DEPISTAGE DE MASSE DU CANCER COLO-RECTAL

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Transcription de la présentation:

DEPISTAGE DE MASSE DU CANCER COLO-RECTAL N. BAÏOD et L. GAMAR Service de Gastro-Entérologie C.H.U MUSTAPHA . ALGER

Cancer colo-rectal en Algérie et dans le monde Monde : 940,000 nouveaux cas / an Europe: 360,000 nouveaux cas / an, Mortalité en Europe: 190,000 cas / an Algérie : 4000 cas / année Pr BAÏOD 06/2010

Groupes à risque des cancers colo-rectaux Autres cas familiaux MICI PAF HNPCC Sporadique : population Générale D’après Munkholm P, Aliment Pharmacol Ther 2001;18 (Suppl2) : 1-5 Burt Gastroenterology 2000;119 :837-853 Pr BAÏOD 06/2010

Les conditions de la généralisation du dépistage du Kc colo-rectal Incidence élevée et coût Pronostic grave Histoire naturelle connue Intérêt établi d’un diagnostic précoce Absence de prévention ciblée Test adapté Efficacité avérée Pr BAÏOD 06/2010

Problème mondial de santé publique Epidémiologie Problème mondial de santé publique Incidence 1 million par an Mortalité > 500.000 par an Pr BAÏOD 06/2010

Taux d’incidence du cancer du colon et du rectum dans différentes régions du monde ( 1988-1992) Les caractéristiques des cancers du côlon droit, du côlon gauche et du rectum sont différentes. Les données des registres de cancer montrent que l'incidence du cancer du rectum et du côlon n'est pas distribuée de la même façon à travers le monde . Les variations de fréquence du cancer du côlon sont beaucoup plus importantes que pour le cancer du rectum. Bien que les pays d'Afrique soient à faible risque des deux types de cancer, tandis que la situation est inverse pour la plupart des pays occidentaux, le classement des pays selon le taux d'incidence ne donne pas des résultats superposables pour ces deux cancers. Par exemple, le Japon était, jusqu'à une date récente, un pays à très faible incidence de cancer du côlon, environ le tiers du taux observé aux États-Unis ; cependant, le taux de cancer du rectum était voisin du taux américain. En France, la Côte-d'Or a un taux modérément élevé de cancer du côlon, mais un des taux les plus élevés de cancer du rectum. Les données provenant de cancer incidence in fives continents ( CIRC) qui existent depuis 1968 montrent que pour la période 1968-1992 ( 25 ans ) l’incidence du cancer du colon augmente plus rapidement chez l’homme que chez la femme dans tous les pays d’Europe ,mais les données de ces dernières années montrent une stabilisation de l’incidence du cancer colique .aux USA après une augmentation d’incidence jusqu’à la fin des années 80 , on note depuis une diminution d’incidence . Pour ce qui est du cancer du rectum, en Europe de l’ouest et en Amérique du nord , on note une incidence relativement stable voire même une légère diminution alors qu’on note une augmentation d’incidence dans les pays d’Europe de l’est et d’Amérique latine . La biologie moléculaire a également mis en évidence des altérations génétiques, au niveau des adénomes et des cancers, différentes selon le site , suggérant que les cancers proximaux et distaux pourraient avoir des mécanismes génétiques d'initiation ou de progression différents. 6.4 4.7 1.1 7.5 7.0 1.3 - Algiers Pr BAÏOD 06/2010

Répartition des cancers à Alger Sexe masculin incidence pourcentage 3.5% 17.0% 7.8% 11.8% 4.8% 13.9% 5.4% Encéphale Rhinopharynx Poumon Estomac Colon & rectum Prostate Vessie lymphosarcome Encéphale Rhino-pharynx Poumon Estomac Colon & rectum Prostate Vessie lymphosarcome 4.2 4.1 20 9.2 13.9 5.7 16.4 6.4 Pour l’homme , effectivement , le cancer colorectal occupe la 3ème place avec une incidence de 13.9 après le cancer du poumon et le cancer de vessie . Pr BAÏOD 06/2010

