100 questions pour comprendre et agir LE BENCHMARKING Laurent Hermel. Pterre Achard Édition AFNOR 2007
Définition du benchmarking(1) Pouvoir se positionner par rapport à ses concurrents, se comparer aux leaders, voici quelques objectifs du benchmarking. Le benchmarking ou étalonnage concurrentiel, est composé de deux mots : Bench : banc d’essai Marking : notation
Définition du benchmarking(2) « Le BENCHMARKING est un processus de recherche systématique des meilleures pratiques et des innovations dans le but de les adopter, les adapter et les appliquer pour une meilleure performance concurrentielle dans l’entreprise.
Définition du benchmarking(3) C’est un outil d’analyse stratégique permettant de tirer profit des expériences réussies dans d’autres organisations pour les introduire dans sa propre entreprise
Les domaines d’application du benchmarking Les domaines d’application du benchmarking couvrent pratiquement toute la vie d’une entreprise : Recherche et développement des nouveaux produits de haute qualité. La gestion des ressources humaines, financières et matérielles La communication interne et externe. en clarifiant objectifs et méthodes.(rigueur des bases de données et des consignes)
Principes de mise en œuvre du benchmarking : la règle des 4 A Analyser vos performances en les comparant à ceux des plus performants Adopter ce qui se fait de meilleur dans votre secteur d’activités tout en favorisant l’éthique. Adapter les processus performants à vos équipes, votre culture d’entreprise et vos capacités. Avancer pour vous rehausser parmi les leaders
Benchmarking et démarche qualité Les normes ISO accordent une importance fondamentale à l’écoute client et à la mesure de sa satisfaction. Ceci exige une un management performant de la qualité. et une adhésion des leaders pour appliquer cette fonction adaptée par le benchmarking :
EC = (D x V x P x L) > C EC = (Executive Commitment) D : (Discomfort) degré de malaise perçu de non compétitivité. V : vision de retour à la compétitivité. P : Plan de redressement déterminé par des étapes précises L : ( Leadership) et ses compétences de mobiliser ses collaborateurss et les motiver. C : coût adéquat et raisonnable admis par les supérieurs et surtout les clients.
Types de benchmarking Selon les objectifs l’entreprise peut adopter deux types de benchmarking ; Le benchmarking opérationnel : regroupe le benchmarking des processus et le benchmarking des performances par souci de productivité et d’augmentation des chiffres d’affaires. Le Benchmarking stratégique : au niveau des structures et fonctions à moyen et long terme, pour une compétitivité concurrentielle.
La démarche du benchmarking Facteurs clés de succès Il y a 8 facteurs clés de succès d’une démarche de benchmarking La flexibilité qui permet une adaptation pertinente à toutes les situations affrontées. La simplicité d’exécution : faire simple et efficace est une règle d’or ; éviter le perfectionnisme ou l’obsession d’échec.
La démarche du benchmarking Facteurs clés de succès Le souci de passage à l’acte : Passer dès que possible de la phase diagnostic et analyse à l’acte Modération quant aux objectifs poursuivis : Planifier par priorités et pragmatisme Rester dans la réalité du terrain : Ne pas perdre de vue le client à satisfaire
La démarche du benchmarking Facteurs clés de succès Recherche d’une relation gagnant-gagnant : en toute honnêteté et en rexpectant les valeurs éthiques et le respect des partenaires Engagement franc et massif : sans être obligé de demander le feu vert à chaque action La transparence totale
Collecte et analyse de l’information Seules les informations utiles sont exploitables. C’est pourquoi il faut identifier les entreprises modèles. La collecte intelligente des informations, leur analyse et leur synthèse apportent de la valeur ajoutée à la planification de l’amélioration. Elles permettent de mettre les hommes et les femmes au cœur du processus de gestion de l’information. Elles permettent aussi le recul suffisant pour les décisions stratégiques.
Adoption des meilleures pratiques Une entreprise qui se plait dans le statu quo signe son déclin. Il faut donc : encourager les initiatives d’innovation , la prise de risque mesuré Se remettre en question pour se construire et avancer Sortir de soi et se dépasser
Adoption des meilleures pratiques Se comparer aux excellents Etre ouvert aux idées des autre et être à l’écoute meme des concurrents agressifs. Ne pas nous figer sur nos représentations el les connaissances stockées dans notre mémoire à long terme. En d’autres termes il faot chercher la flexibilité mentale.
Innovation et benchmark On se situe au niveau du benchmarking stratégique qui permet de développer l’innovation continue. Cela signifie le recours à d’autres pratiques de management. On cite entre autres la notion NIH ( Non Invented here) qui est une attitude restreignante de l’entreprise
Innovation et benchmark ‘’Out of the box’’ devient la consigne clé. Il faut impérativement se rapprocher des autres. Parce que l’entreprise ne peut survivre sans apprentissage, l’intelligence économique tout comme le bencmarking permet une ouverture suffisante sur l’environnement pour l’adoption des meilleures pratiques.
Conclusion : qu’attend une entreprise du benchmarking Pour mémoire, rappelons que le benchmarking est un processus de recherche systématique des meilleures pratiques et des innovations dans le but de les adapter, les adopter et les appliquer pour une meilleure performance.
Conclusion : qu’attend une entreprise du benchmarking Cette démarche intègre une dynamique apprenante et une démarche de qualité permanente. Elle invite l’entreprise à se comparer aux plus performants afin de les imiter, pourquoi de les dépasser ou en tous les cas de progresser.
Conclusion : qu’attend une entreprise du benchmarking Ce que l’entreprise en attend : Se mesurer aux meilleurs Progresser Saisir toutes les opportunités La flexibilité mentale en interne : c'est-à-dire la possibilité d’apprendre en intégrant des concepts nouveaux qui ont fait leurs preuves La prise de conscience de facteurs de performances