Le théâtre romantique La Bataille d’Hernani
Le théâtre classique l’apogée de la perfection (théorie et pratique) Etroitesse des règles Versification française: alexandrin doit être respecté 3 unités: temps, lieu et action; 4e: ton La vraisemblance: le général, devenu artificiel Les bienséances: action est hors scène, pour écarter tout ce qui est violent, vulgaire ou choquant
La pérennité des débats La querelle des anciens et des modernes (17e – 18e) Un genre en crise; une littérature basée sur les modèles d’une autre époque
Le drame romantique Les règles sont une contrainte à l’imagination, au génie, à l’inspiration Influence du mélodrame et le théâtre de boulevard: action, même violente, sur la scène des événements extraordinaires beaucoup de décors et de déguisements Le mélange des contraires: le comique et le sérieux
L’élargissement du goût Sujets tirés de l’histoire nationale Influence de Shakespeare: mélange du sublime et du grotesque. Grand succès à Paris pendant les années 1820
Le Drame romantique (Hugo: préface de Cromwell) Désir d’une vérité historique, d’une vraisemblance psychologique Les unités sont invraisemblables, impossibles Hugo veut montrer des grandes idées philosophiques, de grands problèmes humains; beaucoup de personnages
Le souci du “vrai” Besoin de contrastes: “le laid existe à côté du beau”; besoin de varier le ton Personnages: des personnes vraies, non des héros artificiels complexes, nuancés, mélange du bien et du mal L’étude du caractère doit être le sujet du drame
La «Bataille» d’Hernani 25 février 1830 Une claque jeune et enthousiaste L’horreur des classiques, les «têtes chauves» Les débats ont continué pendant des semaines
“Si le drame avait eu six actes, nous tombions tous asphyxiés.”
Les satires abondent