Portrait sommaire statistiques des Montréalaises
Caractéristique de la région En 2006 près du quart de la population québécoise ( personnes) réside à Montréal 51,9 % sont des femmes. Une proportion élevée de femmes vivent seules. 22,1 % des femmes vivent seules dans la région de Montréal, comparativement <a 17,1 dans lensemble du Québec. (La proportion de jeunes femmes vivant seules est particulièrement élevée) On compte un plus grand nombre de personnes de 65 ans et plus (15,5%) que de jeunes de moins de 15 ans (15,4%). 59,5 % des personnes aînées sont des femmes. Par ailleurs, on constate une proportion de personnes de 20 à 34 ans dans la région de Montréal supérieure à la moyenne québécoise (22,9% contre 19% au Québec) (Influence des universités) Forte présence des familles monoparentales majoritairement portées par les femmes. Elles représentent 33 % des familles avec enfants. Mixité culturelle de la population. En 2006 les femmes immigrantes représentent 45% de la population féminine totale de la Ville de Montréal, 26% des femmes de la région de Montréal et 11 % des femmes du Québec. Dans le Montréal métropolitain, il y aurait 166,000 femmes handicapées Forte présence de personnes à faible revenu Crise de loffre de logement : Proportion de personne payant plus de 25% de leur revenu Litinérance est une réalité sociale dans le paysage urbain de Montréal
Taux de scolarité Dans la région de Montréal, les femmes et les hommes sont fortement scolarisés puisque 77,5% des femmes et 79,7 % des hommes détiennent un diplôme, tous niveaux de scolarité confondus. On observe la plus forte concentration de diplômés universitaires au Québec Près du quart (24,8 %) des femmes et 27 % des hommes ont un grade universitaire, (les moyennes québécoises sont de 16,4 % et 16,6 %). 25,1 % des immigrantes et 31 % des immigrants détiennent un grade universitaire.
Contexte familial et emploi En 2006, seulement 64,4 % des Montréalaises de 25 à 54 ans ayant au moins un enfant de moins de 15 ans à la maison occupaient un emploi rémunéré comparativement au Québec où 74,8 % des femmes de 25 à 54 ans avec au moins un enfant de moins de 15 ans à la maison occupaient un emploi rémunéré. Le taux demploi chute à 57,3 % chez les Montréalaises qui ont au moins un enfant de moins de six ans à la maison comparativement à la province qui se situe à 69,6 % Le taux demploi des femmes cheffes de familles monoparentales vivant sur lÎle de Montréal et qui ont au moins un enfant de moins de 6 ans est de 51,1 %
Portrait économique des femmes sur lîle de Montréal Se caractérise par un revenu annuel moyen de $ en 2005 (tel que déclaré au recensement de 2006), les femmes de lîle de Montréal affichent un niveau de revenu supérieur à lensemble du Québec $. Par contre la richesse moyenne des femmes sur lîle de Montréal est plus faible que sa Province: plus de 30 % des femmes de lîle sont dans des ménages à faible revenu, une proportion beaucoup plus élevée que dans lensemble du Québec (18,7 %). 50,5 % des montréalaises contre 40,4 % des hommes ont un revenu inférieur à $ Ce sont 22,8 % des femmes de 15 ans et plus qui vivent sous le seuil de faible revenu à Montréal. proportion nettement supérieure à celle que lon observe dans lensemble du Québec qui est de 13,3 %. Montréal est lagglomération où lon retrouve la plus grande proportion de femmes vivant sous le seuil du faible revenu de tout le Québec. Particulièrement les jeunes femmes de 15 à 29 ans, 28,4 %, dentre elles et 21,4 % des femmes de 65 ans et plus vivent sous le seuil de la pauvreté.
Île de Montréal, entre inégalité hommes/femmes et inégalité entre les femmes! Le taux demploi à temps partiel chez les femmes dans la région de Montréal de 1987 à 2007 est en augmentation. Il est passé de 10,2 % en 1987 à 14,1 % en Malgré un niveau de scolarité des femmes supérieur à celui des hommes, le taux demploi des femmes reste inférieur aux hommes de lîle et il est en dessous de la moyenne nationale féminine. Chez les personnes qui ont fait des études universitaires, lécart est plus important, le revenu moyen demploi des femmes correspondant alors à 69,8 % de celui des hommes. Cette différence est encore plus importante chez les femmes immigrantes. Linégalité homme/femme en matière de taux demploi est la plus importante dans la catégorie des groupes peu scolarisés. En somme, le taux demploi des hommes sans diplômes, ou peu scolarisés est plus important que les femmes de la même catégorie. Cet écart est le plus important comparativement aux groupes scolarisés. Les femmes immigrantes de lîle de Montréal arrivent au dernier rang avec un revenu médian demploi de $ en Le revenu moyen demploi des femmes immigrées âgées de 25 à 44 ans et qui détenaient un diplôme en 2006 était de $ comparativement aux montréalaises de la même catégorie nées sur le territoire qui gagnaient en moyenne $
Litinérance et les femmes Dans létude de l Institut de la statistique du Québec. datant de 2001, les femmes y étaient dénombrées dans une proportion de 23% à Montréal de la population itinérante, un peu plus de 6000 femmes. Pour tant, toutes les études sentendent pour dire que les chiffres officiels en matière ditinérance des femmes est largement en dessus de la réalité. Itinérance visible et cachée chez les femmes l itinérance visible réfère aux femmes « qui sont hébergées dans des foyers et des abris durgence et celles qui vivent lexpérience difficile de dormir dans des endroits inadéquats pour les personnes, comme les parcs et les fossés, les entrées de porte, les véhicules et les édifices désaffectés » (Ramji : 2002, Novac, 2002, RAIIQ et RGF03, 2008). Fédération de ressources dhébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec - 10 Octobre L itinérance cachée réfère quant à elle aux femmes qui, pour ne pas être dans la rue, persistent à demeurer dans des milieux où elles sont exposées à des conflits familiaux et à de la violence,et qui nont pas dautres endroits où se réfugier. Cette définition inclut également les femmesqui vivent dans une « pauvreté attribuable au logement », cest à dire qui consacrent au logement une proportion si importante de leur revenu quelles ne peuvent plus combler leursautres besoins essentiels, celles qui risquent dêtre expulsées de leur logement sans avoir les moyens de se reloger, et enfin, celles qui vivent dans des édifices illégaux ou non sécuritaires
Beaucoup plus de jeunes vivent dans la rue quil y a dix ans, dont plus de mineurs, que dans les dernières années. Davantage de personnes itinérantes appartiennent à diverses communautés culturelles, les plus précarisées sont les personnes sans statut dont les femmes sans papier. La moyenne dâge est de 37,4 ans chez les femmes itinérantes (38,5 ans pour les hommes) Les jeunes sont plus représentés chez les femmes que chez les hommes : 26% ont entre ans (17% des hommes); La pauvreté, la violence physique et sexuelle et lexclusion sociale sont toujours au cœur de ce phénomène.