La seconde guerre mondiale
L’armement
Le Messerschmitt Bf 109 est un chasseur monomoteur monoplace allemand conçu dans les années 1930 par l'ingénieur allemand Willy Messerschmitt. À la suite de sa participation à la guerre d’Espagne, le Bf 109 fut remotorisé par un moteur Daimler Benz pour pratiquer plus efficacement les nouvelles tactiques de combat aérien qu'il avait permis de mettre au point. La première partie de la Seconde Guerre mondiale vit une domination sans partage de cet avion et de sa doctrine d'emploi.
Stuka est l'abréviation du mot allemand « Sturzkampfflugzeug » — composé de trois mots : Sturz « chute » Kampf « combat » et Flugzeug « avion » soit en français « avion de combat en piqué » ou «bombardier en piqué ».
La population vivant l’exode sur les routes encombrées vécut la terreur particulièrement traumatisante qu'infligeait le bombardier en piqué le plus répandu de la Luftwaffe de 1940, le Junkers Ju87. Les sirènes attachées à l'appareil, se mettant à hurler lors du piqué, sont particulièrement associées à la terreur qu'inspirait cet avion aux populations.
Pendant la seule Bataille de Dunkerque, nos alliés perdirent 29 de leurs 40 destroyers et 89 navires marchands uniquement du fait de cet avion. C'est un sacré "rendement" !
Ce cliché, pris depuis le cockpit d’un Stuka lors de la campagne de France (10 mai-22 juin 1940), illustre bien la technique d’attaque des Stukas : ils opéraient en escadrilles d’une trentaine d’avions répartis en plusieurs ensembles. Cet appareil a largué ses bombes : les casiers situés sous les ailes et sous le carénage sont vides. À l’arrière-plan apparaissent les autres bombardiers de ce petit groupe qui rentre sans doute d’une attaque.
Voici la technique employée par les pilotes de Stuka pour bombarder leurs objectifs avec la plus grande précision possible : l’avion s’incline vers le sol selon un angle d’environ 70°, plonge vers sa cible, ralentit grâce à des aérofreins, puis largue ses bombes (en général, une bombe de 500 kg, comme c’est le cas ici, ou des bombes de 250 et de 50 kg), avant de reprendre rapidement de l’altitude.
Un Ju 87B allemand larguant ses bombes.
Une formation de Ju 87B survole la Pologne, en septembre 1939
Un chasseur de chars Junkers Ju 87G Stuka armé de canons antichars Bordkanone de 37 mm sous les ailes, sur un aérodrome en Union soviétique occupée, en cours de démarrage à l'aide d'une manivelle, le 21 juin 1943. Le Bordkanone BK 37 pouvait être attaché sous les ailes ou sous le fuselage de l'appareil en tant que pod indépendant, autonome avec un magasin de 12 coups. Il tirait des obus constitués d'un noyau dur en tungstène ou bien des obus explosifs de calibre 37x263B mm à 160 coups par minute.
L’armement Côté alliés
Le Dewoitine D.520 est un avion de chasse français de la Seconde Guerre mondiale, réputé de nos jours comme le meilleur que la France ait pu aligner contre l‘Allemagne lors de la bataille de France. Le D.520, dont le premier exemplaire fut produit en novembre 1939. Son armement était constitué de 4 mitrailleuses MAC34 Mod39 logées dans les ailes, pourvues chacune de 675 munitions. Un canon de 20 mm Hs404 était aussi présent, pouvant tirer 60 coups. Le canon tirait à travers l'axe d'hélice. Un peu moins rapide que son adversaire le Messerschmitt Bf 109, il était par contre plus maniable. C’était l’un des seuls appareils français de la seconde guerre mondiale pouvant néanmoins rivaliser avec le Bf 109.
Le Supermarine Spitfire (en anglais cracheur de feu, mais aussi au sens figuré soupe au lait ou mégère, d'où dragon également) est l'un des chasseurs monoplaces les plus utilisés par la RAF et par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Hawker Typhoon était un avion de chasse britannique monoplace produit par la société Hawker Aircraft à partir de 1941. Destiné à remplacer le Hawker Hurricane dans son rôle d’intercepteur, il devint l'un des meilleurs chasseurs-bombardiers de la Seconde Guerre mondiale.
Le Republic P-47 Thunderbolt fut l'un des chasseurs américains les plus importants de la Seconde Guerre mondiale, et l'un des avions les plus produits de tous les temps avec plus de 15 000 exemplaires construits. Il faut remplacé dans son rôle d'escorteur par le P-51 Mustang qui avait un rayon d'action suffisant pour suivre les bombardiers américains sur tout le territoire allemand. Republic P-47 Thunderbolt P-51 Mustang
North American B-25 «Mitchell» Bombardiers canadiens « Mitchell » en mission au-dessus de l’Allemagne.
L'Iliouchine Il-2 Chtourmovik (ou Sturmovik) était l'un des meilleurs avions d’attaque au sol de la Seconde Guerre mondiale et il fut produit par l‘URSS en grande quantité : plus de 36 163 exemplaires. Sur 36 000 avions construits, 10 000 ont été abattus en 4 ans, soit ~30 % de pertes
Les bombardements Côté alliés
Londres – septembre 1940
Londres septembre 1940
Pearl Harbour, un tournant dans l’histoire 7 décembre 1941
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Alliés Anglo-Saxons ont utilisé principalement la méthode du tapis de bombes. Pour avoir une idée du "rendement" de ce système, il faut savoir que 2 700 000 tonnes de bombes furent lâchées sur l'Europe. Cela fut réalisé au prix de 40 000 bombardiers abattus ou irréparables. Dans le même temps 7 500 000 Allemands devinrent des sans-abris et 1 080 000 victimes civiles furent atteintes dont 305 000 tués.
Le bombardement de Cologne dans la nuit du 30 mai 1942 représente un tournant dans la guerre. C’est la première fois qu’une ville allemande subit une attaque massive. C’est le début de la guerre des villes : une offensive de trois ans sur les plus grandes villes allemandes, où vivent vingt-deux millions de personnes. Fin 1944, l'objectif est enfin atteint : en désorganisant la production et en coupant les voies de communication, les bombardements ont considérablement gênés le ravitaillement et le rééquipement des armées.
Lübeck – 29 mars 1942
Cologne subira 7 raids aériens – 9 juin 1942
Hambourg, juillet 1943, opération Gomorrhe 45 000 personnes tuées
Centre ville de Hambourg après les raids
des tempêtes de feu causées par les bombes incendiaires. 9000 tonnes de bombes 45 000 morts des tempêtes de feu causées par les bombes incendiaires.
Cologne, mars 1945
Dresde, après le bombardement en 1945
Duisburg, mars 1945
Minsk, 1945
Saint-Nazaire, peu après la libération
Brest, fut pratiquement détruite
Calais, fut quasiment détruite, puisque sur 17700 immeubles, seuls 860 restaient intacts. Le port, quant à lui était totalement inutilisable.
Il ne resta rien du Havre
Les grandes batailles
Bataille de Dunkerque - 1940
Bataille de L’Angleterre - 1940
Bataille d’El Alamein - 1942
Bataille de Stalingrad - 1942
Bataille de Koursk - 1943
Bataille de Normandie - 1944
Bataille des Ardennes - 1945
Bataille de Berlin - 1945