relatif à la lutte contre l’I.B.R.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
P. 0 1 CNRS INSIS 08/04/2013 La sécurité des personnes et du patrimoine scientifique Monsieur Philippe Gasnot Fonctionnaire de Sécurité de Défense du CNRS.
Advertisements

CNOPSAV santé animale du 8 janvier Ordre du jour 1)Approbation CR CNOPSAV SA n°6 du 25/6 2)Inclusion FNC 3)Point copils sanitaires 4)Stratégie éradication.
TRAVAIL DE CONNAISSANCES GENERALES EXAMEN BLANC N°1 LA COMPETENCE TERRITORIALE DE L'OFFICIER DE POLICE JUDICIAIRE DE LA GENDARMERIE NATIONALE. Cadre général.
Loi d'avenir agricole et forestière. Éléments de cadrage ● Une crise et des défis ➔ Crises alimentaires de 2007/2008 et 2010 ➔ Conserver une base productive.
Directive émissions industrielles (IPPC review) Position initiale de la Belgique Michel Amand DGRNE - DCE Pilote belge révision IPPC CCPIE Stakeholders.
Loi portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) les services de l’État dans le Pas-de-Calais
Commission Technique Nationale Marignane – 21 mai 2016 Créée en 1948, la FFESSM est membre fondateur de la confédération mondiale des activités subaquatiques.
Evolution de la surveillance programmée de la brucellose ovine et caprine dans un contexte indemne CNOPSAV Santé animale, janvier 2015.
1 Dispositifs d’aides transversaux de FranceAgriMer aux entreprises de commercialisation et de transformation de produits agricoles Conseil d’administration.
L'Apprentissage Qu'est-ce que c'est ? ● Un contrat de travail chez un maitre d'apprentissage agréé ● Pour un jeune de 16 à moins de 26 ans ou 15 ans en.
N° 1 Thème : Fièvre Aphteuse – contexte sanitaire préoccupant (Maghreb) Objectifs Rappeler les signes d’appel de la FA et les modalités possibles de contamination.
Les arbovirus.  Généralités sur les arboviroses  Définition des arbovirus  les Caractéristiques  classification des principaux arbovirus  Physiopathologie.
MRP Étapes 1/12 Introduction Définitions JP Rennard Objectifs Toute entreprise appelée à fournir des biens et services est amenée à gérer la double contrainte.
La période d’essai Cours G.Zara.
Présentation du Protocole Promevent et de son guide d’accompagnement
Fièvre Q : organisation d'un comité de pilotage
Fonds de pension RREGOP
CHARTE ACCUEIL REUSSI   (pour l’accompagnement des enfants et des jeunes sur les accueils de loisirs éducatifs : lien entre l’éducation spécialisée, la.
Formation relative à la ligne directrice GD211
LUTTE CONTRE LE DECROCHAGE SCOLAIRE ET NOUVEAU RÔLE DES REGIONS
Jeudi 15 Juin 2017 Préfecture de Vaucluse -Amphithéâtre-
technique et administratif
les ARS ont obtenu le plus fort taux de participation des cinq réseaux
ACCORD COLLECTIF DEPARTEMENTAL
Collecte des Organismes de Titrisation Réunion avec la profession
Point d’actualité de la section BOVINS
LES SUCCESSIONS TRANSFRONTALIÈRES
Surveillance et lutte contre Xylella fastidiosa Contexte réglementaire et mise en œuvre en LR DRAAF – SRAL Languedoc-Roussillon /
Réutilisation des bouteilles de
CROPSAV BFC Tuberculose bovine Prophylaxie en Côte d'Or
Nouvelle réglementation ascenseurs
ACCORD COLLECTIF DEPARTEMENTAL DE PARIS
FORMATION 7 COMPTE-RENDU ET RAPPORT FINANCIER SESSION ATELIER.
Nouveautés introduites par l’ordonnance n° du 19 janvier 2017
Diagnostic de la tuberculose bovine de la race locale
Profils d’emplois JT du 24 septembre 2001
Prévention du cancer Mokhtar Hamdi Cherif Bejaia, 5 janvier 2017.
Carrière des agents investis de mandats syndicaux
Pôle état de santé et de bien-être social
le plan de continuité d’activité ( le pca )
La réglementation européenne
ENSEMBLIER GEIQ & GE TARNOS:
POINT SUR L’ACTUALITE REGLEMENTAIRE
GESTION DU PERSONNEL Informations.
Tuberculose Bovine CROPSAV Bourgogne Franche-Comté Dijon, 22 novembre 2017.
Décret no du 28 avril 2017 (Vs Décret no du 15 novembre 2005)
L’enseignement de l’économie droit en BACCALAUREAT PROFESSIONNEL
À l’origine de la réglementation CLP 2003: Le GHS (Global Harmonized System) le système général harmonisé de classification et de l’étiquetage des produits.
SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA QUALITE : LA NOUVELLE NORME ISO 9001 version 2015.
Organisation mondiale de la santé animale créée en 1924 à Paris
Les nouvelles recommandations
Actions de l’OIE contre la fièvre aphteuse
IBR Mise en place de l’arrêté 2016
Macro - I Programme d'évaluation du secteur financier et indicateurs de solidité financière.
Actions vétérinaires dans la certification IBR
LOI « LIBERTE DE CHOISIR SON AVENIR PROFESSIONNEL » Transition pour la mise en œuvre de la réforme de l’apprentissage octobre 2018.
Chapitre : La France et l’Union Européenne dans le Monde depuis 1945
POINT DE PRESSE PPA Mesures préventives.
Méthodes de collecte des données : Les recensements
Les séjours linguistiques dans le cadre de la règlementation des accueils collectifs de mineurs (ACM) Direction de la jeunesse, de l’éducation populaire.
Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques
surveillance épidémiologique des arboviroses en Nouvelle-Aquitaine
Concepts et étapes Ateliers de formation à la mise en œuvre
Mémo pratique Atelier MASE du 11 Avril 2019
Réunion d’information CLAS
L’exercice infirmier à l’étranger
Libramont – 29 juillet Intro faite par Emmanuel Grosjean (5 à 10 min) - contexte général et création du référentiel - Présentation brève du collectif.
Evaluation et suivi des risques HSE des actifs opérés par des tiers REGLE HSE GROUPE (CR-GR-HSE-114) SYNTHÈSE Cette règle définit les exigences pour l’évaluation.
Vers un système universel de retraite
Transcription de la présentation:

relatif à la lutte contre l’I.B.R. C.N.O.P.S.A.V. du 8 décembre 2015 Projet d’arrêté relatif à la lutte contre l’I.B.R.

GENERALITES Virus du genre Herpesvirus : BHV-1 Inoculation au niveau des voies respiratoires supérieures puis dissémination Maladie infectieuse, inoculable, virulente et contagieuse affectant les bovins Initialement forme génitale (I.P.V.) puis forme respiratoire Propagation en Europe dans les années 60 avec une répartition géographique mondiale aujourd’hui Anticorps neutralisants : délai d’apparition 10-15 jours PI, pic sérique à 15 jours et persistance 3 à 18 mois => Dépistage sérologique au moins 15 jours après contact à risque Maladie réglementée, non zoonotique, vice rédhibitoire Importance : Clinique : forme asymptômatique +++ en France mais phénomène de latence et de réexcrétion! Economique +++ : entrave aux échanges commerciaux 2 2

Italie, prov. Bolzano et rég. Aoste Un contexte européen en pleine évolution Pays ou régions indemnes Autriche Finlande Suède Danemark Norvège et Suisse Pays à programmes reconnus République tchèque Belgique Pays à programmes collectifs France Réflexions avancées Pays-Bas Italie, prov. Bolzano et rég. Aoste Allemagne, länder de Bade-Wurtemberg, Bavière, Berlin, Brandebourg, Saxe, Saxe-Anhalt, Mecklembourg-Poméranie-antérieure, Thuringe Italie (2 régions) Allemagne (8 länders) 2015 3 Portugal 3

Impact économique de l'I.B.R. Région allaitante à situation épidémiologique moyenne : prévalence cheptel à 52 % 2 € par bovin hors coût maladie, réforme et impact commercial Région allaitante à situation épidémiologique favorable : prévalence cheptel à 6,6 % 1,17 € par bovin hors coût maladie, réforme et impact commercial Source : enquête FNGDS 2012 Le passage de la Bourgogne en Z.E.F. permettrait de faire baisser les coûts de gestion de l’I.B.R a minima de 30 % soit passer d’un coût de 1,64 € /bovin à 1,15 € Coût d’une fermeture de frontière? Coût d’une gestion de crise? Exemple de la crise « Algérie » 4 4

