INSUFFISANCE SURRENALIENNE LENTE

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Transcription de la présentation:

INSUFFISANCE SURRENALIENNE LENTE Dr ZAIOUA.A HMRUC 05/11/2018

PALN INTRODUCTION PHYSIOPATHOLOGIE CLINIQUE DIAGNOSTIC POSITIF DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE TRAITEMENT CONCLUSION

INTRODUCTION L’insuffisance surrénalienne est une pathologie rare mais potentiellement grave Pathologie chronique, la cause la plus fréquente est l’arrét d’une corticothérapie prolongée. C’ est la conséquence d’un déficit ± complet de la production et de la sécrétion des hormones du cortex surrénalien : glucocorticoïdes, minéralocorticoïdes et androgènes. Ce déficit peut être la conséquence d’une lésion touchant primitivement les deux surrénales (IS primitive)ou être secondaire à une atteinte du contrôle corticotrope d’origine hypothalamo-hypophysaire (IS secondaire ou corticotrope)

INTRODUCTION Le plus souvent d’installation insidieuse chez l’adulte, elle peut néanmoins se révéler sur un mode aigu, situation plus fréquente chez l’enfant. Dans tous les cas, l’insuffisance surrénalienne expose au risque de décompensation aiguë, complication majeure engageant le pronostic vital et dont il faut prévenir la survenue. Si l’atteinte est primitive (surrénalienne), la carence en stéroïdes surrénaliens est globale : insuffisance surrénalienne dite « périphérique » ou maladie d’Addison. Dans le second cas, (atteinte centrale): insuffisance surrénalienne « centrale » secondaire à un déficit corticotrope, déficit en glucocorticoïdes et les androgènes uniquement; la sécrétion d’aldostérone est respectée

PHYSIOLOGIE

PHYSIOPATHOLOGIE Les signes cliniques et biologiques de l’insuffisance surrénalienne s’expliquent par le rôle des différentes hormones surrénaliennes: Le cortisol: sa sécrétion suit un rythme nycthéméral avec un nadir à minuit et pic vers 8 h stimulée par l’ACTH hypophysaire sur la quelle il exerce un feed back négatif. L’ACTH est sécrété en même temps que la MSH (qui stimule les mélanocytes) (précurseur = POMC) L’aldostérone : a une action essentiellement rénale, rétention sodée et excrétion de potassium, sous la dépendance de la rénine. Les androgènes surrénaliens: stimulés par l’ACTH, leur manque peut s’expliquer par une dépilation chez la femme.

PHYSIOPATHOLOGIE L’insuffisance surrénale est liée à une diminution ou une suppression des sécrétions hormonales de la corticosurrénale. On distingue -L’IS périphérique = maladie d’Addisson: (causes surrénaliennes) déficit en cortisol, androgènes et en aldostérone. les signes cliniques sont marqués (hypotension++) il existe une perte de sel et une tendance à l’hyperkaliémie. l’ACTH est élevé par perte du rétrocontrôle négatif expliquant la mélanodermie. -L’IS haute: (causes hypophysaires) la plus fréquente étant l’arrêt d’une corticothérapie prolongée, la sécrétion d’aldostérone est préservée expliquant un tableau moins sévère. L’ACTH est normale ou basse et le teint est pale.

SIGNES CLINIQUES Les symptômes et signes cliniques de l’insuffisance surrénalienne dépendent: -du caractère primitif ou secondaire de l’atteinte, -du degré du déficit sécrétoire, de la préservation éventuelle de la sécrétion minéralocorticoïde -et enfin du niveau de stress dans lequel évolue le patient. Le plus souvent, la symptomatologie s’installe de façon lente et insidieuse, et le caractère non spécifique des symptômes peut être à l’origine d’un retard au diagnostic.

INSSUFFISANCE SURRENALIENNE PRIMITIVE SIGNES CLINIQUES INSSUFFISANCE SURRENALIENNE PRIMITIVE Asthénie: constante c’est le signe le plus précoce modérée au lever, elle s’accentue dans la journée pour atteindre un maximum le soir et lors des efforts. Elle est classiquement physique, psychique et sexuelle Amaigrissement, anorexie; Nausées Hypotension artérielle: conséquence de l’hypovolémie liée au déficit en glucocorticoïdes et en minéralocorticoïdes surtout orthostatique (déplétion hydrosodée avec appétence pour le sel) Hypoglycémie: surtout si jeûne, efforts physiques prolongés ou de pathologies intercurrentes L’apparition de vomissement, diarrhée et douleur abdominale doit faire craindre l’insuffisance surrénale aiguë.

