Visite au cœur de l’usine BUGATTI Montage de la Chiron

L'usine de fabrication de la Chiron, appelée « Atelier », s'étend sur plus de 1 000 m2. Inaugurée en 2005, elle est de forme ovale, comme le logo de la marque.

La nouveauté la plus importante de l'usine est sans conteste son revêtement. Celui-ci est composé de résine d'époxy, un matériau qui permet de dissiper les charges électrostatiques.

Lorsqu'un nouveau véhicule a été doté d'un espace de production, les différents composants peuvent alors être commandés aux fournisseurs.

Le moteur de la Chiron (ici à l'image) développe 1 500 ch, soit 300 ch de plus que sa devancière, la Veyron !

Cette puissance est rendue possible grâce notamment à l'utilisation de 4 turbocompresseurs

au monteur lorsque le serrage a atteint le couple adéquat. ici pas de robots, les seules assistances électroniques utilisées sont ces stations de vissage. Elles signalent au monteur lorsque le serrage a atteint le couple adéquat.

Dans la deuxième zone de production, l'énorme moteur de 628 kg est assemblé au châssis.

Pendant que le montage de la partie arrière est effectué, la monocoque et la partie avant sont assemblées entre elles.

Ici, vous ne trouverez pas de chaînes de montage ou de robots comme dans une usine traditionnelle. On est plus proche d'un stand de Formule 1 que de l'usine de production de masse.

Deux équipes de trois personnes travaillent au montage du châssis

Pour encaisser les 1500 ch de la Chiron, un nouveau banc dynamométrique a dû être développé.

L'énergie excédentaire dégagée par le W16 est ensuite redirigée vers le réseau électrique de la ville.

Avec 23 teintes et 8 variantes de fibre de carbone, vous avez l'embarras du choix pour la carrosserie de votre Chiron.

Pour l'habitacle, la tâche sera encore plus ardue avec pas moins de 31 couleurs de cuir, 8 teintes d'Alcantara, 30 couleurs pour les coutures, 11 pour les ceintures, et 18 pour les moquettes !

Non, ceci n'est pas le lavage de la voiture avant sa livraison, mais un test hydraulique. La voiture est ainsi exposée pendant 30 minutes à une pluie comparable à celle des moussons.

Ensuite, la Chiron est recouverte d'un film résistant aux gravillons afin de pouvoir réaliser un test routier sans craindre d'abimer sa carrosserie. La pose de ce film dure à lui seul une journée complète.

La Chiron parcourt ensuite 300 km à travers les Vosges jusqu'à l'aéroport de Colmar afin d'utiliser la piste d'atterrissage de l'aéroport. Une nécessité pour atteindre les 250 Km/h en toute sécurité.

Si l'essayeur ne mentionne aucun souci à son retour à l'atelier, alors le feu vert est donné pour changer l'huile de transmission ainsi que les roues et le soubassement de la voiture.

Pour la peinture aussi, nous sommes loin de la voiture de Monsieur tout-le-monde. Jusqu'à huit couches peuvent être requises, et chaque couche est polie avant que la suivante ne soit posée.

Pour poser tous les éléments extérieurs sur le châssis, trois à quatre jours sont nécessaires. Un temps durant lequel tous les composants sont réglés avec précision afin d'être ajustés au millimètre près.

Un membre de l'équipe examine pendant plus de six heures les moindres détails de la voiture dans ce tunnel lumineux. Chaque exemplaire de la Chiron doit être livré avec une finition absolument irréprochable.

La production d'une Chiron dure environ deux mois La production d'une Chiron dure environ deux mois. Elle aura nécessité l'intervention de vingt collaborateurs, et l'assemblage d'environ 1 800 pièces.

Il en faut pas moins pour créer la supercar de série la plus exclusive du monde.

Texte et photos ont été pompées sur internet Diaporama à usage exclusivement privé Mars 2017