Pour réaliser un frottis de coccolithes (plaques calciques entourant les coccolithophoridés), il suffit de peu de sédiment. Si le sédiment est sec, gratter à l’aiguille lancéolée l’échantillon au dessus d’une lame mince. Si le sédiment est humide, prélever une pointe d’aiguille lancéolée de sédiment et la déposer sur une lame mince.
Ajouter une goutte d’eau et mélanger avec une agitateur inox ou une paille et étaler l’eau contenant le sédiment en faisant glisser l’agitateur tangentiellement à la lame.
Laisser sécher complètement sur une plaque chauffante (thermostat au minimum).
Monter ensuite entre lame et lamelle avec une goutte d’huile à immersion (pour conserver la lame, maintenir la lame sur la plaque chauffante et ajouter une goutte de résine de montage. Laisser cuire 30 secondes jusqu’à obtenir une consistance de sirop de sucre, placer une lamelle et laisser refroidir. Si la préparation est réussie, elle apparaît transparente).
L’observation se réalise au microscope à immersion avec la même huile que celle utilisée pour le montage entre lame et lamelle, en lumière analysée et polarisée. Le fond de la préparation apparaît noir, seules quelques structures cristallines sont éclairées : débris de cristaux variés et « cristaux organisés », les coccolithes. On reconnaîtra les coccolithes car leur organisation est telle qu’une croix noire est visible en lumière polarisée analysée (l’aspect de cette croix est un élément de détermination des différentes espèces).