortes et des corps étrangers Gaine de myéline (oligodendrocytes et cellules de Schwann) Contrairement aux neurones, ces cellules peuvent se reproduire activement.
Astrocytes: = les plus nombreuses comblent les espaces entre les neurones Participent à la régulation du milieu extracellulaire Celliles microgliales (de la microglie): Phagocytose (?) Cellules de l ’épendyme = tapisse paroi des cavités joueraient un rôle dans la migration des cellules au cours du développement
1.2.4.2 La glie Le neurone, cellule hyper spécialisée, a besoin d’un tissu de soutien et d’environnement. La glie centrale : cellules gliales du système nerveux central. La glie périphérique : cellules gliales du système nerveux périphérique
La glie centrale Les astrocytes (macroglie) : Rôle dans la cicatrisation : produisent des filaments gliaux (similaires aux neurofilaments). Envoient des prolongements (pseudopodes) autour des capillaires : interface entre les capillaires et les neurones (rôle nutritif). Constituants de la barrière hématoencéphalique (BHE) Régulation du métabolisme cérébral Recapture (uptake) des neurotransmetteurs Les oligodendrocytes (oligodendroglie) : Assurent la formation de la myéline dans le système nerveux central. Les microgliocytes (microglie) : Cellules gliales activées par une lésion : phagocytose. Participent aux processus de cicatrisation.
2. La glie périphérique Les cellules de Schwann : Forment la myéline du système nerveux périphérique.