Les principales classes (familles) de médicaments

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Transcription de la présentation:

Les principales classes (familles) de médicaments IFAS 2012

Précautions spécifiques en fonction des différents catégories de médicaments Un certain nombre de paramètres sert à suivre l’efficacité du traitement (diminution voir disparition des symptômes de la maladie). La mise en place des traitements peut générer des effets secondaires qui seront détectés également par la variation de paramètres. La mesure de ces paramètres relève du rôle propre infirmier (en collaboration avec l’AS).

Surveillance des médicaments Participation à la surveillance de l’efficacité Disparition et/ou diminution des signes de la maladie. Non apparition des signes dans le cas d’un traitement préventif.

Surveillance des médicaments Participation à la surveillance des effets secondaires inhérents au médicament mais non désirés. Leur dangerosité est variable. Les EI n’apparaissent pas de façon systématique et peuvent être retardés.

Eléments de surveillance La surveillance est effectuée en fonction de la pathologie en cause (efficacité) ou de l’apparition potentielle d’effets secondaires. Certains éléments peuvent être : Température Pulsations Pression artérielle Rythme respiratoire Volume de la diurèse

Eléments de surveillance Évaluation de la douleur Poids Réaction cutanée Observation de l’état de conscience Identification d’effets secondaires tels que : troubles digestifs, dermatologiques, etc.….

LES ANTIBIOTIQUES (1/3) Un antibiotique prévient ou traite l’infection. Chaque produit agit sur un germe. Les microbes qu’il détruit sont dits « sensibles », ceux non détruits « résistants ».

LES ANTIBIOTIQUES (2/3) La surveillance se fera : Sur le plan général : par la diminution des signes initiaux : apyrexie, normalisation des paramètres biologiques inflammatoires (efficacité visible dans les 48 à 72 heures). Sur le plan local : plaie moins inflammatoire, diminution du foyer infectieux. Surveillance des effets secondaires : observation d’apparition de réactions allergiques : éruption cutanée, prurit, œdème de Quincke, mycose buccale et péri-anale; Apparition de troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées.

LES ANTIBIOTIQUES (3/3) S’assurer que le patient prend ses médicaments même après la disparition des signes infectieux ; Il est souvent nécessaire d’associer des ferments lactiques au traitement : ultra levure, prise alimentaire de yaourts naturels.

LES ANTALGIQUES (1/3) L’antalgique soulage la douleur et estompe les sentiments douloureux de souffrance qui l’accompagnent. L’OMS propose un schéma d’utilisation progressive des antalgiques en fonction de leur efficacité croissante sur la douleur. Le palier I, antalgiques non morphiniques, utilisés pour traiter la douleur légère et de faible intensité. Le palier II, antalgiques morphiniques faibles, utilisés pour traiter les douleurs aiguës d’intensité légère et moyenne. Le palier III, antalgiques morphiniques et antalgiques majeurs de la liste des stupéfiants, utilisés en phase palliative ou en postopératoire pour gérer efficacement la douleur aiguë.

LES ANTALGIQUES (2/3) La surveillance se fera sur : Le contrôle de l’efficacité du traitement par l’évaluation de la douleur Le dépistage des effets secondaires selon l’antalgique utilisé : Effets allergiques (urticaire, œdème de Quincke), Risque de somnolence, de vertige, de nausées, Troubles intestinaux (constipation pour le palier III), Dépression respiratoire.

LES ANTALGIQUES (3/3) La surveillance se fera sur : La présence d’une position antalgique Le faciès du patient, ses dires NB : le traitement se poursuit même en l’absence de douleur.

LES ANTI-INFLAMMATOIRES (1/4) Ce sont des médicaments permettant de lutter contre le processus inflammatoire de nombreuses affections. Les médicaments utilisés sont : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) les anti-inflammatoires stéroïdiens ou corticoïdes La surveillance de l’efficacité se fait tant par la diminution des signes locaux de l’inflammation que par les signes généraux.

LES ANTI-INFLAMMATOIRES (2/4) Les anti-inflammatoires sont tous irritants pour le tube digestif et peuvent générer des ulcères gastroduodénaux. La surveillance se fera sur le dépistage des effets secondaires : Troubles digestifs : gastralgie, nausées, vomissements, diarrhée ; Hémorragies digestives.

LES ANTI-INFLAMMATOIRES (3/4) Les corticoïdes peuvent entraîner, si le traitement est prolongé : des risques infectieux (les corticoïdes inhibent la réponse immunitaire des lymphocytes), des troubles endocriniens avec une augmentation de la glycémie, un désordre hydro électrolytique avec une rétention hydrosodée (apparition d’œdème, hypertension), nécessitant la mise en place d’un régime désodé, une prise de poids conduisant à instaurer souvent un régime pauvre en sel et en sucre.

