De nombreux enfants et jeunes immigrants et réfugiés sont exposés à des parasites intestinaux, soit dans leur pays d’origine ou dans un camp de réfugiés. Si la plupart de ces parasites disparaissent naturellement lorsque la personne retrouve des conditions de vie plus salubres, certains nécessitent des mesures particulières. Les enfants et jeunes réfugiés sont particulièrement vulnérables à la strongyloidïose et à la schistosomiase, deux maladies parasitaires. La strongyloidïose est causée par un parasite intestinal; elle se transmet habituellement par le contact avec des contaminants au sol. La schistosomiase est également causée par des vers parasitaires, mais elle se transmet plutôt par de l’eau contaminée. Ces maladies peuvent persister pendant plusieurs années, et peuvent causer de la douleur, et même la mort longtemps après que la personne se soit établie dans son nouveau pays. La strongyloidïose semble être plus prévalente chez les populations de réfugiés issus de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est, tandis que la schistosomiase est plus présente chez les migrants de l’Afrique. Il est difficile de détecter la strongyloidïose et la schistosomiase parce qu’elles peuvent être présentes malgré un dépistage négatif, et parce que la détection par microscopie des selles est difficile. L’analyse sérologique est beaucoup plus efficace pour détecter les parasitoses intestinales. Considérations Les lignes directrices canadiennes visant la santé des immigrants recommandent que les réfugiés récemment arrivés d’Afrique et d’Asie du Sud-Est subissent une analyse sanguine pour détecter la strongyloidïose, et que les réfugiés récemment arrivés d’Afrique subissent une analyse sanguine pour détecter la schistosomiase. Cliquer ici pour consulter les lignes directrices canadiennes visant la santé des immigrants.