Le Régime Français Le Régime Français
Plan de rédaction Introduction (E. Chabot) 1-Commerce des fourrures et ses conséquences (S. Lamontagne) 1.1- Deux types de colonies 1.2- Mercantilisme 1.3- Compagnies à monopoles 2- Alliances avec les Amérindiens (A. Lafortune) 2.1- Algonquiens 2.2- Emprunts 3- Peuplement de la colonie 3.1- Peuplement entre les années c1600- 1663 (E. Chabot) 3.2- Peuplement et économie selon Jean Talon à partir de 1663 (E. Chabot) 3.3- Régime seigneurial (G. Béchard) 3.4- Établissement fondés en Nouvelle-France (G. Béchard) 4- Gouvernement royal (G. Béchard) 4.1- Structure (organigramme) 4.2- Rôles de l’église 4.3- Groupes sociaux Conclusion (G. Béchard) Mise en page Power Point : S. Lamontagne Retranscription des textes d’Esther à l’ordinateur et trouver des images pertinentes sur ses sections : A. Lafortune Retranscription du plan à l’ordinateur : A. Lafortune
Introduction 1534. Un territoire encore bien mystérieux, le Canada, accueille par son fleuve Jacques Cartier et son équipage. Une fois débarqué sur nos terres fertiles, Cartier prend possession, au nom de la France et de son roi François 1er, de cette Amérique déjà peuplée. Le Saint-Laurent était la meilleure voie de pénétration continentale possible et sa région en bordure (Basses-Terres du Saint-Laurent), la plus favorable pour la colonisation. Ce fut donc le début de l’implantation de la Nouvelle-France. À partir de ce moment, nous nous demandons comment la colonie a-t-elle évolué afin de créer une économie viable. Nous croyons que, pour s’y faire, les propriétés de la colonie sont passées du développement du commerce des fourrures à l’expansion sociale.
1.Commerce de fourrures et ses conséquences 1.1 À ses débuts, la Nouvelle-France n’avait pour but que d’exploiter les ressources de l’Amérique. Les habitants étaient peu nombreux et leur aménagement temporaire. La Nouvelle-France était donc une colonie-comptoir, contrairement à la Nouvelle-Angleterre qui visait plutôt le statut de colonie de peuplement. 1.2 Les richesses obtenues étaient ensuite exportées vers la France ou vers de quelconques acheteurs. L’économie de la colonie dépendait donc presque uniquement du troc et de l’exportation. Cette doctrine a pour nom le mercantilisme. 1.3 Le commerce des fourrures étaient très dominant dans les activités des colons français. On a donc confié à de grandes compagnies à monopole le pouvoir de gérer la colonie. Ils avaient le devoir de peupler le continent en échange d’une liberté totale sur le commerce des fourrures. Cependant, les compagnies priorisèrent d’avantage l’exploitation des fourrures. Ce qui engendra par la suite plusieurs troubles.
2. Alliances avec les amérindiens 2.1 Au temps de la Nouvelle-France, les Amérindiens étaient très présents sur le nouveau territoire. Les Français ont su tirer avantage de cette situation en créant une alliance avec les Algonquiens qui vivait dans le bouclier canadien. Ils faisaient du troc avec eux; par exemple, il était courant d’échanger des fusils contre des fourrures, même si cela était illégal selon les autorités françaises. En vivant proches des Algonquiens, les Français en sont venus à leur emprunter certaines choses. Au niveau alimentaire, le sirop d’érable, la cacahuète, l’haricot, l’orignal et le castor sont typiquement amérindiens. Il y a également certains fruits et légumes que les colons mangeaient, comme la pomme de terre, le piment, la citrouille, la tomate et le maïs, qui avaient été découverts grâce aux premiers habitants d’Amérique. Image provenant du logiciel ClickArt®
2. Alliances avec les amérindiens 2.2 Les Amérindiens avaient développé des techniques afin d’avoir une meilleure mobilité, s’adaptant aux conditions climatiques et géographiques. Ainsi, les coureurs des bois leur ont emprunté les canots d’écorces, les raquettes et les traînes; outils qui leur sont vite devenus indispensables pour se déplacer en Nouvelle-France. Les emprunts des Européens aux Amérindiens se sont faits à plusieurs niveaux, incluant celui des valeurs et des idées. Les Français, grâce à leurs alliers sauvages, ont développé le goût de l’aventure, de la vie sauvage et libre ainsi que des connaissances utiles au niveau de la traite des fourrures. Les Européens ont également apporté certaines choses aux Amérindiens, autant en alimentation qu’en maladies ou en objets utiles. Il reste que les Algonquiens ont sûrement été les plus désavantagés des ces échanges culturels, car ils sont devenus dépendants des colons et ont perdu leur mode de vie traditionnel. Image provenant du logiciel ClickArt®