Répartition des cancers à Alger Sexe féminin incidence pourcentage Thyroïde Sein Poumon Estomac Colon & rectum VBEH Ovaire Col utérin Lymphosarcome 4.7 21.1 2.5 7.6 11.9 4.1 4.3 7.5 4.5 4.6% 20.5% 2.4% 7.4% 4.0% 11.5% 4.2% 7.3% 4.4% Thyroïde Sein Poumon Estomac VBEH Colon & rectum Ovaire Col utérin lymphosarcome 23.6 Chez la femme par contre , on note que le cancer colorectal occupe la 2ème place bien avant le cancer du col . Il faut d’ailleurs remarquer que chez la femme les cancers de l’appareil digestif ( surtout colorectal , estomac et VBEH ) arrive au premier rang avant le cancer du sein . Pr BAÏOD 06/2010

Coût de la prise en charge du cancer colo-rectal Le coût direct du cancer colo-rectal en France a été évalué en 1999 à 470 millions €  dont 98 % imputables aux hospitalisations les coûts indirects représentaient 86 millions €  dont 71 % de pensions d'invalidité. Pertes de production de 528 millions € Le coût total : 555,5 millions € pour l'Assurance Maladie 997 millions € pour la collectivité. Poids économique considérable en Occident  INTERET DU DEPISTAGE DU CCR Pour terminer je vous donne une estimation du coût de prise en charge du CRC en France Pr BAÏOD 06/2010

Coût de prise en charge d’un cancer du colon ou du rectum au Canada en 1998 Pr BAÏOD 06/2010

Les conditions de la généralisation du dépistage du Kc colo-rectal 52% des cas entre 50 et 74 ans 1. Incidence élevée 6% des cas avant 50 ans Nombre estimés de cas de CCR par tranche d’âge et par sexe en France en 2000, Remontet et al.

Les conditions de la généralisation du dépistage du Kc colo-rectal 2. Pronostic grave 16 300 décès Mortalité des cancers en France en 2000, Remontet et al. Pr BAÏOD 06/2010

Les conditions de la généralisation du dépistage du Kc colo-rectal 3. Histoire naturelle connue 10 ans 1 000 adénomes 100 adénomes >1cm composante villeuse dysplasie sévère 25 cancers Pr BAÏOD 06/2010

Les conditions de la généralisation du dépistage du Kc colo-rectal 4. Intérêt établi d’un diagnostic précoce Survie relative à 5 ans : 57% (1) Survie relative à 5 ans selon le stade au diagnostic (2) extension survie relative à 5 ans stade I superficielle 94% stade II paroi du côlon 80% stade III ganglions régionaux 47% stade IV métastases 5% (1) Survie des patients atteints de cancer en France. Étude des registres du réseau Francim. 2007. (2) Étude Francim menées sur 1 708 cas diagnostiqués en 1990 venant de 7 registres Pr BAÏOD 06/2010

Les conditions de la généralisation du dépistage du Kc colo-rectal 5. Absence de prévention ciblée Augmentation de l’activité physique Augmentation de la consommation de légumes Diminution de l’apport calorique Des conseils d’hygiène de vie générale : « faites du sport – mangez équilibré » Pr BAÏOD 06/2010

Les conditions de la généralisation du dépistage du Kc colo-rectal 6. Test adapté (1)  HEMOCCULT ++ Les critères de choix Le test s’adresse à une population à risque moyen en bonne santé Il doit être simple, acceptable, sans danger, peu coûteux et d’efficacité démontrée en population Sa spécificité doit être élevée Eviter les faux positifs (coloscopies réalisées inutilement, exposition au risque de cet examen) Sa sensibilité doit être élevée Permettre le diagnostic précoce d’un maximum de cancers Pr BAÏOD 06/2010

Les conditions de la généralisation du dépistage du Kc colo-rectal 6. Test adapté (2) Une stratégie en deux temps Recherche de sang occulte dans les selles la plupart des cancers ou des gros polypes saignent de façon intermittente (2/3 saignent au moins 1 fois/semaine) test au Gaïac, réaction colorée bleue avec révélation par l’eau oxygénée Coloscopie si le test est positif soit 2 à 3% des cas Pr BAÏOD 06/2010