Rhinotrachéite infectieuse bovine 2013-2014 Surveillance : Dispositif obligatoire : Prophylaxie (BV>24 mois) Contrôles à l’introduction Dispositif facultatif : qualification (Acersa) Police sanitaire : Vaccination des bovins positifs Taux de prévalence (cheptels) par département au 31 mai 2014 (Données GDS France) Au 31/05/2014 : Taux de prévalence (cheptels) = 9,8% (varie de 0,03% à 89,6% selon les Dpts) Taux d’incidence (cheptels) = 1,9% (varie de 0 à 10% selon les Dpts) Taux de qualification des cheptels = 65,9% (varie de 0,4% à 98,2%) Stable par rapport à la campagne 2012/2013 Il existe deux dispositifs complémentaires de surveillance et de lutte vis-à-vis de l’IBR : un dispositif obligatoire de lutte, mis en place à partir de 2006, et un dispositif volontaire, conduisant à la qualification des élevages Police sanitaire : Tout animal non séronégatif doit être vacciné dans les deux mois qui suivent la notification des résultats, à moins qu’il ne soit abattu. Interprétation figure (taux de prévalence): les taux de prévalence les plus bas sont retrouvés dans les départements à orientation laitière Situation globalement stable Augmentation du nombre d’animaux positifs isolés en cheptels qualifiés Situation globalement stable et la non prise de mesures coûte cher! Obtenir la reconnaissance européenne, qui passe par le renforcement des mesures pour aller vers l’éradication Améliorer les outils analytiques (L.N.R.-I.B.R.) 5 5

Reconnaissance du programme français Réglementation : L’IBR appartient à la lise des maladies de l’annexe E (II) de la directive 64-432 donnant droit à des garanties additionnelles Article 9 : éléments à fournir pour la reconnaissance du programme d’éradication Article 10 : éléments à fournir pour la reconnaissance partielle ou totale du statut indemne (zone ou Etat) Décision 558/2004 précise les exigences sanitaires en matière d’échanges intra-UE L’Annexe I ou II de la décision précisent les zones ou les Etats bénéficiant de garanties additionnelles L’annexe III définit les conditions d’obtention et de maintien du statut indemne d’une exploitation 6 Echanges informels avec la Commission sur un programme et une qualification 6

Renforcement des mesures Les pistes présentées aux derniers C.N.O.P.S.A.V. Eradication et généralisation de la qualification Les principes : Eviter l’introduction d’animaux positifs en élevage Mieux identifier les circuits « sains » et les circuits « infectés » Renforcer le dépistage dans les élevages considérés « à risque » Limiter les risques de contamination liés aux mélanges d’animaux Un socle commun qui s’impose à tous et mise en œuvre progressive de certaines mesures (s’adapter aux différentes situations) De manière générale : encourager la réforme des animaux positifs en valorisant les cheptels sous appellation par rapport aux cheptels conservant des animaux positifs (moins de contraintes pour les cheptels sous appellation) 7 7

Dispositions générales Projet de modification de l’arrêté Dispositions générales Article 1er : L’arrêté a pour objet l’éradication de la rhinotrachéite infectieuse bovine (I.B.R.) avec : acquisition/maintien de l’appellation indemne, collecte de données épidémiologiques, assainissement des troupeaux de bovinés infectés application de mesures restrictives à la circulation des animaux appartenant à des troupeaux de bovinés non indemnes d’I.B.R. Article 3 : Définition des statuts : qualifié, en cours de qualification, en cours d’assainissement et non conforme 8 8

Dispositions générales Article 4 Le D.D.P.P. confie la maîtrise d’œuvre des mesures de prévention, de surveillance et certaines mesures de lutte contre l’I.B.R. à un organisme reconnu compétent sur son territoire (L.201-9 du C.R.P.M.) = O.V.S. Responsabilité du détenteur pour la réalisation des mesures prescrites par l’arrêté. Les opérations sont réalisées par le vétérinaire sanitaire. Article 5 Les épreuves de dépistage de l’I.B.R. ne peuvent être effectuées que par les seuls laboratoires agréés. Ces derniers sont tenus de mettre à disposition par voie informatique tout résultat d’analyse d’I.B.R. au M.O.E., à la D.D.ecP.P. et au vétérinaire sanitaire 9 9

Dépistage des 12-24 mois dans les élevages à risque Articles 6 et 7 Objectifs : • Renforcer le dépistage dans les élevages considérés comme les plus à risque (présence d’animaux positifs, nouvelle circulation) ; • Indirectement, inciter à l’élimination des derniers bovins positifs dans les élevages en ayant peu. Durant la campagne N (en cours) : • Dépistage des animaux de 12 mois et plus dans les élevages ayant au moins un bovin connu positif au moment de l’édition du DAP, y compris dans les ateliers laitiers, qu’il s’agisse de nouveaux positifs trouvés en campagne N-1 ou non ; • Dépistage des animaux de 24 mois et plus, ou par deux analyses sur lait de tank (à compléter selon les impacts de la reconnaissance européenne), dans les élevages n’ayant aucun bovin connu positif en début de campagne N (à la date du paramétrage de campagne), qu’il y ait eu ou non de nouveaux positifs trouvés en campagne N-1. Dérogation/Restriction : Préciser la notion de cheptel à risque : animaux positifs de plus de 48 mois à exclure? Ecarter le dépistage des animaux qui ne vont pas à l’herbe (taurillons) Cas particuliers (Camargue) Les outils : Pouvoir modifier le D.A.P. quand il y a connaissance de positifs Pouvoir mobiliser les vétérinaires/éleveurs 10 10

