Sommet québécois des experts en AVC Programmes et stratégies du Québec en promotion des saines habitudes de vie et en prévention des maladies chroniques dont les AVC Marie Rochette, Directrice de la promotion de la santé et du bien-être Ministère de la Santé et des Services sociaux Hôtel Intercontinental Montréal le 7 octobre 2008 Collaboration : Brigitte Lachance
L’épidémiologie des maladies vasculaires cérébrales au Québec Les maladies vasculaires cérébrales sont la deuxième cause de mortalité des maladies de l’appareil circulatoire avec 2 856 décès au Québec en 2003, soit 5,2 % de tous les décès (1 667 femmes, 1 189 hommes) Une comparaison de la mortalité sur le plan international montre que les taux de mortalité pour le Québec sont les plus faibles parmi les 19 pays de l’OCDE pour lesquels les données ont été comparées, et ce, autant chez les hommes que chez les femmes (4). Daigle, J.-M. (2006). Les maladies du coeur et les maladies vasculaires cérébrales : Prévalence, morbidité et mortalité au Québec. Institut national de santé publique du Québec.
Constat : mortalité par maladie cardiovasculaire (MCV) à la baisse Taux ajusté de mortalité par maladie cardiovasculaire, Québec, 1982-1984 à 2003-2005 589,2 245,1 353,1 147,8 100 200 300 400 500 600 1982- 1985- 1987 1988- 1990 1991- 1993 1994- 1996 1997- 1999 2000- 2002 2003- 2005 Taux pour 100 000 Hommes Femmes Les taux de mortalité pour maladies vasculaires cérébrales ont diminué considérablement au cours des dernières années. Le taux de mortalité a diminué de 43,4 % entre 1990 et 2003, soit une diminution moyenne de 3,3 % par année pour les hommes, et 39,4 % ou 3,0 % par année, pour les femmes. Service de la surveillance, ministère de la Santé et des Services sociaux, Fichier des décès.
Hospitalisation pour maladies vasculaires cérébrales Daigle, J.-M. (2006). Les maladies du coeur et les maladies vasculaires cérébrales : Prévalence, morbidité et mortalité au Québec. Institut national de santé publique du Québec.
Le tabagisme : un facteur de risque en baisse Rappel des travaux préalables à l’élaboration du PAG et qui appuient les objectifs et les activités. Service de la surveillance, ministère de la Santé et des Services sociaux, Santé Québec 1987; Enquête sociale et de santé 1992-1993, 1998; Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2000, 2003, 2005.
Une nouvelle « épidémie » Au Québec, en 2004 57 % des adultes de 18 ans et plus avait un excès de poids* 35 % embonpoint 22 % obésité Chez les jeunes de 2 à 17 ans, plus d’un enfant sur 5 présentaient un excès de poids 15 % embonpoint 7 % obésité *Données mesurées lors d’enquêtes
D’autres facteurs de risque en hausse Le diabète 3,3 % (1994-1995) à 5,6 % (2003) L’hypertension artérielle 8,6 % (1994-1995) à 17,8 % (2003) Données autodéclarées. Enquête nationale sur la santé de la population 1994-1995; Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2003.
Le cumul de facteurs de risque En 2003, 25 % de la population québécoise âgée de plus de 25 ans présentait au moins trois de ces facteurs de risque : hypertension sédentarité tabagisme consommation insuffisante de fruits et légumes obésité Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2003.
Les plans d’action en santé publique Rappel des travaux préalables à l’élaboration du PAG et qui appuient les objectifs et les activités.