Les conditions de la généralisation du dépistage du Kc colo-rectal 6. Test adapté (3) Les caractéristiques du test En population à risque moyen, le test est positif dans 2 à 3% des cas Sa sensibilité est de 50%, soit diagnostic d’un cancer sur 2 un test de sélection de la population Sa spécificité est de 98%, soit une positivité erronée dans 2% des cas limite les coloscopies inutiles Sa valeur prédictive positive est élevée : si test positif, 1 coloscopie sur 10 découvre un cancer 3 à 4 coloscopies sur 10 découvrent un adénome Pr BAÏOD 06/2010

Les conditions de la généralisation du dépistage du Kc colo-rectal 7. Efficacité avérée Quatre études contrôlées en population (avec 10 ans de recul) Royaume Uni Nottingham Hardcastle – Lancet 1996 DANEMARK Funen Kronborg – Scand J Gastroenterol 2004 FRANCE Bourgogne Faivre - Gastroenterology 2004 SUEDE Göteborg Kewenter - Cancer 1988 Réduction de la mortalité par cancer colo-rectal : dans la population totale : 15-20% dans la population ayant réalisé le test : 33% Pr BAÏOD 06/2010

Conduites à tenir Détection en présence de symptômes Dépistage selon le niveau de risque Pr BAÏOD 06/2010

Conduites à tenir 1. Détection en présence de symptômes Coloscopie Présence de sang rouge ou noir dans les selles Troubles du transit d’apparition récente : diarrhée ou constipation inhabituelle Douleurs abdominales d’apparition récente (surtout après 50 ans ) Amaigrissement inexpliqué Coloscopie Pr BAÏOD 06/2010

Sujet à risque très élevé Consultation d’oncogénétique Conduites à tenir 2. Dépistage en fonction du niveau de risque Sujet à risque moyen Hommes et femmes de de 50 ans à 74 ans asymptomatiques Sujet à risque élevé - ATCD personnel de CCR ou adénome - ATCD familial de CCR ou adénome (1 parent 1er degré<65ans, ou 2 parents 1er degré quel que soit âge) - ATCD maladie inflammatoire chronique (rectocolite hémorragique et maladie de Crohn) Sujet à risque très élevé - Polypose adénomateuse familiale - Cancer colorectal héréditaire non polypoïde (HNPCC ou syndrome de Lynch) Test au gaïac négatif positif Consultation d’oncogénétique - Surveiller les symptômes - Renouveler 2 ans plus tard Coloscopie Coloscopie dépistage organisé dépistage individuel Pr BAÏOD 06/2010

Risk of Colorectal Cancer (CRC) General population 5% Personal history of colorectal neoplasia 15%–20% 15%–40% IBD 70%–80% HNPCC >95% FAP 20 40 60 80 100 Lifetime risk (%) Pr BAÏOD 06/2010 3

Quels sont les buts du dépistage ? Diagnostiquer les cancers à un stade le plus précoce possible Diminuer l’incidence et la mortalité par cancer colo-rectal Modified TNM AJC 8/2004

Pr BAÏOD 06/2010

Quel type de dépistage ? Recherche de sang occulte dans les selles Lavement baryté Recto-sigmoïdoscopie Coloscopie totale Coloscopie virtuelle Stool DNA testing Pr BAÏOD 06/2010

Dépistage du CCR Dépistage précoce Prévention (Adenomes, CCR) Hémoccult FIT** DNA Prévention (Adenomes, CCR) Coloscopie q10 yrs Coloscopie Virtuelle q 5 yrs Sigmoidoscopie q 5 yrs LB q 5 yrs Diminue la Mortalité Diminue l’Incidence Levin et al. Gastro 2008 Futur : Nouveaux tests ! Innovations endoscopiques, Vidéo-capsule colique … Pr BAÏOD 06/2010

Dépistage de masse -Modalités - Pr BAÏOD 06/2010

Méthode de dépistage Examen de référence  Coloscopie : GOLD STANDARD Diagnostic, Thérapeutique Mais sa banalisation est impossible : Coût élevé Complications , Non acceptation Faible nombre d’opérateur, Technicité Pr BAÏOD 06/2010