LES ANTI-INFLAMMATOIRES (4/4) Les corticoïdes peuvent entraîner, si le traitement est prolongé : des manifestations cutanées (amincissement cutané, érythème des pommettes, teint gris) des troubles squelettiques : ostéoporose des troubles neuropsychiques : surexcitation avec euphorie, troubles du sommeil, troubles psychiques.

LES ANTICOAGULANTS (1/4) Ce sont des médicaments qui bloquent la coagulation du sang afin d’éviter la formation d’un caillot (thrombus) dans une veine ou une artère. On les utilise dans : le traitement curatif des maladies coronariennes (infarctus), des phlébites le traitement préventif (maladie à risque de phlébite) chez les opérés et les alités.

LES ANTICOAGULANTS (2/4) Il existe 2 types de voie d’administration : La voie injectable : Héparines non fractionnées (HNF) administrées par IV en SAP, en sous cutanée ; Héparines de bas poids moléculaires (HBPM) administrées par voie sous cutanée; La voie per os : Les antivitamines K

LES ANTICOAGULANTS (3/4) Surveillance commune des effets secondaires Risque d’hémorragie macroscopique : épistaxis, gingivorragie, maelena, hématome, hématurie, hématémèse, saignements locaux…

LES ANTICOAGULANTS (4/4) Surveillance générale : Précautions : être particulièrement attentif de façon à éviter coups, chutes ou blessures de la personne, saignements lors du rasage, du brossage des dents, … Eduquer le patient sur le non arrêt du traitement. Contrôler le plateau de repas car le patient ne doit pas manger d’aliments renfermant de la vitamine K : abats, choux,..

LES DIURETIQUES (1/4) Un médicament diurétique est un médicament qui augmente la production d’urine par unité de temps. Les diurétiques ont pour indications : l’hypertension artérielle ; l’insuffisance cardiaque ; la décompensation œdémato-ascitique ; l’insuffisance rénale.

LES DIURETIQUES (2/4) La surveillance de l’efficacité se fait sur la mesure de la diurèse/24h, la diminution des œdèmes, de la dyspnée, la courbe du poids (peser tous les jours); Lorsqu’ils sont utilisés comme antihypertenseurs, la mesure de la TA est à surveiller.

LES DIURETIQUES (3/4) La surveillance se fera pour les effets secondaires sur : Les signes de déshydratation ; La présences de crampes, faiblesses permettant d’identifier l’hypokaliémie ; Le risque de désordre hydro électrolytique : désordre ionique, hypo-hyperkaliémie, hyperglycémie, hyperuricémie ; L’hTA orthostatique ; Les allergies : allergie cutanée.

LES DIURETIQUES (4/4) Précautions : L’application de régime sans sel, de restriction hydrique est souvent associée.

LES ANTIHYPERTENSEURS (1/3) Ils consistent à normaliser les chiffres tensionnels, c’est-à-dire à stabiliser la pression artérielle.

LES ANTIHYPERTENSEURS (2/3) La surveillance de l’efficacité du traitement se fera sur : L’appréciation de la TA La disparition des signes physiques d’hypertension : amélioration de l’état général, disparition des céphalées, de l’épistaxis, des troubles oculaires, des bourdonnements d’oreille.

LES ANTIHYPERTENSEURS (3/3) Les effets secondaires des antihypertenseurs peuvent être : hTA, bradycardie

LES LAXATIFS (1/3) Les laxatifs assurent le traitement de la constipation.

LES LAXATIFS (2/3) Surveillance de l’efficacité Présence de selles Surveillance des effets secondaires Douleurs abdominales, diarrhées

LES LAXATIFS (3/3) Conseils : Règles hygiéno-diététiques : fibres, activité régulière, apport d’eau suffisant d’au moins 1.5 litre par jour.

LES ANTIDIABETIQUES (1/3) On distingue 2 voies d’administration : La voie sous cutanée (ou IV) pour les insulines La voie orale pour les antidiabétiques oraux Leur but commun est d’abaisser le taux de sucres dans le sang Leur efficacité repose sur l’évaluation de la glycémie (= dextro avant le repas)

LES ANTIDIABETIQUES (2/3) Surveillance des effets secondaires L’hypoglycémie : sensations de malaise, de faim, vertiges, sueurs, tremblements, fatigue… Risque allergique

LES ANTIDIABETIQUES (3/3) Conseils : Les antidiabétiques sont souvent associés à un régime pauvre en hydrates de carbones. Vigilance accrue en ce qui concerne les apports de la famille.