Version 1.01 – Octobre 2005 Kit de formation à la matériovigilance : échelon industriel Echelon industriel.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Les matériels en prêt : dispositifs et conditionnement 29èmes Journées nationales d’études sur la stérilisation - Atelier 3 Françoise Karnycheff Direction.
Advertisements

Hygiène et sécurité sanitaire : Vos contraintes réglementaires
Manuel Qualité, Structure et Contenus – optionnel
Pérennité et améliorations
Direction générale de la santé Le Haut Conseil de la Santé Publique Le niveau National Mo IV-1-1.
DOCUMENTS DE FORMATION CODEX FAO/OMS SECTION DEUX COMPRENDRE LORGANISATION DU CODEX Module 2.8 Existe-t-il un format pour les normes du Codex ?
JIQH 2008 – La Villette 8 & 9 décembre 2008 Atelier N°7 : La maîtrise de la sécurité et de la fiabilité des dispositifs médicaux Retour d'expérience et.
La pharmacovigilance Cours IFSI 2ème année, mercredi 16 février 2011
Rencontre cofinancée par l'Union Européenne dans le cadre d'Europ'Act et coordonnée par l'ASP Rencontre nationale des correspondants Europe Paris, le 8.
LE DOSSIER DE SOINS LES TRANSMISSIONS CIBLEES ACCES AUX INFORMATIONS
ANALYSE DE POSE CONDITIONS D’UTILISATION
L ’ORGANISATION GENERALE
Fonction publique d’état: médecine de prévention
CAP Agent Polyvalent en Restauration
PHARMACOVIGILANCE : LE PATIENT, UN ACTEUR INCONTOURNABLE
LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION
1 Article 1 – Loi du 9 janvier 1978 « Linformatique doit être au service de chaque citoyen « « Elle ne doit porter atteinte ni à lidentité de lhomme, ni.
TVA INTRACOMMUNAUTAIRE
Sommaire Théorie Signalement d’un incident de matériovigilance
1 PERSONNELS ENSEIGNANTS RÉMUNÉRÉS PAR L ÉTAT EN RESPONSABILITÉ DANS LES ÉTABLISSEMENTS CATHOLIQUES DENSEIGNEMENT appelés personnels mixtes Dossier détude.
La Taxe sur la Valeur Ajoutée
Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie
Sommaire… Théorie Qu’est-ce qu’un dispositif médical ?
Sommaire Qu’est-ce qu’un fabricant ?
LA DEMARCHE D ’EVALUATION DE LA QUALITE DANS LE SECTEUR MEDICO SOCIAL
Version 1.01 – Octobre 2005 Echelon national Kit de formation à la matériovigilance : échelon national.
Les intervenants en prévention des risques professionnels
Notre mort exige cette minutieuse préparation
Secteur santé et sécurité Novembre 2013
Réglementation et outils disponibles
Direction générale de la santé Des objectifs explicites : priorités, programmes, plans Mo VI-2-1 Veille, alerte et gestion des situations durgences sanitaires.
Madame A. POCHET Responsable du département des produits cosmétiques Direction des Laboratoires et des Contrôles AFSSaPS* Agence Française de Sécurité.
PROCEDURE DE PROTECTION DE L’ENFANCE
Kit de formation à la matériovigilance : aspects réglementaires
L’Agence : dates clés Agence du médicament / 1993 – 1999
La place des Maisons de Santé dans l’accès aux soins
Kit de formation à la matériovigilance : échelon local
Listes nominatives : Demande d’inscription
De nouvelles règles d’hygiène pour garantir la santé des
Pr. François-André ALLAERT Médecin de santé publique et juriste
Comment se déroule Une enquête publique ?
Investigation des incidents et des accidents
Rappel au Code de sécurité des travaux 1 Code de sécurité des travaux, 5 e édition, 2008 Rappel du personnel initié Chapitre Lignes de transport (Aériennes)
Dépense Gestion des avances et des acomptes
La production informatique sécurisée et simplifiée
1 Introduction au système de santé vaudois et au système de garde médicale Hygiène et stérilisation en cabinet : information sur les obligations légales.
MARQUAGE CE.
Protocole GEVA sco première demande
JH - octobre 2005 Marchés publics Présenté par Jean HYENNE Mission Québec Octobre 2005.
Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT)
LE SAUVETAGE SECOURISME DU TRAVAIL
Norme de service - Attractions et événements 1 Introduction à la norme de service Attractions et événements Session de formation 4 P
Évolution des bases de données nationales en psychiatrie : SAE, Rapports d’activité,... DREES 6èmes rencontres de l’information médicale en psychiatrie.
CLUB SECURITE ARSEG PRESENTATION DU DOSSIER LE PLAN DE PREVENTION
10 ème journée internationale de la qualité hospitalière Maîtrise de la sécurité et de la fiabilité des dispositifs médicaux Nicolas THEVENET, Chef de.
Au-delà de la Commercialisation ...
1 BILAN CHAPITRE 6. 2 Bilan KINESITHERAPIE BILANS séance 20 CHAPITRE 6 PARTIE 2a.
2ème journée régionale des vigilances en Ile-de-France
Kit de formation à la matériovigilance : marquage CE
La Matériovigilance Maud Bonnard Emilie Hustaix Département biomédical
Marc-Henri WINTER Chargé d’Affaires et Responsable de l’antenne
ROLE DU MEDECIN DU TRAVAIL
MÉDECINE DE PRÉVENTION
Control: contrôle Point: point
Conséquences pratiques du règlementat en Ontario sur la sécurité des produits électriques International Consumer Product Health and Safety Organization.
les vigilances réglementées
ATEX SYSTEM ELECTRICAL ENGINEERING FOR HAZARDOUS AREAS SOLUTIONS ELECTRIQUES POUR ATMOSPHERES EXPLOSIBLES Relation entre la Directive.
Veille réglementaire Intervention de chirurgie esthétique / Implantation d'un dispositif médical / Information préalable Décret n° du 22 septembre.
Cadre législatif de l’Union européenne Jean-Pierre FEYAERTS 14 octobre 2014 Tunis.
Kit de formation à la matériovigilance : échelon industriel Echelon industriel.
Transcription de la présentation:

Version 1.01 – Octobre 2005 Kit de formation à la matériovigilance : échelon industriel Echelon industriel

Version 1.01 – Octobre 2005  Théorie  Qu’est-ce qu’un fabricant ?  Qu’est-ce qu’un mandataire et un distributeur ?  Qui doit déclarer un correspondant de matériovigilance (CMV) ?  Que doit déclarer le CMV ?  Pratique  Rôle du correspondant de matériovigilance du fabricant  Les éléments nécessaires à l’instruction du dossier par le fabricant Sommaire Sommaire Echelon industriel

Version 1.01 – Octobre 2005 En Théorie Théorie Echelon industriel

Version 1.01 – Octobre 2005 •Le fabricant, au sens des directives 93/42/CEE et 90/385/CEE, est celui qui assume la responsabilité de la conception, de la fabrication, du conditionnement et de l'étiquetage d'un dispositif médical en vue de sa mise sur le marché en son nom propre, que ces opérations soient effectuées par cette personne ou pour son compte par une autre personne. •Le fabricant n'est pas nécessairement celui qui fabrique les dispositifs et, a contrario, les personnes qui fabriquent des DM ne sont pas forcément les fabricants de ces dispositifs. Qu’est-ce qu’un fabricant ? Théorie / Définitions Echelon industriel

Version 1.01 – Octobre 2005 •Mandataire : toute personne physique ou morale établie dans un État membre de la Communauté européenne qui, après avoir été expressément désignée par le fabricant, agit en son nom. •Distributeur : toute personne physique ou morale se livrant au stockage de DM et à leur distribution ou à leur exportation, à l'exclusion de la vente au public. Qu’est-ce qu’un mandataire et un distributeur? Théorie / Définitions Echelon industriel

Version 1.01 – Octobre 2005 Tout fabricant de dispositifs médicaux, ou son mandataire, désigne un correspondant de matériovigilance et communique son nom au directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Article R Qui doit déclarer un correspondant de matériovigilance ? Théorie / Définitions Echelon industriel

Version 1.01 – Octobre 2005 Le correspondant de matériovigilance doit déclarer : -sans délai les incidents ou risques d’incident graves (L et R ). -tout rappel d’un dispositif, motivé par une raison technique ou médicale (L ). Pour les autres types d’incidents relevant de la matériovigilance, la déclaration dite facultative se fait trimestriellement (R ). Que doit déclarer le CMV ? Théorie / Définitions Echelon industriel

Version 1.01 – Octobre 2005 En Pratique Pratique Echelon industriel

Version 1.01 – Octobre 2005 Rôle du correspondant de matériovigilance du fabricant •Il est un interlocuteur privilégié de l’Afssaps •Il fournit toute information à l’Afssaps nécessaire à l’instruction du dossier : réponses aux questions complémentaires dans le délai demandé et rapport de type MEDDEV sous 60 jours •Il effectue toute enquête et tous travaux concernant les risques d’incident que ses DM sont susceptibles de présenter, notamment en expertisant le dispositif concerné par l’incident •Il prend les mesures correctives nécessaires  modification de la conception ou de la fabrication, modification du système qualité…  recommandations aux utilisateurs, rappel de dispositifs… Pratique Echelon industriel

Version 1.01 – Octobre 2005 Les éléments nécessaires à l’instruction du dossier par le fabricant •Référence du dispositif •Numéro de lot / numéro de série •Dispositif concerné par l’incident, pour expertise •Conditionnement, le cas échéant •Rapport de maintenance préventive et corrective •Conditions d’utilisation du dispositif Le manque de données recueillies sur l’incident peut compromettre l’instruction du dossier. Pratique Echelon industriel