Temps aménagé Atelier Patrimoine MEMOIRE VIVANTE DE JEANNE D’ARC Temps aménagé Atelier Patrimoine
Un projet ... En 1835, Mère Emilie De Rodat arrive à Figeac avec le projet de fonder une école pour jeunes filles.
Le Pensionnat de la Sainte Famille est né.
L’esprit de Sainte Emilie de Rodat : « l’aide aux enfants pauvres. » Chaque individu est reconnu dans sa personne sans distinction d’origine sociale ... un esprit toujours présent.
Des changements en perspective Dans la seconde moitié du XIXème divers agrandissements permettent à l’établissement de prospérer. Mais en 1905 la loi anti-congréganiste, séparant l’Eglise de l’Etat ne permet plus à l’institution d’enseigner.
L’enseignement est dispensé rue du Monastère en lieu et place de l’actuelle école primaire. Ce nouveau lieu d’éducation prend le nom de Jeanne d’Arc.
Cependant le couvent de la Sainte Famille accueille des pensionnaires et des dames laïques tel un orphelinat et un hospice.
(Mme CINTAS ancienne pensionnaire en 1942) Les conditions de vie « L’établissement était cloîtré, des vaches paissaient dans les pelouses actuelles de l’école et au Calvaire. Nous étions d’origine modeste et nous pelions dans le froid et l’humidité des pommes de terre à la cave devenue aujourd’hui lieu de silence.» (Mme CINTAS ancienne pensionnaire en 1942)
(M.MONTUSSAC, parent d’élève dans les années 1950) « Comme il y avait des religieuses cloîtrées, la communication et l’entrée des marchandises se faisait au moyen d’un tour. » (M.MONTUSSAC, parent d’élève dans les années 1950)
Un hôte de marque Au cours de la Seconde Guerre mondiale, celui qui deviendra plus tard Ministre de l’Education Nationale, a séjourné à Jeanne d’Arc. Dans sa biographie d’Olivier Todd intitulée André Malraux une vie : « Malraux passe la journée du 23 juillet à l’Institution Jeanne d’Arc de Figeac. Des religieuses lui procurent du vrai café et un Nouveau Testament car il veut relire l’évangile selon saint Jean ».
Un lieu d’asile Les religieuses conscientes des risques, ont volontairement caché des enfants juifs notamment orphelins. Lors des contrôles, leur présence était dissimulée dans les caves et les salles difficilement accessibles.
Retour à l’enseignement À partir de 1964, l’enseignement secondaire est transféré au Foirail: 51 Boulevard Colonel Teulié.
Un modèle éducatif en évolution Un exemple de récompense scolaire avant mai 68
Autres temps, autres classes... Un groupe primaire en 1943 Une classe de secondes en 1969 Une classe de secondes en 2008
Un établissement en évolution : Construction de nouveaux bâtiments et transfert du cimetière des religieuses permettant la mise en place d’une nouvelle structure intégrant une série professionnelle.
L’établissement en 1943 et en 2008
Vente des remparts à la municipalité en 1995.
Dynamisme et innovation Le nouveau self
Le lieu de silence
La salle multi-arts
Présentation de l’équipe Atelier Patrimoine Élèves de secondes : Manon ROGE Pauline LAUZUR Clémence GAUBERT David LOVATO Enseignant coordinateur : Laurent CARRIERE
Notre méthode de travail Entretiens oraux avec des personnes en lien avec l’établissement (élèves, parents d’élèves, enseignants, personnel...) Appel à témoins et présentation du projet dans la presse locale Consultations d’archives manuscrites (actes notariés, plans), articles de journaux, photographies... Photographies personnelles Réalisation d’une émission radio
Publication dans La Dépêche du Midi
A bientôt dans notre établissement. L’équipe de l’atelier Patrimoine vous remercie d’avoir assisté à cette projection. A bientôt dans notre établissement. Vous pouvez nous contacter : atelier.patrimoine.jda@gmail.com 05 65 34 23 72