Coloscopie d’emblée à partir de 50 ans Dépistage de masse -Modalités - Deux étapes ++++ Test de sélection Recherche de sang ≠ occulte dans les selles Sen. Spf Rectosigmoidoscopie Sécurité Lavement baryté Coût Nouvelles techniques Test Diagnostic Coloscopie Simple Acceptable Sans danger Peu onéreux Efficace Test Idéal Une étape Test diagnostic et thérapeutique Coloscopie d’emblée à partir de 50 ans USA - RFA Coût élevé Complications Cancers intervallaires Compliance Nombre d’opérateurs Inconvénients Pr BAÏOD 06/2010

Hemoccult II - Non spécifique à Hb Humaine « Méthode de référence » 2 prélèvements sur 3 jours consécutifs Taux de positivité = 2 % Spécificité « Cancer » : 98% ++++ Sensibilité «  Cancer » = 40% Inconvénients : - Non spécifique à Hb Humaine - Lecture manuelle ( opérateur-dépendant) - Régime alimentaire - Manipulation des selles ( 3 fois) Pr BAÏOD 06/2010

Impact sur la mortalité due au cancer du colon En Suède (Göteborg), Kronborg O, 1989; Au Danemark (Funen), Hardcastle JD, 1996 ; En Grande Bretagne (Nottingham), Lang CA, 1994 En France (Bourgogne), Tazi MA, 1997; Impact sur mortalité (11 départements), Faivre 2004 Recherche de sang occulte dans les selles (test Hemocult®) tous les 2 ans, sujets asymptomatiques d’âge > 50 ans Réduction de la mortalité par cancer colorectal dans les populations étudiées 15 à 20 %. Pr BAÏOD 06/2010

La remise de test en consultation Expliquer le mode d’emploi du test Pas de régime alimentaire particulier Pas d’interférence avec : aspirine à faible dose anticoagulants fer Éviter : aspirine > 1 gr (risque de faux positifs) vitamine C > 1 gr (risque de faux négatifs) ! Pr BAÏOD 06/2010

La remise de test en consultation Expliquer le mode d’emploi du test Selles émises sur un support sec Pot de chambre, journal, sac plastique Prélèvements À 2 endroits différents de la même selle De la taille d’une lentille ou d’un grain de riz A renouveler sur 3 selles consécutives, sur une durée de 1 à 15 jours maxi Si > 15 jours, prise en charge de la constipation, laxatifs Conservation des plaquettes À température ambiante, 15 jours maxi Pr BAÏOD 06/2010

Pr BAÏOD 06/2010

La remise de test en consultation Informer sur la conduite à tenir selon le résultat Si le test est négatif (97 à 98% des cas) Cela signifie qu’aucun saignement n’a été détecté. Mais une lésion ne saigne pas tout le temps. Ce qui explique que le test ait pu ‘manquer’ une lésion. Donc il est très important : 1) de refaire le test 2 ans plus tard (les lésions évoluent lentement) 2) de surveiller les signes d’alerte dans l’intervalle (en présence de symptômes, coloscopie) Pr BAÏOD 06/2010

La remise de test en consultation Informer sur la conduite à tenir selon le résultat Si le test est positif (2 à 3% des cas) Cela signifie que du sang a été détecté dans les selles. Il faudra donc pratiquer un examen complémentaire, une coloscopie, pour en déterminer l’origine. - dans 6 cas sur 10 : rien - dans 3 cas sur 10 : adénome (qui pourra être retiré durant la coloscopie, évitant ainsi qu’il ne se transforme en cancer) - dans 1 cas sur 10 : cancer (qu’on soignera d’autant mieux qu’il est détecté à temps) Pr BAÏOD 06/2010

Coloscopie thérapeutique : A qui ? Attitude consensuelle US Polypes ≥ 10 mm Risque significatif Coloscopie + Polypectomie Immédiate Polypes 6- 9 mm Risque intermédiaire DHG: 2-7% C. Invasif <1%* Pas de consensus : 1/ Coloscopie + Polypectomie 2/ « Watch and wait » CV / 3ans Polype< 5 mm ou Pas de Polype Risque Négligeable (0,2%) CV / 5 ans Questions non résolues Taille seuil pour la Polypectomie ? Rythme de surveillance ? Variabilité inter-observateur ? Faut-il négliger petits polypes ? Polypes plans ( Sensibilité très faibles) Lésions extra-coliques? Etudes en cours USA, Europe , France Pickhardt Radiology 2006 Kim NEJM 2007 ACS 2008 Pr BAÏOD 06/2010

