CHANGEMENTS CLIMATIQUES Bouleverser le cycle du carbone
Changements climatiques 1- Cycle du carbone a) Une usine de recyclage efficace depuis des millions d’années b) Apport anthropogénique au cycle du carbone 2- Cycles climatiques (les glaciations) a) La climatologie ou la météorologie… b) Effet de serre (normal ou pas?) 3- Les changements climatiques a) Causes et conséquences des changements climatiques b) Le carbone dans mon quotidien !
1- Cycle du CARBONE Apport anthropogénique au cycle de carbone Pétrole et Gaz naturel
2- Cycles climatiques Schéma des principaux ensembles de la Terre. Biosphère = la vie et ses cinq grands règnes ; Atmosphère : l’enveloppe gazeuse, ses nuages, ses vents, ses pressions, etc. ; Lithosphère : l’écorce terrestre, ses reliefs, ses marges tectoniques, ses mouvements, etc. ; Hydrosphère : l’eau des lacs, rivières, mers, océans, la vapeur d’eau et la glace (cryosphère). Les couleurs du globe central correspondent aux quantités de chlorophylle des terres et des mers (remarquez les forêts comme l’Amazonie et les eaux froides riches en phytoplancton du Nord).
Climato ou Météo? Différentes méthodes pour inférer l’histoire du climat avant qu’il n’ait été observé par des mesures directes. Les carottes glaciaires : remontent jusqu’à 110 000 ans au Groenland, 750 000 ans en Antarctique. Donnent des indications sur les précipitations annuelles, les températures (ratio d’oxygène), la composition atmosphérique, l’activité volcanique et le régime des vents. La dendroclimatologie : remonte jusqu’à 11 000 ans en Europe et 9 000 ans en Amérique. L’arbre vivant le plus vieux fait 4 770 ans (dans les Monts Blancs de Californie). L’étude des cernes de croissance donne des indications détaillées sur le régime des précipitations, les période d’ensoleillement, la longueur des saisons et la fertilité des sols du passé. Étude des coraux : Donnent des indications sur la température des eaux, le niveau des mers, la composition chimique des océans. Ces données sont précises mais courtes en durée (la vie d’un corail). Elles sont aussi limitées aux eaux chaudes, là où prolifèrent ces animaux.
2 b) Expliquer ce qu’est une serre et comment cette analogie s’applique au système terrestre. Crédit : Yann Arthus-Bertrand
Quelques degrés… Quelle différence? La différence entre l’effet de serre « naturel » et l’effet de serre en partie causé par l’activité humaine (industries, utilisations des sols, transports, consommation, etc.). L’émission des gaz à effet de serre (GES) accentue la rétention thermique de l’atmosphère. Quelques degrés… Quelle différence? Crédit : Fondation Nicolas Hulot
La différence entre l’effet de serre « naturel » et l’effet de serre en partie causé par l’activité humaine (industries, utilisations des sols, transports, consommation, etc.). L’émission des gaz à effet de serre (GES) accentue la rétention thermique de l’atmosphère. Crédit : Fondation Nicolas Hulot
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Y a-t-il vraiment un lien entre température et carbone atmosphérique?
Crédit : GRIDA Arendal Important de remarquer que peu importe la divergence des hypothèses pour le futur, TOUTE la communauté scientifique s’accorde pour dire qu’il y aura augmnetation.
Pas que le CO2 Page disponible sur le CD en PDF pour impression. Données : WRI 2005
Les principaux secteurs d’émission des gaz à effet de serre (GES) à l’échelle mondiale. La somme n’équivaut pas à 100%. Il s’agit seulement des quatre grands secteurs…
Diapositive parlant d’elle-même Diapositive parlant d’elle-même. Les pays les plus populeux ne sont pas nécessairement les plus grands émetteurs. Les émissions per capita diffèrent grandement selon les pays et les économies nationales. Source : WRI – World Resources Institute
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Carte du Québec (Canada).
L’avancement de l’eau de mer a des conséquences importantes sur les réserves d’eau douce et sur les territoires habitables. Les îles n’ayant pas beaucoup d’altitude seront les premières victimes.
On ne peut être en santé dans un environnement qui ne l’est pas… Crédit : NASA/Earth Observatory – Science Photo Library - USGS
L’animal éponyme de l’Arctique est menacé d’extinction à l’état sauvage. L’Arctique n’est pas un continent : la disparition des glaces signifie une extrême fragmentation de l’habitat de l’ours polaire. D’autres animaux, endémiques ou migrateurs, sont également très vulnérables à ces changements, notamment les baleines, les oiseaux et les mammifères du Nord. Crédit : National Geographics
Cette image parle d’elle-même. Crédit : SVS/NASA
L’année 2005 détient le record de la surface glaciaire arctique la plus réduite de l’histoire. Avec un déclin de 9,8 % par décennie, la calotte arctique de septembre 2005 (la période la plus chaude de l’Arctique) était de 1,3 millions de km2 plus petite que la moyenne de 1979-2000, une surface équivalente à la taille du Pérou. Crédit : SVS/NASA
Crédit : Environnement Canada
Houston, Texas Une des grandes villes américaines, en plein Texas, berceau de l’industrie pétrolière.
