dans l’économie de la culture RTC 210 – Restitution 29 . 01. 2016 Les marchés de l’art et le patrimoine dans l’économie de la culture Article : Françoise Benhamou La Découverte 2004 Pages 42 -63 --------------------------------------------------- Isabelle Charton

Les marchés de l’art et ses acteurs La formation de la valeur de l’art Plan de l’article Les marchés de l’art et ses acteurs La formation de la valeur de l’art L’achat d’œuvre d’art est-il rentable ? Les musées et le patrimoine (gestion et préservation) Les monuments historiques et les coûts induits Les dérives de l’intervention publique 2

Les marchés de l’art et ses acteurs 3

Les marchés de l’art et ses acteurs Marché sur lequel s’échangent des œuvres d’art. Génère des ressources et des emplois. Segmenté en période (art classique, moderne, contemporain …) Secteur (objets, peintures, livres…) Réglementation fiscale par pays. Œuvres vendues : Galeries Enchères Artistes Intermédiaires (antiquaires, courtiers, commissaires-priseurs, galeristes, sociétés de courtage en ligne, marchand d’art, conseillers en gestion de patrimoine …) Acquéreurs (amateurs, collectionneurs, mécènes, professionnels du marché : banques, assureurs, fiscalistes, musées, centre d’art… 4

La formation de la valeur de l’art

La formation de la valeur de l’art Qu’est ce qui fait le prix? Valeur esthétique Effet de mode Authenticité L. de Vinci Livre le plus cher Codex Leicester : Etude sur les planètes. Notoriété de l’artiste  top des 100 « meilleurs artistes contemporains ». Conjoncture mondiale de l’offre et de la demande.

L’achat d’œuvre d’art est-il rentable ?

L’achat d’œuvre d’art est-il rentable ? Portrait du Docteur P. Gachet, peint par V. Van- GOGH 1890 8

Parmi les 10 peintures les plus chères du monde, toutes vendues à plus de 130 millions de dollars, figurent 3 toiles réalisées par des Français. 250 paul gauguin, nafea faa ipoipo (when will you marry ) 1892, vendu 300 millions de dollars, "Nafea faa ipoipo ?", de Paul Gauguin, est le tableau le plus cher du monde. Le tableau, "Nafea faa ipoipo" ("Quand te maries-tu ?"), peint à la fin du 19e siècle par le maestro de la couleur Paul Gauguin a dérobé le titre de tableau le plus cher du monde aux "Joueurs de cartes", réalisé à la même époque par un autre Français, Paul Cézanne. L'œuvre de Gauguin a été adjugée en février 2015 à 300 millions de dollars à la richissime famille de l'émir du Qatar, chuchotent les indiscrets. C'est plus de 40 millions de dollars de plus que le prix auquel avait été cédée la toile de Cézanne en 2011. Enfin, l'une des toiles, car il existe pas moins de 5 versions du célèbre tableau, toutes accomplies entre 1891 et 1895. Les quatre autres sont exposées à la Fondation Barnes (Philadelphie), au Metropolitan Museum (New York), à la Courtauld Gallery (Londres) et, plus près, au musée d'Orsay (Paris).

Biens collectifs constituent les legs pour les générations futures. Les musées et le patrimoine (gestion et préservation) le paradoxe de la valeur Biens collectifs constituent les legs pour les générations futures. Seul l’état est à même de conserver notre patrimoine. Représentent un poids symbolique.

Les monuments historiques et les coûts induits Contribution de l’entretien (impôts) repartit sur l’ensemble des citoyens. En France, On s’est polariser sur la conservation du patrimoine. L’investissement culturel fait partie de l’aménagement du territoire. Participe à une politique touristique censé enrichir les régions enclavées en terme d’économie, Caractère de biens collectifs à transmettre aux générations à venir.

Les monuments historiques

Les dérives de l’intervention publique L’intervention de l’Etat démocratise l’accès à la culture. Chenonceau propriété de la famille Menier accueille près d’1 million de visiteurs, avec 50 salariés en haute saison, l’Etat contribue à l’entretien du château. Rôle public de l’Etat d’informer sur la qualité des biens(réglementation des marchés de l’art et des garantie. ) par des règles et des norme de la valeur En France, le théâtre vit essentiellement de subventions publiques, tout comme la musique, l'art lyrique et chorégraphique.

Conclusion L’art est-il un placement financier ? Le + rentable ? Le + sûr ? L’Art moderne atteint des sommets. Globalisation de l’art = acheteurs milliardaires en Fiscalité adaptée à tous les pays du monde. Rentabilité + forte que celles des autres marchés en panne.

Rappelons les 3 marchés ; LA DATION EN PAIEMENT La dation est un mode de paiement exceptionnel qui permet de s’acquitter d’une dette fiscale par la remise d’œuvres d’art, livres, objets de collection, documents, de haute valeur artistique ou historique. C’est un système équitable qui permet au contribuable d’éteindre sa dette et à l’Etat d’enrichir les collections publiques. Rappelons les 3 marchés ; 1er Le marché qui regroupe les peintures de bonnes factures = public large avec une production abondante. 2ème marché des œuvres classés, valeurs sûres, offre restreinte (plus open sur les œuvres contemporaines avec leur cotation façon CAC40. 3ème marché effet de mode, médiatique des grandes expo. Galerie et maisons d’enchères se partagent le marché : communauté de goût et d’intérêt. Prix des œuvres, il y a des variations, effet un yoyo des valeurs au gré des spéculations et des crises du marché. Mais le prix d’1 œuvre est fct de sa qualité (subjective) et de sa rareté. Le côté irrationnel serait le coup de cœur.