Villerville est un village de Normandie, situé entre Trouville (6km) et Honfleur (9km). Le village s'honore de conserver son authenticité entre mer et campagne.​ Cette commune de près de 800 habitants a récemment obtenu la gratification de Village Fleuri. Villerville a la particularité d'être construit sur une falaise qui s'étend jusqu'à Trouville-sur-Mer. Village où il fait bon vivre, mais aussi village d'inspiration pour les artistes. En effet, Charles MOZIN, Ulysse BUTIN, Gabriel FAURÉ et Charles GOUNOD s’installèrent ici.​

Villerville est une agréable localité offrant une vue exceptionnelle sur l’estuaire de la Seine. En plus d’une plage de 4 km, vous y trouverez les falaises de Villerville / Trouville-sur-Mer, un espace naturel sensible départemental de 5,5 hectares comprenant des sentiers de promenade, des aires de jeux et de pique nique…

Le film « Un Singe en Hiver » fut tourné en grande partie à Villerville en 1962. Les Villervillais sont attachés à ce film et en sont fiers. Un hommage a été rendu en 2012, à l’occasion du cinquantenaire du tournage du film. Tous les ans, un feu d’artifice est tiré lors du dernier week-end d’octobre, comme dans le film. Les cinéphiles viennent aussi se promener sur les lieux du tournage toujours présents et signalisés par des totems .

Ce film fut tourné à Villerville, dans le Calvados, durant l'hiver 1962. Ce Cabaret Normand fait bien des envieux depuis que Bebel en a franchi les portes à l'occasion d'une rétrospective télévisée, en 2014, dans le décor mythique du célèbre film Un singe en hiver. Un singe en hiver eut fort à faire avec la commission de censure qui voyait dans le film une apologie de l'alcool. Outre les scènes dans lesquelles Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo apparaissaient ivres, le Ministère de la Santé s'offusqua .

Eglise Notre-Dame de l'Assomption de Villerville L'église de Villerville qui remplaça le premier sanctuaire de la paroisse date du 12ème siècle. De cette époque subsistent le clocher massif, solide, au toit en batière (toit à 2 pans inclinés); le choeur de d'édifice, en pur style roman. Elle fut agrandie en 1871 des deux chapelles et de la sacristie, mais il fallut encore 25 ans pour la transformer, et lui donner la curieuse silhouette qu'on lui a imposée aujourd'hui. Les travaux d’agrandissement s'achevèrent en 1900.

Le lavoir de Villerville date de la fin du XIXe siècle, lorsque le bourg se développe grâce à l'arrivée de touristes via l'essor du train. Jusqu'aux années 1830-1840, Villerville n'est qu'un petit bourg aux maisons faites en pans de bois, bordé par un ruisseau nommé le Douet Le lavoir a une architecture modeste typique du XIXe avec une charpente couverte d'ardoises reposant sur de larges pieds en fonte. Le toit fait le tour du lavoir et est ouvert sur la partie centrale, permettant ainsi de récupérer l'eau de pluie

Manoir de Laurent Ruquier

La commune a longtemps aussi été un village de pêcheurs qui, sur les « plattes de Villerville » (barques à fonds plats), allaient pêcher harengs, soles ou turbots. Une pêche dite « aux guideaux » se faisait au filet tendu sur la moulière. La pêche à pied était également pratiquée (moules, crabes, crevettes…), par les « picoteux » (femmes et enfants le plus souvent). Le produit de la pêche (moules notamment) était ramené à terre dans des charrettes dites « banneaux », tirées par des chevaux.

Installé à l’entrée de la ville depuis 1888, le calvaire doit subir des travaux de restauration, son socle en granit s’étant abîmé. En venant de Trouville, il est inratable. Le calvaire à l’entrée de la commune de Villerville est inscrit dans le paysage depuis 1888. « C’est un fleuron de notre patrimoine », note Michel Marescot, le maire. Mais il souffre des aléas du temps qui passe et des conditions climatiques. Son socle en granit s’est tassé et s’est dégradé. « À la suite d’un contrôle, il a été conclu que la consolidation du calvaire était indispensable ».

La Marine fait l'acquisition du terrain actuel en 1908 La Marine fait l'acquisition du terrain actuel en 1908. Sa construction débute en 1910 pour entrer en service en 1912. En 1940 le sémaphore est occupé par l'armée allemande. En 1977 il est rehaussé par l'actuelle chambre de veille panoramique. En 1981 il est aménagé des logements pour les guetteurs et un casernement pour le personnel du contingent

Belinda- Moriso Mondoune Fait le20 septembre 2018 Mondoune.guy@gmail.com