1. (Doc 1) Soulignez dans l’article 1 le principe fondamental sur lequel repose la« séparation ». Souligner : « La république assure la liberté de conscience. »

2. (Doc 1 + doc 1 p. 41) Nommez le second principe contenu dans l’article 2, puis à l’aide du document 1, p 41, énoncez quelle en est la conséquence pour les prêtres, les rabbins et les pasteurs. Le second principe contenu dans l’article 2 est : « La république ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». La conséquence pour les « ministres du culte » des trois religions reconnues par le Concordat de 1801 (prêtres, rabbins et pasteurs) est que leur traitement, jusque-là assuré par l’État par l’accord concordataire de 1801 (voir document 1 p. 41) ne leur sera plus versé par l’État.

3. (Doc 2) Selon Aristide Briand, quel événement a précipité le vote de la loi ? L’événement qui a précipité le vote de la loi est, selon Aristide Briand, l’attitude du pape Pie X vis-à-vis de l’État républicain. 4. (Doc 2) Citez deux objectifs du projet de loi . Le double objectif auquel répond le projet de loi est le respect de la liberté de conscience couplé avec le maintien des droits et principes de la République française. 5. (Doc 2) Soulignez les mots et expressions montrant la volonté d’Aristide Briand de ne pas heurter les sentiments religieux des Français. Souligner : « [le projet de loi] sauvegarde […] les légitimes et respectables préoccupations des consciences ».

8. (Doc 3 et 4) Comment chacune des religions réagit-elle à la loi de séparation ? Les catholiques les plus radicaux s’insurgent : ils considèrent la séparation comme une mesure antireligieuse qui va faire perdre les valeurs morales incarnées par l’Église aux Français et couper la France, jusque-là « fille aînée de l’Église » de ses relations avec la papauté. Ce refus de la loi de séparation s’exprime en particulier au moment des inventaires. Au contraire, les protestants apprécient positivement la loi de séparation, considérant que « la religion est affaire de conscience individuelle » ; les inventaires sont réalisés sans tensions particulières.

Grand Angle p 52

1. (Doc 1) Quels sont les deux principes de la loi de séparation réaffirmés dans la Constitution ? Les deux principes de la loi de 1905 réaffirmés dans la Constitution sont la laïcité et la liberté de conscience.

2. (Doc 2) Soulignez en rouge les mots et expressions qui réaffirment le principe de laïcité à l’école publique, et en bleu ceux qui montrent que cette loi n’est pas une loi d’exclusion. Souligner en rouge : « le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une apparence religieuse est interdit. » Souligner en bleu : « la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève » ; « la loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets ».

3. (Doc 4) Quels sont les deux grands principes réaffirmés par le chef de l’État dans ce texte ? Quel texte les garantit ? Les deux grands principes réaffirmés par le chef de l’État dans ce texte sont la laïcité (« la laïcité est au cœur de notre identité républicaine » ; « le principe de laïcité est un pilier de notre Constitution ») et la liberté de conscience (« Elle [la laïcité] protège la liberté de croire ou de ne pas croire »). Le texte qui garantit ces deux principes républicains est la Constitution de la Ve République. Clic

4. (Doc 4) Citez la raison pour laquelle, selon le président, la laïcité doit être consolidée . Selon le président, la laïcité a besoin d’être consolidée pour « assurer la paix sociale et la cohésion nationale » 5. (Doc 3 et 4) Comment peut-on qualifier les rapports actuels entre les Églises et l’État ? Les rapports actuels entre les Églises et l’État sont l’expression d’une volonté réciproque de dialogue, une situation pacifiée par rapport aux tensions du début du siècle.

C’est le moment d’apprendre « les essentiels » p 54 et les parties : « on retient »