Coloscopie Comment optimiser ? « GOLD STANDARD » Détecte et traite les lésions pré-néoplasiques Spécificité et Sensibilité : 95% (gros polypes) Limites : « Lésions manquées »: * - Cancers : 3,4 % - Adénomes : 22 % ( petite taille / adénomes plans) Sédation Préparation colique Tps de retrait du coloscope Chromoscopie + Endoscopes grossissant / Haute définition FORMATION/ACCREDITATION Comment optimiser ? *Am J Gast 2006 101 343 350 Gastroenterology 2007 132 96 102 Pr BAÏOD 06/2010

Chromo-endoscopie indigo carmin 0,2% (2,3) (coloration de contraste) NBI : Narrow Band imaging Auto- fluorescence (d’acide 5-aminolévulinique) Détection des lésions : planes ,déprimés et petites lésions Caractérisation des lésions : « Pitt pattern » Choix du traitement Matsumoto T et al. Am J Gastroenterol 2003;98:1827 Rutter MD et al. Gut 2004;53:256 Pr BAÏOD 06/2010

Classification “pitt pattern” Non néoplasique adénome I II IIIS III L IV Large tubulaire normal étoilé petit tubulaire branché irrégulier Non structuré VI VN carcinome Pr BAÏOD 06/2010

AFI AFI White light image Dye spraying image Autofluorescence image Pr BAÏOD 06/2010

La remise de test en consultation Cas particuliers : Coloscopie mal préparée À refaire Coloscopie incomplète À refaire ou compléter par imagerie (ex : colo-scanner, colo-IRM) Coloscopie impossible Faire une imagerie (colo-scanner, colo-IRM) Test positif alors que coloscopie récente Consultation gastro-entérologue pour indication d’une nouvelle coloscopie Pr BAÏOD 06/2010

La remise de test en consultation Les risques de la coloscopie Taux de complication (tous types) : 1 à 2/1000 Principales complications (sur population à risque moyen) Perforation : 1/10 000 Hémorragie : 2/1000 (transfusion ou chirurgie : 7%) Complications de l’anesthésie Décès : < 1/10 000 Projection en population dépistée Perforation : 2,5/1 000 000 tests Hémorragie : 50/1 000 000 tests Pr BAÏOD 06/2010

La remise de test en consultation En conclusion de la consultation Le cancer colorectal est fréquent et grave Le dépistage est un bon moyen : d’éviter des cancers colorectaux en détectant et retirant des lésions précancéreuse ou de soigner très bien des cancers débutants Environ 3 000 décès sont évitables chaque année Le test est simple, sans danger, à faire tranquillement chez soi Il est peu onéreux, son coût et sa lecture sont pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie Pr BAÏOD 06/2010

Réduction de la mortalité Participation Au dépistage 100% 50% 10% Réduction de la mortalité 40% 20% 4% Pr BAÏOD 06/2010

Recherche d’un saignement occulte dans les selles Hémoglobine Hème Globine Test Immunologique : FIT - Ac anti-globine -Spécifique de l’Hb Humaine - Détecte le sang provenant du colon Test au Gaïac:Hemoccult II Détecte la présence de peroxydase Non spécifique de l’Hb Humaine Interférence: Viande , fruits, légumes, AINS , Vc , Fer Détecte le sang (Estomac, IG ,Colon) Pr BAÏOD 06/2010

Test immunologique des selles: FIT Technique simple Pas de restriction alimentaire Lecture automatisée Résultat quantitatif : concentration Hb (selles) Cut off de positivité ajustable selon l’objectif fixé Piquer puis faire glisser chaque bâtonnet le long de la selle fraiche Introduire en une seule fois le bâtonnet dans le tube Lecture par automate (non opérateur-dépendant) Test Magstream 1000* Taux de positivité = 5,6 % Sensibilité «Cancer» : 65,8 %* Spécificité «Cancer» : 94,6% * Seuil 20 ng /ml Faux positifs augmente Nombre coloscopies inutiles * Morikawa .T 2005 Pr BAÏOD 06/2010

