PATIENT VIVANT DANS UN CONTEXTE DE VIOLENCE. TACHE Décrire les différentes formes de violence, les éléments biopsychosociaux qui permettent de les dépister.

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Transcription de la présentation:

PATIENT VIVANT DANS UN CONTEXTE DE VIOLENCE

TACHE Décrire les différentes formes de violence, les éléments biopsychosociaux qui permettent de les dépister et les techniques de communication à utiliser pour aider le patient à les identifier

OBJECTIFS Évoquer sur des signes physiques ou psychiques une situation de violence intra ou extra familiale Développer une démarche qui permet didentifier une situation de violence soupçonnée

DEFINITION Usage délibéré ou menace dusage délibéré de la force physique ou du pouvoir contre soi- même, contre une autre personne ou contre un groupe ou une communauté qui entraine ou risque fort dentrainer un traumatisme, un décès, un dommage moral, un mal-développement, une carence OMS, 2002

Pourquoi dépister ? Prévalence élevée: près dune femme sur 10 est victime de violence conjugale Répercussions: - physiques et mentales « les femmes victimes de violences conjugales consultent 5 fois plus leur MG que les autres » - sur la qualité de vie - sur les enfants « 3 à 11% des femmes enceintes ont subi des violences de la part de leur conjoint pendant leur grossesse » Le MG est linterlocuteur privilégié : « 24% victimes dagressions physiques se confient en premier lieu au médecin, avant la police (13%), la justice, les associations » (Rapport Henrion 2001)

E LE PATIENT PO Lésions traumatiques Plaintes gynéco Plaintes somatiques chroniques Répercussions psychologiques Mode de consultations (tardives, retardées, non honorées, répétées) Comportement « insecure » Facteurs de risque socioéconomiques âge ( ans), alcool, troubles de la personnalité, ATCD de violences vécues dans lenfance, contexte de séparation, enfants en bas âge, grossesse, personne handicapée dans la famille, faible revenu, chômage, échec au travail, représentations traditionnelles du rôle des deux sexes Spts chez lenfant ou le conjoint Des signes évocateurs

Mais un dépistage précoce difficile « les violences conjugales ne sont décelées par les praticiens que dans 5 à 12% des cas » JAMA 251 (24) 1984 Côté patient: - non spécificité des symptômes - visibilité faible - asymétrie - intensité relationnelle - évolutivité cyclique - ambivalence - méconnaissance - déni Côté médecin: barrières socioculturelles professionnelles légales et personnelles

Respecter le rythme du patient Informer de la confidentialité Des questions à poser en tête à tête La façon dinterroger: questions directes ou indirectes Le choix des mots Comment aider le patient à identifier la violence subie?