Houston, Texas … et un épisode de smog (contraction des mots « smoke » fumée et « fog » brouillard), symbole contemporain de la pollution générée par l’humanité industrieuse. Le smog est issu du gaz d’échappement des voitures, de la combustion de charbon, des pesticides, des solvants, des rejets industriels d’usines, etc. Montréal est particulièrement affectée par ces épisodes, notamment parce qu’elle se situe dans un corridor favorable à l’occurrence de ce phénomène qui peut être grave pour la santé publique. Environnement Canada estime que 60% des épisodes de smog de Montréal est dû aux émissions extérieures (de villes comme Toronto, Chicago, Boston, Détroit).
Glacier Carrol, ALASKA, 1906. Un glacier du parc « Glacier Bay National Monument », situé en Alaska, non loin de la frontière canadienne avec le nord de la Colombie-Britannique. Depuis 1993, on note une augmentation de la fréquence des séismes dans cette région. Parce que les glaciers se retirent peu à peu, l’écorce terrestre, délivrée de ce poids colossal, remonte : c’est l’ajustement isostatique de l’écorce. Crédit : USGS/NASA
Glacier Carrol, ALASKA, 2003. Un glacier du parc « Glacier Bay National Monument », situé en Alaska, non loin de la frontière canadienne avec le nord de la Colombie-Britannique. Depuis 1993, on note une augmentation de la fréquence des séismes dans cette région. Parce que les glaciers se retirent peu à peu, l’écorce terrestre, délivrée de ce poids colossal, remonte : c’est l’ajustement isostatique de l’écorce. Crédit : USGS/NASA
Glacier Muir, ALASKA, 1899. Un glacier du parc « Glacier Bay National Monument », situé en Alaska, non loin de la frontière canadienne avec le nord de la Colombie-Britannique. Depuis 1993, on note une augmentation de la fréquence des séismes dans cette région. Parce que les glaciers se retirent peu à peu, l’écorce terrestre, délivrée de ce poids colossal, remonte : c’est l’ajustement isostatique de l’écorce. Crédit : USGS/NASA
Glacier Muir, ALASKA, 2003. Un glacier du parc « Glacier Bay National Monument », situé en Alaska, non loin de la frontière canadienne avec le nord de la Colombie-Britannique. Depuis 1993, on note une augmentation de la fréquence des séismes dans cette région. Parce que les glaciers se retirent peu à peu, l’écorce terrestre, délivrée de ce poids colossal, remonte : c’est l’ajustement isostatique de l’écorce. Crédit : USGS/NASA
Greenpeace
Ce n’est que depuis quelques années qu’il est possible pour la navigation de passer par le nord du continent américain.
TOUJOURS PLUS D’ÉNERGIE DANS LE SYSTÈME… Plus d’énergie dans le système signifie des événement météorologiques plus puissants!
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Le Groenland : épaisseur moyenne des glaces : 1 700 m Le Groenland : épaisseur moyenne des glaces : 1 700 m. Volume des glaces : 2,6 millions de km3. Renferme 10 % des eaux douces du globe. Le Groenland fond rapidement comparativement à l’Antarctique (l’hémisphère nord se réchauffe plus rapidement que l’hémisphère sud). Si le Groenland fondait totalement, les eaux nouvelles ainsi injectées dans l’océan mondial le ferait monter de 6-7 mètres.
Données : Environnement Canada 2005
Crédit : Tomoyuki Uchida
Un peu de sociologie : On sait que vous savez quoi faire… Pourquoi vous ne le faites pas ? Enquête auprès de vos proches 1- Posez des questions en prenant des notes : Êtes-vous préoccupé(e) par les changements climatiques? Quelles solutions connaissez-vous pour améliorer la situation? Pourquoi n’appliquez-vous pas toutes ces solutions? (Suite à l’entrevu, profitez-en pour leur donner des pistes de réflexion!) 2- Répéter avec une deuxième personne d’une autre génération 3- Faites un compte-rendu de vos deux entrevues Noms et dates Résumé en ½ page des points 1a, 1b et 1c pour la personne 1 puis la personne 2.
Un merci spécial à GLOBAÏA pour la majorité des images de cette présentation. La campagne de la Fondation David Suzuki illustre de manière ludique les changements qui s’annoncent pour le Canada. Les glaces et glaciers des Rocheuses, toujours en retrait, finiront par disparaître. Des régions où les pluies abondent pourraient se retrouver plus sèches, voire traverser des sécheresses, si les régimes atmosphériques se modifient. Les Grands Lacs et les Prairies verraient ainsi leurs écosystèmes et leurs états généraux bouleversés du tout au tout. Quant au Grand Nord, nous venons d’en parler abondamment.