Leo g. Van Rossum Gastroenterology 2008;135:82–90 FIT Vs Hémoccult II Etude randomisée : 20 623 Pts ( 50 - 75 ans) Hemoccult II FIT ( O- Sensor) 100ng/ml Stat. Taux de participation 46,9 % 59,6 % (+12%) p <0,01 Taux de positivité 2,4 % 5,5 % (+3,1) p < 0,01 Nbre de Coloscopies 103 280 (x 2,7) Nbre (Cancer + Ad Avancés) 11+48 24 +121 (x 2 ; x 2,5) p<0,05 VPP 55,3 % 51,8 % NS Spécificité 99 % 97 ,8 % ( -1,3) Leo g. Van Rossum Gastroenterology 2008;135:82–90 Pr BAÏOD 06/2010

Lavement Baryté Recto sigmoidoscopie « double contraste » Partie terminale du colon « au mieux » 60 cm Sensibilité : 48 % polype > 1cm cancer Faux positifs +++ - Distribution inhomogène des lésions - Lésions proximales avancées avec sigmoïdoscopie normale 50 % Mayo Clin Proc 1999;74:1207–13 Lieberman .N Engl J Med 2000;343:162–8. Imperiale. N Engl J Med 2000;343:169–74. N Engl J Med 2000;342:1766–72 Pr BAÏOD 06/2010 Gastroenterology 1997;112:17–23.

Nouvelles techniques en cours d’évaluation Pr BAÏOD 06/2010

Test DNA Tumoral dans les selles Performances Sensibilité Spécificité Imperiale (Ver 1) NEJM 2004 51,6 % (12,9% Hemoccult) 94 % ( 95,2 % Hemoccult) Whitney (Ver 1.1) J Mol Diag 2004 70% Itzkowitz (Ver 2) Clin Gastro. Hepatol 2007 87, 5% 82% - A quel rythme répéter le test ? Que faire si test positif et coloscopie normale? Pr BAÏOD 06/2010

Coloscopie virtuelle Scanner multi-barettes 16 – 64 Analyse du relief muqueux en 2D et 3D Analyse des organes péri coliques Préparation colique et marquage « tagging» des selles ( baryte) +++ Insufflation colique : CO2 Temps de lecture > 30 mn Pas de sédation Pr BAÏOD 06/2010

Coloscopie virtuelle CCR : Sensibilité et spécificité : 100% (1) Polypes: Hétérogénéité +++ (2) Sensibilité Spécificité < 6 mm 48 % 91 % 6 - 9 mm 70 - 86 % 93 % > 9 mm 85 - 93% 97 % Quelles sont les suites à donner à la coloscopie vi; une etude recente venant des usa propose une attitude depend de la taille des polypes CO > CV CO ≈ CV CO=CV 1- Fenlon 1999 . Yee 2001 ; Pickhardt 2004 Pr BAÏOD 06/2010 2- Meta-analyse Mulhall Ann Int Med 2005

Questions en suspens Méthode confortable, rapide, non invasive Explore la totalité du colon Peu de complications Pas de sédation Cependant ………………. Peut manquer les polypes < 9 mm et polypes plans ( DHG / Kc) Irradiante ( répéter les examens) Pas de Biopsies / Polypectomie Taille des polypes tolérée pour éviter la coloscopie + Polypectomie???? Pr BAÏOD 06/2010

Videocapsule endoscopique Technique non invasive ,simple , mais coûteuse Exploration de l’ensemble du colon 4 études Multicentriques : intérêt détection des polypes > 5mm Sensibilité : 50 % Spécificité : 70 % Eliakim Endoscopy 2006 Deviere UEGW 2007 Lewis non publiée Deviere AGA 2006 - Premiers résultats encourageants - Nécessité d’études de populations Pr BAÏOD 06/2010

Futur dans le Dépistage du CCR Perspectives: Capsule colique: Sensibilité 64% pour les polypes > 6 mm Deviere DDW 2008, # 282; *Sidney Winawer Pr BAÏOD 06/2010

Y a t-il des Guidelines? Quel test utiliser ? Quel est la meilleure stratégie pour le dépistage ? Guidelines : Amérique du Nord, Europe, Asie - Pacifique Pr BAÏOD 06/2010