INSSUFFISANCE SURRENALIENNE PRIMITIVE SIGNES CLINIQUES INSSUFFISANCE SURRENALIENNE PRIMITIVE Mélanodermie: elle signe l’origine peripherique ++++ , ↑ POMC ,ACTH,MSH, et LPH; va stimuler la synthèse de mélanine: -prédomine dans les régions découvertes et exposées au soleil (visage, avant-bras, décolleté, mains), -les zones de frottements ou de flexion (plis palmaires, coudes, genoux, col de chemise, ceinture), -les régions normalement pigmentées (mamelons, organes génitaux externes) -et enfin les cicatrices. -Au niveau des muqueuses: taches ardoisées Parfois: Syndrome dépressif Aménorrhée, dépilation axillaire et pubienne (femme ménopausée+++) Association à d’autres pathologies auto-immunes

SIGNES CLINIQUES MELANODERMIE

SIGNES CLINIQUES MELANODERMIE

INSSUFFISANCE CORTICOTROPE SIGNES CLINIQUES INSSUFFISANCE CORTICOTROPE les symptômes du déficit corticotrope sont communs à l’insuffisance surrénalienne primitive mais le tableau clinique est moins marqué: asthénie, amaigrissement, anorexie, hypoglycémies…. . Il existe néanmoins des différences fondamentales. L’absence de mélanodermie signe l’atteinte centrale ,remplacée par une dépigmentation se manifestant par une pâleur généralisée (sujets bruns, zones normalement pigmentées). Les manifestations hypoglycémiques sont beaucoup plus fréquentes ( l’enfant++) traduisant l’association du déficit en GH à celui de cortisol. La préservation de la sécrétion minéralocorticoïde: hypotension et troubles digestifs sont plus rares. Enfin, l’insuffisance surrénalienne centrale peut s’inscrire dans un tableau de panhypopituitarisme. Parfois même présence d’un syndrome tumoral hypophysaire

SIGNES BIOLOGIQUES NON SPÉCIFIQUES SPECIFIQUES désordres électrolytiques hyponatrémie et une hyperkaliémie (ISP) l’hypoglycémie à jeun anémie normochrome et normocytaire et lymphocytose SPECIFIQUES Le diagnostic de certitude repose sur le dosage des hormones surrénaliennes et de l’ACTH. Toutefois, il ne faut en aucun cas attendre les résultats pour débuter un traitement lorsqu’on suspecte une insuffisance surrénale.

DIAGNOSTIC POSITIF DOSAGES DE BASES Le dosage de la cortisolémie: entre 8 et 9 h du matin: -Un taux de cortisol< 83 nmol/l confirme le diagnostic IS. -Un taux de cortisol > 525 nmol/l infirme le diagnostic. -Dans tous les autres cas des tests dynamiques sont indispensables Le dosage de l’ACTH à 8 h pour différencier entre une IS primaire (ACTH ↑↑) et une insuffisance corticotrope (ACTH normale ou ↓) (niveau lésionnel). L’Aldostérone normale ou ↓en position couchée et surtout en orthostatisme contraste avec une rénine élevée dans l’insuffisance surrénale primaire. Dans l’insuffisance corticotrope (secondaire), rénine et aldostérone sont normales.

DIAGNOSTIC POSITIF TESTS DYNAMIQUES Le test au synacthène (ACTH synthétique )++++: (dgc positif). Injection IM ou IV de 0,25 mg de synacthène, cortisol plasmatique à T 60 min: Le test est positif si la cortisolémie > 550 nmol/l: Une réponse insuffisante lors du test affirme l’insuffisance surrénale Une réponse normale élimine une insuffisance surrénale périphérique. lorsqu’on évoque l’insuffisance corticotrope le test peut être faussement normal dans 10 % des cas. lorsque la suspicion clinique est forte, il faut compléter par les autres tests. Hypoglycémie insulinique (niveau lésionnel) -Considérée comme étant le test de référence, elle permet d’apprécier la réponse de l’axe corticotrope au puissant stress induit par l’hypoglycémie. -Il est contre-indiqué chez les personnes âgées et les patients aux antécédents coronaropathie et AVC ou épileptiques et si insuffisance surrénale peripherique -de moins en moins utilisé (déficit corticotrope partiel). Test à la Métopirone®(niveau lésionnel) Il explore l'ensemble de l’axe corticotrope par inhibition de la 11b-hydroxylase , enzyme qui assure la dernière étape de synthèse des glucocorticoïdes. Contre-indiqué aussi si ISP (risque de décompensation)

DIAGNOSTIC POSITIF Tests d’exploration permettant de préciser le niveau lésionnel de l’insuffisance surrénalienne. CRH : corticotropin-releasing hormone ; AVP : arginine vasopressine ; SMS : somatostatine ; R : récepteur stéroïdien.

DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE A/ INSUFFISANCE SURRENALE PERIPHERIQUE 1. Insuffisance surrénale auto-immune: rétraction corticale +++ 80% des causes périphériques F>H, sexe ratio: 3/1, isolée ou associée à d’autres MAI: Thyroïdite de Hashimoto (syndrome de schmidt) PEA de type 1: AR, mutation de AIRE (hypoparathyroidie, candidose, insuffisance surrénale et plus rarement hépatite chronique, hypogonadisme, vitiligo, alopécie, maladie de Biermer, diabète, hypothyroïdie, maladie cœliaque) PEA de type 2: AD, (hyper ou hypothyroïdie, diabète et plus rarement insuffisance surrénale, myasthénie, vitiligo, alopécie, maladie de Biermer)

DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE A/ INSUFFISANCE SURRENALE PERIPHERIQUE 2. Tuberculose bilatérale des surrénales++++ 3. Infection par VIH, mycosiques 4. Causes vasculaires: thrombose, hémorragie , nécrose des surrénales lors d’un état de choc 5. Iatrogène: surrénalectomie bilatérale, OP’DDD, Kétoconazole 6. Maladie infiltrative: sarcoïdose, amylose 7. Métastases bilatérales: cancer du poumon, rein, ORL 8. Tumeurs primitives bilatérales: lymphome, 9. Causes génétiques: - Adrénoleucodystrophie -Bloc enzymatique (Hyperplasie congénitale des surrénale) 10.Tres rares: hypoplasie congénitale des surrénales (mutation de DAX1), mutation inactivatrice du récepteur de l’ACTH

DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE B/INSUFFISANCE CORTICOTROPE 1. Interruption d’une corticothérapie prolongée+++ 2. Tumeur de la région hypothalamo-hypophysaire 3. Atteinte auto-immune (hypohysite) 4. Granulomatose (sarcoïdose) 5. Traumatisme 6. Nécrose brutale à l’occasion d’un choc hypovolémique dans le post-partum (syndrome de sheehan) 7. Chirurgie hypophysaire 8. Radiothérapie

TRAITEMENT Rappelant que le traitement doit être débuté sans attendre les résultats des dosages hormonaux la prise en charge comprend 4 volets: Traitement substitutif Traitement étiologique Education thérapeutique Surveillance Traitement de l’insuffisance surrénalienne aiguë: (voir TD) 03 volets : - compensation des pertes hydroélectrolytiques, -instauration d’une substitution en glucocorticoïde (IV puis per os) -traitement le cas échéant de l’affection responsable de la décompensation

TRAITEMENT Traitement substitutif à vie+++ Glucocorticoïde: -Hydrocortisone cp à 10 mg: 20 à 30 mg/j en 2 à 3 prises. -2/3 de la dose le matin et le 1/3 restant repartit dans la journée -Passer la voie parentérale (HHC) si décompensation ou vomissements. Minéralocorticoïde: -Fludrocortisone: 50 à 150 µg/j en 1 à 2 prises (décompensation++) -pas systématique, surtout si IS primitive, inutiles si insuffisance corticotrope Traitement étiologique: tuberculose, métastase, autres infections, sarcoïdose,..

TRAITEMENT Education thérapeutique+++++ Régime normosodé Traitement vital et à poursuivre à vie (surtout si IS primitive) Régime normosodé Pas d’automédication (pas de laxatifs ou de diurétiques surtout) Doubler ou tripler la dose d’hydrocortisone en cas de fièvre ou de pathologies intercurrente extraction dentaire… et passer à la voie parentérale si stress plus intense (IDM ,chirurgie) Augmenter la dose en cas de grossesse (accouchement et post-partum immédiat) Connaitre les signes d’insuffisance surrénale aigue Avoir chez soi une ampoule d’hydrocortisone injectable 100 mg à injecter en IM en cas de vomissements ou de malaise ou d’autre signe de décompensation surrénalienne.) Porter sur soi une carte d’insuffisant surrénalien où les conseils sont mentionnés Prévenir tout médecin de sa pathologie et de son traitement.

TRAITEMENT Surveillance: Elle est surtout clinique pour adapter les doses on se base sur la sensation ou non de fatigue, le poids, la TA couché et debout. On recherche des signes de surdosages et de sous dosage biologiquement il faut vérifier la normalité du ionogramme sanguin.

CONCLUSION L’IS est rare mais potentiellement létale. L’insuffisance surrénalienne est suspectée sur le tableau clinique et biologique de base, puis affirmée par l’↓ de la cortisolémie à 8 heures et par l’insuffisance de son ascension lors du test au Synacthène®. Diagnostiquer une IS lente et savoir gérer l’arrêt d’une corticothérapie prolongée. le traitement reste basé sur la substitution en glucocorticoïdes et si nécessaire en minéralocorticoïdes, ainsi que sur l’éducation du patient. Identifier les situations d’urgence et prise en charge de l’IS aigue Education du patient vis-à-vis des situations de stress.

MERCI