Renforcement de la surveillance et de l’assainissement Pas de bovin connu positif introduit en élevage Article 8 Si un résultat positif est mis en évidence dans un troupeau indemne d’I.B.R. ou en cours de qualification, le troupeau devient non conforme et doit faire l’objet d’un contrôle complémentaire (12-24 mois) L’ A.S.D.A. de l’animal reconnu infecté sert de support à cette information. En l’absence de réalisation par un détenteur des mesures prescrites, le M.O.E. notifie à ce détenteur les mesures à mettre en œuvre ainsi que le risque encouru. Par extension, lorsque les mesures ne sont pas respectées dans les délais impartis tous les bovins du troupeau sont reconnus infectés Renforcement de la surveillance et de l’assainissement Pouvoir identifier facilement le statut positif d’un animal pour l’éleveur, l’opérateur ou le gestionnaire 11 11

Contrôle aux mouvements entre élevages Articles 9 et 10 Cat. 1 : Bovin issu d’un élevage sous appellation indemne (66 % des élevages)* Au minimum contrôle individuel 15 à 30 jours après arrivée, même s’il y a eu un contrôle avant. Possibilité de dérogation sous conditions de maîtrise de la biosécurité au cours du transport Cat. 2 : Bovin issu : - d’un élevage en cours d’acquisition d’appellation (24 % des élevages)* - d’un élevage en cours d’assainissement (10 % des élevages)* - d’un élevage non conforme Contrôle individuel 15 jours avant départ + Contrôle individuel 15 à 30 jours après arrivée Limiter les contaminations liées au mélange d’animaux Catégorie 2 : assez rapidement, la majorité des élevages négatifs sans appellation (aujourd’hui environ 24% des élevages) devraient passer en catégorie 1, ce qui limiterait les doubles contrôles voire supprimer le contrôle pour les transports sécurisés. Pour tous les autres ateliers (cartes jaunes à l’herbe, engraissement carte verte), le contrôle d’introduction prévu s’applique. Toutefois une dérogation transitoire pourrait être accordée par le CROPSAV autorisant la vaccination en remplacement du contrôle d’introduction. Un point de discussion pour cette catégorie 2 : en cas d’absence de double contrôle, mais réalisation d’un contrôle tardif favorable, quelle conduite tenir ? Ne mettre que des animaux sains sur le marché Limiter les contaminations liées au mélange d’animaux 12 *ordre de grandeur d’après enquête GDS France 2014 12

Limiter les contaminations liées au mélange d’animaux Sectorisation des flux d’animaux Limiter les contaminations liées au mélange d’animaux POSITIF POSITIF Les animaux connus positifs ne peuvent aller qu’à destination de l’abattoir ou d’ateliers dérogataires IBR (bâtiments, cartes jaunes) Absence de mélanges d’animaux positifs avec les autres animaux durant tout rassemblement ou transport. Boucherie + vaccination 13 Ateliers d’engraissement en bâtiment, cartes jaunes 13

Vaccination Articles 12 à 14 Objectif 1 : Limiter le risque de réexcrétion des animaux positifs  Raccourcissement du délai de vaccination à un mois Objectif 2 : Limiter l’exposition des animaux et l’importance de la circulation virale dans les zones à prévalence significative  Etendre la vaccination aux animaux non infectés Les outils : Disponibilité du kit gE Evaluation de l’hyperimmunisation   14 14

Report et dérogations Progressivité Souplesse avec des dérogations L’application de la mesure peut être différée après avis du C.R.O.P.S.A.V. de 5 ans maximum : Dépistage des bovins de 12-24 mois en cours de campagne Dépistage des bovins issus de cheptels non indemnes dans les 15 jours avant le départ Les bovins infectés d’I.B.R. et vaccinés peuvent accéder à des pâturages collectifs et à la transhumance Vaccination en lieu et place du dépistage d’introduction pour les cheptels d’engraissement Souplesse avec des dérogations Atelier d’engraissement en bâtiment fermé Pas de dépistage annuel Pas de dépistage d’introduction en transport maîtrisé Les bovins infectés et vaccinés sont admis Cheptel indemne   15 15