CRC screening is given a high priority in the national health plans ! Japan Canada USA Europe Guidelines Screening organized iFOBT Annual interval average risk persons Guidelines Screening organized gFOBT Average risk Colonoscopy Increased risk Guidelines Quality screening in regions/trials Screening tests Colonoscopy FS CTC iFOBT / DNA National programmes in 26 / 41 countries Request for quality screening Screening tests gFOBT, iFOBT, TC, FS New European Guidelines !! Australia 2008 New guidelines CRC screening is given a high priority in the national health plans ! Pr BAÏOD 06/2010

Guidelines dépistage de Masse Europe – France (1) Sujets ( 50-75 ans) Asymptomatiques FDR Hemoccult tous les 2ans + Réduction Mortalité CCR – 17% à – 20 % (2) Coloscopie Virtuelle si Coloscopie : Incomplète , Contre-indiquée Refus du patient Coloscopie 1. RPC ANAES 2004 2. Towler Cochrane Database Syst Rev 2000 (2) : CD001216 Pr BAÏOD 06/2010

US Guidelines 2008 Tests that Primarily detect Cancer Americain Cancer Society ; US Multi-Society Task Force on CRC , American College of Radiology Test that detect Adenomatous Polyps and Cancer Flexible sigmoidoscopy every 5years or, Colonoscopy every 10 years or, Double Contrast Barium enema every 5years , or Computed Tomographic colonography every 5 years Tests that Primarily detect Cancer Annual Guaiac-Based Fecal occult blood test with high test sensitivity for cancer or, Annual fecal immunochemical test with high test sensitivity for cancer or, Stool DNA test with high sensitivity for cancer interval uncertain 3 colléges americains ont tres recemment etablis de nvelles recomendations por le depistage de masse : celles-ci regroupe les examens de depistage en 2 categories ; la premiere destinée à la detection des adenomes et des cancers utilisant des examens invasifs avec preparation colique La 2 categorie comprte des tests qui detectent les cancers au moyen d’un simple examen de selles ; Pr BAÏOD 06/2010 Levin CA : A Cancer Journal for Clinicians 2008 ; 58 : 130 - 160

USA: ACG Guidelines for CRC Screening Cancer prevention tests should be offered first. The preferred CRC prevention test is colonoscopy every 10 years, beginning at age 50. (Grade 1 B) Screening should begin at age 45 years in African Americans (Grade 2 C) Cancer prevention tests should be offered first. The preferred CRC prevention test is colonoscopy every 10 years, beginning at age 50. (Grade 1 B) Screening should begin at age 45 years in African Americans (Grade 2 C) Pr BAÏOD 06/2010 Rex and all Am J Gastroenterol 2009

CCR en Afrique et au Moyen Orient Incidence? Données encore insuffisantes 1- First African-Middle Eastern Congress on Digestive Oncology, Rabat 2008 2- 7th Pan Arab Congress of Gastroenterology, Marrakech 2009 Incidence moindre mais en augmentation patients jeunes +++ Pr BAÏOD 06/2010

CCR en Afrique et au Moyen Orient 1- Incidence du CCR en progression! SENEGAL PEGHINI 1990 MADAGASCAR PEGHINI 1997 FRANCE SOUQUES 2006 MOROCCO 2009* Coloscopies (N) 3000 2000 11 578 3848 CCR 71 95 1184 258 CCR/ Colonoscopies (%) 2.3% 5% 10.22% 6.7% * Arab Journal of Gastroenterology 2009 AB10-AB17 PanArab Congress Marrakech 2009 Pr BAÏOD 06/2010

CCR en Afrique et au Moyen Orient 2- Age moyen plus jeune 3- Patients < 40 ans+++ Mean Age (years) Sex Ratio (M/F) Nigeria EDINO 2005 43 - Algeria LARBAOUI 2006 55 1.1 Egypt EL BOLKAINY 2006 59 France SOUQUES 2006 68 1.6 USA J-THOMPSON 2006 70 1.37 Morocco* 54 0.85 PanArab Congress, Marrakech 2009 1st African-Middle Eastern Congress on Digestive Oncology, Rabat 2008 * Arab Journal of Gastroenterology 2009 AB10-AB17 Pr BAÏOD 06/2010

