1.1.3. L’exemple de la sociologie de la déviance
1. L'approche individualiste La perspective somatique de Lombroso Déviance = rule-breaking Déviance = délinquance ( hétéronomie) L'exclusion comme mode de régulation sociale
2. L'approche relationnelle Déviance = rule-breaking Les carences de la socialisation primaire: les avatars du lien Indicateurs autonomes ( vs. hétéronomes): la conformité aux normes du groupe La rééducation et la psychothérapie comme remèdes
3. L'approche structurelle statique 1. La thèse de l'anomie: a) comme distance buts-moyens ( Durkheim, Merton, Cohen ) b) comme expression de loyautés conflictuelles (Lazarsfeld) c) comme carence de contrôle social 2. L’idée de l’apprentissage de l’autonomie et du test des frontières 3. La déviance comme dialectique entre conformité et rupture 4. La politique sociale comme remède
4. L’approche structurelle dynamique La « carrière de déviance »: a) L’impasse de l’analyse du passage à l’acte b) Repérage différentiel et effets du repérages (exclusion, renforcement) C) la déviance secondaire (apprentissage, reconstruction normative) Les remèdes: "radical non-intervention » (Schur)
Dans cette évolution de la sociologie de la déviance, on peut lire: Une méfiance croissante envers la « réification » Une prise en compte progressive de la distinction entre fonctions manifestes et fonctions latentes Une certaine prise de distance avec l’isomorphisme Une progressive appropriation conceptuelle