Pince aorto mésentérique à propos de 03 cas S.SLAIKI, J.ZHAR,H. ELBOUHADOUTI, O. MOUAQIT, E.BENJELOUN, A.OUSADDEN, K. AIT TALEB.
Introduction Le syndrome de la pince aortomésentérique se définit par la compression extrinsèque de la troisième portion du duodénum entre l'artère mésentérique supérieure et le plan aortorachidien. Il s'agit d'un syndrome rare pouvant se présenter sous une forme aiguë ou chronique. Il existe des facteurs favorisants à connaître pour pouvoir évoquer le diagnostic. Son traitement est en premier lieu médical mais le recours à la chirurgie peut parfois s'avérer indispensable.
Matériels et Méthodes Etude rétrospective porter sur une durée de 7 ans au service de Chirurgie A du CHU Hassan II de Fès entre 2010 et 2017 permettant de colligé 03 cas
Image scanographique montrant syndrome de la pince mésentérique Résultat : Le syndrome de la pince mésentérique est une entité rare, d’ailleurs sur une durée de 7 ans on a pu colliger que 3 cas, tous de sexe masculin (ce qui etait contradictoire à la littérature ou la prédominance est féminine) avec des âges respectives de 25, 31 et 45 ans. Tous les 03 avaient des formes chroniques avec des troubles non spécifiques, épigastralgies et de vomissement et n’avaient aucuns facteurs de risque. Le diagnostic positifs était posés par la TDM abdominale pour les 03 patients qui avait permis de mesurer avec précision l’espace et l’angle aorto-mésenterique ; et le traitement était d’abord médicale avec échec chez les 03 patients puis chirurgicale ayant consisté pour 02 patients en une gastro entéroanastomose avec des suites postop simple et pour un patient en la réalisation d’un mésentère commun dont les suites post opératoire étaient marqué par la pérsistance de la même symptomatologie d’où la réalisation d’une gastroentéroanastomose. Image scanographique montrant syndrome de la pince mésentérique
Conclusion : Le syndrome de la pince mésentérique est peu fréquent. Le scanner abdominal injecté est un examen simple et performant pour faire le diagnostic dans plus de 90 % des cas. Le traitement est médical en premier lieu mais le recours à la chirurgie est fréquent (75 %). Le traitement chirurgical de référence est la gastro antéro anastomose.