CCR en Afrique et au Moyen Orient Limited awareness of the disease Lack of resources Cancer registries are mostly based in better equipped urban centres !! CRC is not yet a priority for health ministries in developing countries (as compared to nutritional and infectious diseases…) THE CONCEPT OF « CASCADES » Developed by WGO / IDCA in order to increase the implementation Of CRC guidelines in developing and developed countries ! WGO News, Vol 12, 2007 PanArab 2009 Pr BAÏOD 06/2010 66 66

Colorectal Cancer Screening World Gastroenterology Organization/ International Digestive Cancer Alliance Practice Guidelines Colorectal Cancer Screening Review Team Members P. Dite (Czech Republic) R. Eliakim (Occuped Palestine) M. Fried (Switzerland) K.L. Goh (Malaysia) F. Guarner (Spain) I. Khalif (Russia) A.G. Khan (Pakistan) A. Lanas (Spain) B. Levin (USA) D. Lieberman (USA) G. Lindberg (Sweden) M.J. O’Brien (USA) R. Saenz (Chile) G. Young (Australia) Review Team Chairs S. Winawer (chair, USA) M. Classen (co-chair, Germany) R. Lambert (co-chair, France) International consultants R. Smith (USA) W. Schmiegel (Germany) D. Rex (USA) N. Amrani (Morocco) Zauber (USA) Librarian J. Krabshuis (France) Pr BAÏOD 06/2010

Cascades – Outils pour dépistage et suivi Recommandations à plusieurs niveaux 1 – Niveau 1: Ressources les plus élevées 6 – Niveau 6 : Ressources disponibles minimales - Pays à niveau de vie élevé (financier, prof, technique…) - Incidence et mortalité hautes - Priorité de santé publique World Gastro-enterology Organisation, 2007 Pr BAÏOD 06/2010

Facteurs de Risque et états Précancéreux Risque moyen Sujets de plus de 50 ans des deux sexes Risque élevé Parents au 1er degré de sujets atteints de CCR Antécédent personnel ou familial d’adénome colorectal Antécédent personnel de CCR MICI Risque très élevé Cancers à transmission héréditaire: PAF, HNPCC (Syndrome de Lynch) World Gastro-enterology Organisation, 2007 Pr BAÏOD 06/2010

Dépistage : Sujets à Risque Moyen Niveau 1 Coloscopie disponible Coloscopie à partir de 50 ans puis tous les 10 ans Niveau 2 Coloscopie à 50 ans une fois dans la vie Possibilités de coloscopie limitées Niveau 3 Possibilités de coloscopie limitées, sigmoidoscopie possible Sigmoidoscopie à 50 ans puis tous les 5 ans Coloscopie si sigmoidoscopie positive Niveau 4 Possibilités de sigmoidoscopie et de coloscopie plus limitées Sigmoidoscopie à 50 ans une fois dans la vie Coloscopie si sigmoidoscopie positive Niveau 5 Sigmoidoscopie à 50 ans une fois dans la vie Coloscopie seulement si cancer avancé Possibilités de coloscopie sévèrement limitées Niveau 6 Recherche de sang fécal à 50 ans, une fois / an Coloscopie +/- LB Possibilités de coloscopie et sigmoido. sévèrement limitées Pr BAÏOD 06/2010

LE MIEUX QUE VOUS POUVEZ AVEC CE QUE VOUS AVEZ CRC Screening Cascades “The best you can do with what you have!” LE MIEUX QUE VOUS POUVEZ AVEC CE QUE VOUS AVEZ WGN. J. Krabshuis Vol 12, No. 2, 2007 A cascade is a hierarchical set of recommendations Pr BAÏOD 06/2010

THE BEST SCREENING TEST IS CONCLUSION CCR est un problème mondial Sa prévention est possible, Plusieurs options de dépistage en 2010 Le choix dépend des ressources disponibles Chaque pays, chaque système de santé, chaque clinicien doit décider de la meilleure approche ! THE BEST SCREENING TEST IS THE ONE THAT GETS DONE Sidney Winawer Nous devons et pouvons prévenir le cancer colo-rectal Pr BAÏOD 06/2010

MERCI Pr BAÏOD 06/2010