La traite des Noirs

Réponds aux questions suivantes: Qu’est-ce que le commerce triangulaire? Où vont-ils chercher les Noirs? Qu’est-ce qu’une pièce d’Inde? Nomme 6 façons que les Blancs maltraitaient les Noirs.

Le commerce triangulaire est l’échange entre l’Amérique du Sud (d’où provient les produits), l'Europe (qui achètent les produits) et l’Afrique (qui fournit les travaillants/esclaves).

Les Européens avec des commerçants et quelques soldats rassemblaient des esclaves sur le continent de l’Afrique.

Il y avait un marché fixé où les esclaves étaient achetés par contrat Il y avait un marché fixé où les esclaves étaient achetés par contrat. À son arrivée, le capitaine avait un interprète qui rendait visite au souverain, lui offrait des cadeaux et discutait des prix.

La vente était fixée selon certains critères; la qualité du Noir déterminait son prix. La meilleure marchandise était «  la pièce d'Inde » , c`est-à-dire un adulte mâle, jeune et robuste.

Afin d'éviter les fraudes, les esclaves, amenés de force dans les ports, étaient examinés par un chirurgien de bord. Celui-ci vérifiait les yeux, la bouche et les parties sexuelles.

Venaient ensuite le marquage au fer rouge et l'embarquement des captifs aux navires.

Le navire était transformé: l'entrepont était aménagé en parc aux " noirs ". Commençait alors la seconde étape du voyage triangulaire appelé le " Middle Passage ".

Durant ce voyage, les nourrissons, peu importe leur âge, étaient séparés de leur mère. Les hommes, séparés des femmes, étaient enchaînés deux par deux et alignés, couchés sur un espace de cinquante centimètres de large.

L'entassement, déjà insupportable, devenait pire avec l’humidité et la nausée causée par le mal de mer et le mauvais temps: l'eau s'engouffrait dans l'entrepont.

Les vomissures souillaient tout, favorisant les maladies, le manque d'hygiène ou le confinement engendraient déjà.

Le jour, on faisait monter les Noirs sur le pont pour qu'ils prennent l'air et se délassent.

Les navires étaient parfois obligés de s'arrêter sur de petites îles pour remettre les esclaves en forme avant de les vendre.

Le taux de mortalité s'élevait de 10 à 20%. On fait danser les esclaves pour les garder en bonne santé. Le taux de mortalité s'élevait de 10 à 20%.

Normalement, le maître n'a pas le droit de tuer ou de mutiler un esclave. Mais, cette loi n'est pas respectée.

Pour les petites "fautes", l'esclave est: privé de repas enchaîné sur une barre fouetté

S'il s'enfuit, les punitions sont plus sévères: oreilles coupées marquage au fer rouge

jarret coupé châtiment des quatre piquets mort par pendaison

S'il frappe son maître: Mort par roue Bûcher Pendaison Écartèlement

Écartèlement

La durée du supplice variait avec la résistance de la victime La durée du supplice variait avec la résistance de la victime. Contrairement à ce que l'on peut penser, l'écartèlement nécessite l'intervention du bourreau à la fin pour la section des membres, soit avec un couteau ou une hache. Les chevaux ne peuvent suffire à écarteler la victime ...

Monument crée à la mémoire des esclaves noyés dans le naufrage d’un négrier dans les année 1830.                       

Amistad: PP, clip

Racines https://www.google.ca/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=roots+trailer&* http://www.dailymotion.com/video/xna35y_kunta-kinte-episode-1-parties-2-2_shortfilms

Esclavage de nos jours? Mauritanie

http://www. cnn. com/interactive/2012/03/world/mauritania. slaverys http://www.cnn.com/interactive/2012/03/world/mauritania.slaverys.last.stronghold/index.html?hpt=hp_c1

Près de 30 millions de personnes dans le monde vivent dans des conditions d'esclavage, l'Inde pointant en tête avec presque la moitié des personnes asservies, selon le premier classement du genre publié jeudi par l'organisation Walk Free. Les trois quarts des victimes sont en Asie, mais «aucun continent n'est épargné», affirme Walk Free, une nouvelle organisation basée en Australie, soutenue par l'ancienne secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et le co-fondateur de Microsoft et philanthrope Bill Gates. Selon cette enquête inédite publiée à Londres, l'Inde arrive en tête (14 millions d'esclaves), suivie de la Chine (2,9 millions) et du Pakistan (plus de deux millions). Viennent ensuite le Nigeria, l'Éthiopie, la Russie, la Thaïlande, la République démocratique du Congo (RDC), la Birmanie et le Bangladesh. Ces dix pays à eux seuls comptabilisent 22 des 29,8 millions de personnes asservies. En Inde, «des communautés entières dans des villages du nord sont réduites en esclavage, forcées de fabriquer des briques ou de travailler dans des carrières. Des enfants sont contraints de travailler sur des métiers à tisser pour fabriquer les tapis qui sont vendus dans nos magasins», explique à l'AFP le directeur général de Walk Free, Nick Grono. Si l'on prend toutefois en compte le pourcentage de la population d'un pays réduite en esclavage, c'est la Mauritanie qui arrive en tête du classement, avec un taux de 4%. «On trouve encore des esclaves héréditaires en Mauritanie, des enfants naissent esclaves» et sont contraints d'effectuer des tâches domestiques ou de travailler dans les champs, raconte Nick Grono. L'esclavage «reste un stigmate sur tous les continents», affirme-t-il. «Beaucoup de gens sont très surpris d'entendre que l'esclavage existe encore», car nombreux sont ceux qui partent du principe qu'il a disparu depuis son abolition dans de nombreux pays européens et sur le continent américain au début du XIXe siècle. La définition de l'esclavage moderne est quelque peu différente de celle qui avait cours au XVIIIe siècle, du temps de la traite négrière. «L'esclavage moderne est une situation où les gens sont sous l'emprise de la violence. Ils sont contraints de prendre des emplois ou d'accepter des situations où ils sont économiquement exploités. Ils ne sont pas payés ou alors reçoivent le minimum pour survivre et ne sont pas libres de partir», selon Nick Grono. Les personnes victimes de trafic humain, celles contraintes de se marier, les enfants exploités dans les conflits entrent aussi dans la définition de Walk Free. Calculer le nombre d'esclaves est un exercice extrêmement complexe, reconnaît l'organisation. «Il est difficile d'obtenir des données, car il s'agit d'un crime caché. C'est un peu comme mesurer la violence conjugale ou le trafic de drogues», estime Nick Grono. Quatorze pays africains - dont la Mauritanie, le Bénin, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Gabon et le Sénégal - sont parmi les 20 pays les plus mal classés si l'on prend en compte le pourcentage de population réduite en esclavage. Tout en bas du classement, les pays les plus vertueux sont l'Islande, précédé de l'Irlande et du Royaume-Uni, où Walk Free estime le nombre d'esclaves à environ 4400. «Les lois existent, mais les moyens, les ressources et la volonté politique manquent, estime Walk Free. «L'objectif de ce classement est de changer la situation».