Les causes de la 2e GM et l’entrée en guerre du Canada Chapitre 5 – Partie 2

Les causes Les nouvelles dictatures totalitaires avaient des ambitions nationalistes à agrandir les territoires et accéder plus de ressources. L’Allemagne et l’Italie croient que les traités de la PGM étaient injustes En même temps, dans les autres pays, les gouvernements savent que les citoyens veulent éviter à tout prix une autre guerre

Les ambitions impérialistes d`Hitler : Quand Hitler prend pouvoir en 1933 son but est de nouveau faire de l`Allemagne une nation puissante en unifiant le peuple germanique et en reprenant les territoires perdus de la PGM. Il va occuper ou envahir plusieurs régions en violant la traité de Versailles mais la G-B et la France ne réagit pas en essayent de garder la paix : politique d’apaisement.

Mars 1936 : Occupation de la Rhénanie – zone à l’ouest qui a été démilitarisée et sous la protection de la France après la Traité de Versailles. Mars 1938 : Annexion de l’Autriche Octobre 1938 : Annexion des Sudètes (peuplé d’Allemands mais donné à la Tchécoslovaquie après la PGM) G-B et France portent plainte : Ils se rencontrent à Munich où Hitler promis de ne pas envahir la Tchécoslovaquie s`ils lui laissaient les Sudètes. Mars 1939 : Occupation de la Tchécoslovaquie, l’échec de la politique d’apaisement

Été 1939 : Hitler veut reprendre la Dantzig – une région donnant l’accès à la mer à la Pologne après la PGM mais devenu par après un État indépendant. Cependant, il doit envahir la Pologne pour le reprendre et s`il fait cela, l`Union Soviétique le verrait comme un menace. Mais en août 1939, Hitler signe un traité de non-agression avec Staline dans laquelle ils se mettent d`accord pour ne pas se battre entre eux et à partager la Pologne. Le 1e septembre 1939 : L’Allemagne envahit la Pologne. Cette fois, la G-B et la France réagissent immédiatement et déclarent la guerre le 3 septembre, 1939.

L`échec de la Société des Nations : Le but de la Société des Nations était de maintenir la paix mondiale mais elle échoue car elle était trop faible (manque les États-Unis) et car elle n’avait pas d’armée pour imposer ses décisions. 1- Le Japon envahit la Mandchourie en 1931. La Chine porte plainte. La SdN condamne les actions du Japon. Le Japon répond en quittant la SdN et continue son invasion en 1937 quand la Chine déclare officiellement la guerre contre le Japon.

2- Au printemps 1935 l’Italie attaque l’Abyssinie (Éthiopie) car elle veut aussi une colonie africaine pour accroître ses ressources. La SdN impose des sanctions économiques à l’Italie mais elles étaient inefficaces car elles n’incluaient pas le pétrole. La SdN espérait toujours qu’Italie les soutiendraient au cas d`une guerre contre l’Allemagne.

La réaction du Canada à la menace de guerre : Les Canadiens ne veulent pas risquer leurs vies dans une autre guerre européenne L`isolationnisme King savait que la conscription va seulement diviser les Canadiens encore une fois Peur que la guerre remet de nouveau le pays en dette

Les réfugiés juifs : Le Canada savait que les nazis tyrannisaient les juifs mais ils pratiquaient l’isolationnisme et voyait que ce qui se passait en Allemagne était un problème national qui ne les concernait pas. L’antisémitisme était courant au Canada pendant les années 30 et certains Canadiens soutenaient les dictateurs européens. En 1938 un ministre suggère de permettre 10 000 Juifs immigrer mais le Cabinet refuse cette proposition Il y avait toujours un manque d’emplois et l’immigration était très limitée

En 1939 un bateau, le Saint Louis a quitté l’Allemagne avec 907 juifs En 1939 un bateau, le Saint Louis a quitté l’Allemagne avec 907 juifs. Ils essayent de débarquer à Cuba, puis aux États-Unis, puis au Canada mais ils sont rejetés dans chaque port et doivent retourner en Allemagne où les passagers sont mis en camp de concentration. De nombreux Canadiens protestent l’antisémitisme : Cairine Wilson la 1e femme sénatrice, la communauté juive et les éditoriaux dans les journaux. Malgré tout, le Canada n’accepte que 5 000 réfugiés juifs entre 1933 et 1945

Le Canada entre en guerre Le Canada n’est plus obligé d’entrer en guerre avec la Grande-Bretagne mais nous étions de proches alliés. Le 8 septembre, King appel une réunion du Parlement. Il parle en faveur de la guerre et Ernest Lapointe, un ministre du Québec, en parle aussi en faveur. Cependant, Lapointe affirme que le Québec ne veut rien à faire avec la conscription alors King promet il ne fera pas recours à la conscription et il gagne le soutien du Québec. Le parti conservateur donne aussi son appui à King mais le chef du CCF, Woodsworth, était contre car il croit que la guerre ne règlera rien. Le 10 septembre 1939 la Canada déclare officiellement la guerre à l’Allemagne.

Mobilisation canadienne Le Canada n’est prêt pour la guerre – l’armée n’est que 4 300 hommes et on n’avait pas d’armes modernes Beaucoup de personnes se souviennent des horreurs de la PGM mais il n’est pas difficile à recruter des volontaires – 58 000 en septembre 1939 seulement. (liens avec la G-B et toujours pas beaucoup d’emplois) Au début on refuse les afro-canadiens mais bientôt ils sont acceptés dans l’armée de la terre et dans le corps des officiers Les Autochtones sont acceptés et se portent volontaires en plus grand nombre que tous les autres groupes – Thomas Prince, un Ojibway de Manitoba, devient un des Canadiens les plus décorés avec 10 médailles Les premiers soldats quittent Halifax le 10 décembre 1939

Le programme d’entraînement aérien du Commonwealth : Pour éviter la conscription, King espère que la contribution canadienne peut se faire plus sous forme de matériel et d’entraînement que de soldats. En décembre 1939 : Programme d’entraînement aérien du Commonwealth (PEACB) pour des pilotes de partout dans le Commonwealth. On construit des terrains d’aviation dans les Prairies et on remet les vieux avions en service. PEACB va former plus de 130 000 pilotes, navigateurs et mécaniciens et personnel de piste.

La guerre totale Gouvernement doit planifier et contrôler l’économie : C.D. Howe reçoit cette responsabilité Les entreprises doivent produire ce que le gouvernement ordonne : Vancouver fait des navires, Montréal des avions et constructeurs d’automobiles des véhicules militaires Création des sociétés de l’État pour produire plus de munitions Oblige les agriculteurs de produire du blé, du bœuf et du lait pour l’armée Le gouvernement contrôle les téléphones, le pétrole, l’uranium et même faisait des réserves de soie pour les parachutes.