Programme national de santé publique (PNSP) 2003-2012 Objectifs, stratégies et activités Offre de service de la santé publique aux niveaux national, régional et local dans 6 domaines d’intervention, dont : Habitudes de vie et maladies chroniques Basé sur des données probantes ou des consensus d’experts Mise à jour 2008 Objectifs Réduire la prévalence de l’excès de poids de 28 % à 22 % et celle de l’obésité de 13 % à 10 % chez les adultes en plus de prévenir l’excès de poids et l’obésité tant chez les enfants que les adolescents. Depuis la prévalence à augmenter au lieu de diminuer. Augmenter à 80 % la proportion des personnes qui consomment au moins 5 portions de fruits et légumes par jour Réduire la prévalence de l’insécurité alimentaire Augmenter la pratique régulière de l’activité physique chez les jeunes de moins de 15 ans et augmenter de 5 % la proportion de personnes de 15 ans ou plus qui atteignent le niveau recommandé d’activité physique Activités Organisation de campagnes de communication axées sur l’acquisition de saines habitudes de vie Promotion et application de politique, de lois et règlements favorisant l’adoption de saines habitudes de vie Promotion et prévention en ce qui concerne de saines habitudes de vie dans les milieux de vie Promotion et soutien des pratiques cliniques préventives.
Stratégies d’action du programme L’action intersectorielle pour accroître la mobilisation et l’engagement des acteurs de la société Le soutien au développement des communautés comme stratégie d’action du réseau local de services Les pratiques cliniques préventives pour un lien plus étroit entre la prévention et les soins Les communications Pour informer, sensibiliser et mieux outiller
Les jeunes de 0 à 25 ans et leur famille Cible: Les jeunes de 0 à 25 ans et leur famille Répercussion sur l’ensemble de la population étant donné les actions qui touchent les milieux de vie et les environnements Partenariat entre 7 ministères et 3 organismes gouvernementaux 5 axes Favoriser une saine alimentation Favoriser un mode de vie physiquement actif Promouvoir des normes sociales favorables Améliorer les services aux personnes aux prises avec un problème de poids Favoriser la recherche et le transfert des connaissances
Plan Investir pour l’avenir Saine alimentation – quelques actions Politique cadre Pour un virage santé à l’école Cadre de référence pour les milieux de santé (en consultation) Politique québécoise en nutrition et en alimentation (en élaboration) Formation pour le personnel des services alimentaires Limiter la publicité faite aux enfants
Plan Investir pour l’avenir (suite) Mode de vie physiquement actif – quelques actions Aménagement des cours d’écoles Accessibilité à des infrastructures sportives et récréatives Aménagement urbain qui favorise le transport actif Incitatifs au transport en commun
Plan Investir pour l’avenir (suite) Normes sociales – quelques actions Campagnes de communication Norme Entreprise en santé Hôpitaux promoteurs de la santé Services aux personnes ayant un problème de poids Mettre en place un système de référence et de soutien pour les personnes ayant un problème de poids Encadrer la vente des produits, services et moyens amaigrissants
La lutte contre le tabagisme Plan québécois de lutte contre le tabagisme 2006-2010 Prévention Cessation Protection contre la fumée de tabac dans l’environnement
La lutte contre le tabagisme (suite) - Les principales mesures Taxation Mesures législatives et réglementaires Intervention en milieu scolaire Campagnes de communication Services de cessation Centres d’abandon du tabac Ligne téléphonique 1 866 JARETTE et site Internet Défi J’arrête, j’y gagne! Remboursement des aides pharmacologiques
Le soutien aux pratiques cliniques préventives Counselling concernant l’abandon du tabagisme Counselling en faveur d’une saine alimentation • Recommandation d’une pratique régulière d’activité physique Dépistage de l’hypertension artérielle
Approche interdisciplinaire en hypertension Le soutien aux pratiques cliniques préventives (suite) Approche interdisciplinaire en hypertension Guide d’implantation d’un système de soins appliqué au dépistage et au suivi de l’hypertension artérielle en milieu clinique
Guide d’implantation HTA Une approche systématique qui identifie les services qui sont recommandés décrit comment impliquer tout le personnel explique comment offrir les services préventifs de routine pour chaque patient explique comment évaluer et raffiner le système
Guide d’implantation HTA (suite) sépare la dispensation des services préventifs en petites étapes « gérables » peut être adapté à chaque organisation inclut des outils de travail à utiliser tels quels ou à adapter basé sur des évidences scientifiques
En conclusion Beaucoup de travail reste à faire pour : avoir de bonnes données poursuivre la mise en place des services mieux outiller les cliniciens modifier les normes sociales et les environnements 22 22