LA FRATERNITÉ La trève de Noel de 1914
La fraternité Le mot vient du latin fraternitas, relation entre frères, entre peuples, lui même dérivant de frater, frère. La fraternité n’est pas seulement une valeur républicaine mais aussi une valeur humaine, morale et affective. Le mot fraternité peut indiquer: Le lien de parenté entre frères et sœurs Le lien de profonde amitié de ceux qui, sans être frères, se traitent comme frères. Une valeur fondamentale de la religion catholique La modalité d’un vivre humain
La fraternité est un lien fraternel et naturel qui contient une dimension affective liée au sentiment d’appartenance à la même espèce, l’humanité.
Et vous…? À quels mots pensez-vous quand on parle de fraternité?
Les mots de la fraternité VERBES SUBSTANTIFS Aider Empathie Acceuillir Différences Comprendre Solidarité Accepter Soutenir
La fraternité pendand la Première guerre mondiale: la trève de Noel de 1914
La trève de Noël de 1914 La Trêve de Noël est un terme utilisé pour décrire plusieurs brefs cessez-le-feu non officiels qui ont eu lieu pendant le temps de Noël entre les troupes allemandes, britanniques, belges et françaises lors de la Première guerre mondiale, sur le front franco-belge. DES SOLDATS ENNEMIS FRATERNISENT. CE SONT DES EXEPTIONS, MAIS DES EXEPTIONS SYMBOLIQUES.
Le jour de Noël, les hommes des factions rivales, sortent prudemment de leurs tranchées, pour aller à la rencontre de leurs rivaux. Dans le no man's land qui sépare les positions ennemies, les hommes se mettent dans un premier temps à inspecter les équipements de leurs adversaires. Ensuite de cela, ils s’échangent de rations, de chocolat, de cigarettes, de petits cadeauxils chantent ensemble des chansons de Noël. L’un des épisodes les plus réjouissants de ces trêves est un match de football joué dans le No man's land entre Britanniques et Allemands.
Comment a-t-il été possible? Derrière la haine causée par les conflits et alimentée par les idéologies, il n’y a que des Hommes. Ils partagent la même boue, le même froid, les mêmes douleurs. Une espèce de communauté de la souffrance se forme. Une situation difficile qui rend possible des actes de bonté ponctuels avant la suite des combats.
Quelques témoignages «La même communauté de souffrance rapproche les cœurs, fait fondre les haines, naître la sympathie entre gens indifférents et même adversaires. Français et Allemands se regardèrent, virent qu’ils étaient des hommes tous pareils.» « Que penser de ces manifestations d’amitié ? Je souhaite qu’elles soient sincères : ce serait preuve que tous sentent le besoin d’imposer une trêve à cette horrible guerre et qu’elle peut s’établir un instant par accord tacite ». «L'autre n'est plus un monstre et on sort pour se rencontrer entre les tranchées»
Joyeux Noël C’est un film de Christian Carion, sorti en 2005 ‘Joyeux Noël’ est un film français inspiré de la trêve de décembre 1914. Le film évoque la jeunesse des soldats qui s’entre-tuent dans les tranchées et l’absurdité du conflit à leurs yeux. La nuit de Noël 1914, la brutalité impitoyable des batailles fait place à la beauté des chants de Noël et les jeunes ennemis allemands, français et écossais fraternisent, au cours d’une brève et émouvante trêve de Noël. Ce film donne un message d’espoir. Pendant la guerre, tous les hommes ne sont pas des monstres.