3. Le peuplement de la colonie 3.1 Entre 1600 et 1663, on découvre que les compagnies à monopoles ont failli à leur devoir de peupler la Nouvelle-France. Évidemment, la fourrure a beaucoup plus de valeurs que le peuplement du territoire. Cette politique n’assurait malheureusement aucun espoir à long terme. Puis, en 1663, l’intendant Jean Talon annonce ses politiques de peuplements comprenant immigrations, primes de mariage et de natalité, etc. On offre dorénavant de payer les frais de traversée ainsi qu’un contrat de trois ans (nourrit, logé, habillé). On amène des orphelines de France, les Filles du Roi, exclusivement pour accélérer la procréation. Jean Talon implantera ainsi diverses tentatives visant à diversifier l’économie de la Nouvelle-France. On intensifiera les cultures de blé, lin, chancre, houblon et tabac. Il y aura par ailleurs la création d’industries : brasseries, tanneries, construction navale et gisements miniers. 3.2 Pour rentabiliser toutes ces nouvelles productions, le commerce triangulaire, qui consiste à un échange de produits (agricoles, industriels ou manufacturés) entre la France, la Nouvelle-France et les Antilles Françaises, fut établi (voir schéma du commerce triangulaire). Par contre, à long terme, ces débouchés commerciaux ne sont guère suffisants. Les seules industries qui persisteront sont celles de la construction navale, des Forges du Saint-Maurice. Talon. Théophile Hamel. Musée de la civilisation, dépôt du Séminaire de Québec, No 1993.16425 : Site Internet de Statistique Canada ; permission d’utiliser l’illustration à des fins éducatives.
Commerce Triangulaire
3. Le peuplement de la colonie 3.3 Le régime seigneurial est une nouvelle forme de distribution des terres. Il définit les rapports entre les seigneurs et leurs censitaires et son objectif est de promouvoir une colonisation systématique. Le censitaire qui a une terre dans la seigneurie doit verser le cens (une sorte d’impôts) au seigneur. Il a aussi des devoirs onéreux: droit de la commune, la rente, etc. En contrepartie, le seigneur a aussi des devoirs: tenir feu et lieu, payer la dîme à l’Église, etc. Par ailleurs, dans la seigneurie, le capitaine de milice doit contrôler le corps de milice, qui lui, se porte à la défense de la ville ou de la seigneurie où ils vivent. Le territoire d’une seigneurie est aménagé d’une manière bien particulière : les terre sont toujours longues et étroites et perpendiculaires aux cours d’eau, pour qu’il y ait le plus de personnes possible ayant accès à la voie d’eau. 3.4 Les principaux établissements fondés en Nouvelle-France sont Québec, Trois-Rivières, Montréal, Louisiane/Acadie.
4. Le gouvernement royal et la vie dans la colonie 4.1 Structure du gouvernement royal Le gouvernement royal entre en vigueur en 1663 et remplace les compagnies à monopole. Le gouverneur s’occupe de ce qui est en lien avec les guerres (responsabilités militaires et diplomatiques). L’intendant, quant à lui, s’occupe de l’administration et a des responsabilités économiques et sociales. L’évêque siège au Conseil souverain, qui a la fonction de cours de justice. En ce qui concerne le capitaine de milice, il fait appliquer les ordres du gouvernement dans chacune des seigneuries. Voici un organigramme du gouvernement royal:
4. Le gouvernement royal et la vie dans la colonie 4.2 Rôles de l’Église en Nouvelle-France L’Église s’occupe des écoles, des hôpitaux, de l’évangélisation et des missions. 4.3 Différents groupes sociaux dans la colonie En ville, on retrouve les grands marchands (grands négociants) qui sont les plus riches, les petits marchands et les artisans. En campagne, on retrouve les censitaires et les seigneurs. Les notaires, eux, officialisent tous les documents légaux.
Conclusion Finalement, comme vous avez pu le constater tout au long de ce travail, différentes étapes ont conduit la colonie de la Nouvelle-France vers une économie viable. Notre hypothèse s’avérait donc exacte, dans le sens où les priorités de la colonie sont passées du commerce des fourrures, très présent au début de la colonisation, à des tentatives pour favoriser l’expansion de la colonie. Bref, c’est ce régime français qui nous a conduit vers le régime britannique, puis vers la confédération et enfin vers la société que nous sommes aujourd’hui…