La reproduction interdite René Magritte Huile sur toile XXe siècle
René Magritte René François Ghislain Magritte Né le 21 Novembre 1898 à Lessines en Belgique fils de Régina et Léopold Magritte 1900 et 1902 naissance de ses 2 frères Raymond et Paul 1904 la famille aménage à Châtelet 1912 sa mère dépressive se suicide 1913 Charleroi 1914 retour à Châtelet 1914 Paris Académie des Beaux-Arts
René Magritte A l'Académie, le jeune peintre rencontre Victor Servranckx et Pierre-Louis Flouquet qu'il suit dans l'aventure constructiviste du groupe 7 Arts Il effectue ses premiers travaux décoratifs, publicitaires et ses toiles cubistes dans la même période Vers 1922, il découvre l’art métaphysique de Giorgio de Chirico et cette révélation est décisive : « Le chant d’amour » lui montre non pas une manière de peindre, mais ce qu’il faut peindre. En 1926, il peint Le jockey perdu qu’il considérait lui-même comme le point de départ de son œuvre surréaliste selon certains auteurs, ce serait plutôt La fenêtre 1928 Léopold, son père épouse Jeanne Verdeyen ancienne gouvernante de René 15 Août 1967 il meurt à Schaerbeek
Artiste peintre surréaliste 1926 Le jockey perdu 1928 Les amants 1929 La trahison des images 1933 La condition humaine 1937 La reproduction interdite 1953 L’empire des hommes René Magritte rédige des manifestes et autres écrits exemple Les lèvres nues,1912, il est également illustrateur
La condition humaine, 1933 La reproduction interdite, 1937
L’art au XXe siècle 2 périodes La première de la fin du XIXe siècle jusqu’à la 2nd GM Art essentiellement européen Les artistes transforment les concepts traditionnels de l’esthétique et placent une perspective qui n’est plus à la recherche du beau Souvent le spectateur et l’œuvre ensemble forment l’œuvre Le surréalisme naît au lendemain de la 1GM, alors que partout les hommes font face aux atrocités de cette guerre. Malheureusement beaucoup d’hommes reviennent hantés par des cauchemars, des images horribles. L’art est devenu un acte de communication, utilisé pour contester la société Le surréalisme plus spécialement installe le concept d’anti-art
L’œuvre Type Huile sur toile Technique Peinture à l'huile Dimensions (H × L) 79 × 65 cm Mouvement Surréalisme
L’œuvre Un « homme » vu de dos Porte une veste noir, il est brun Face à un miroir avec un cadre en bois Une cheminée en marbre Un livre sur le rebord (manteau) Dans le miroir le reflet de « l’homme » En fait un « double » lui aussi de dos Mais reflet du livre Les aventures d’Arthur Gordon Pym Les miroirs offrent des copies fidèles mais celui-ci non
l’œuvre Nous sommes interpellés car Ce miroir n’offre pas une copie fidèle de l’homme Il reflète pourtant le livre Le spectateur voit 2 fois l’homme dans le miroir toujours de dos Il voit la même image Nous nous demandons Qui est cet homme? Pourquoi ne voit-on pas son visage dans le miroir? Quel lien le livre a-t-il avec l’homme?
« L’homme » Ce tableau représente Edward James Il a vécu au 20e siècle Il était le filleul du Roi d’Angleterre De dos regardant un miroir, qui ne reflète pas son visage mais son dos. De ce fait, il est impossible d'apercevoir le visage du personnage en question, qui est brun. Passionné de surréalisme Peint dans ses propres appartement à Londres Et à sa demande
Le livre Écrit par Edgar Allan Poe 1938 Les aventures d’Arthur Gordon Pym Récit d’une série d’aventures Cohérence entre l’histoire surréaliste du livre et le décalage avec la réalité perçue dans le tableau L’homme et le livre sont traités différemment Impossible réflexion de l’homme et reflet normal du livre dans le miroir
conclusion Au lendemain de la 1GM, les hommes sont détruits et la société souhaite oublier ces derniers évènements. Les artistes : écrivains, peintres.. Expriment à travers leur art l’idiotie de l’Homme qui a crée ces destructions. Alors dans leurs représentations ils copient ce monde absurde. Pour Magritte le tableau n’est pas un miroir, il ne reproduit pas les apparences du monde. Ce tableau est un miroir qui décide quoi refléter. Magritte nous montre qu’il ne faut pas confondre la peinture avec un art servile de la reproduction