Risque sexuel de transmission du VIH Données d ’après : I. de Vincenzi, BMJ, mars 28, 1992 ; DK. Smith, Atlanta 1998, session 11 Thomas C. Quinn, the New England Journal of Medecine ; mars 30, 2000 Robert W. Coombs, AIDS 2003, vol 17, n°4)
Présence du virus dans les voies génitales pour une charge virale (CV) plasmatique positive : sperme : 30 à 60 % de la CV plasmatique sécrétion du Col 30 à 50% de la CV plasmatique et sécrétion du Vagin 15% de la CV plasmatique Variations avec CD4 n’a pas de parallélisme parfait . Les moins de 100 CD4 sont plus souvent porteur de VIH dans le sperme (J. Dyer). Le traitement anti-rétroviral est associé à une réduction supérieure à 0,5 log de CV dans le liquide séminal avec une production locale qui n’est pas aussi influencé que la production plasmatique par un traitement efficace (J. Dyer). Transmission et charge virale plasmatique (C. STECK) : la baisse de la CV plasmatique peut être associée à une baisse de la CV dans le sperme. Mais CV plasmatique indétectable et être contaminateur.
Risques de transmission de l ’infection HIV à partir d’un sujet index VIH + ( référence : DK. Smith, Atlanta 1998, session 11) T. sanguine par transfusion : 100% (en France le risque est < 1 pour 2 000 000 dons) T. mère-enfant : 20 à 30% (si ARV et césarienne < 1% en France) T. par allaitement : 10 à 15% T. par échange de seringue : 0,6 % T. par A.E.Sang : 0,3 %
Risques de transmission de l ’infection HIV à partir d’un sujet index VIH + ( référence : DK. Smith, Atlanta 1998, session 11)
Risques de transmission de l ’infection HIV à partir d’un sujet index VIH + ( référence : DK. Smith, Atlanta 1998, session 11) T. par rapport anal réceptif : 0,1 à 3 % T. par rapport anal incertif : 0,03 % T. par rapport vaginal réceptif : 0,08 à 0,2 % T. par rapport vaginal incertif : 0,03 à 0,09 %
Risques de transmission sexuelle de l ’infection HIV à partir d’un sujet index VIH + ( référence : DK. Smith, Atlanta 1998, session 11)
Risques de transmission de l ’infection HIV selon le type de rapport homosexuel T par rapport anal réceptif non protégé en moyenne : 0,93 % T par rapport anal réceptif non protégé avec partenaires de statut VIH inconnu en moyenne : 0,21 % T par rapport anal protégé en moyenne : 0,05 % en incluant les risques de rupture de préservatif T par rapport anal protégé avec rupture de préservatif en moyenne : 0,25 % Fellation réceptive non protégée en moyenne : 0,03 %, depuis 1998, il n’y a pas eu de reprise de ce risque de transmission dans aucune communication.
Risques de transmission homosexuelle de l ’infection HIV à partir d’un sujet index VIH + ( référence : DK. Smith, Atlanta 1998, session 11)
Risques additifs Chez les hétéros : rapports anaux x 5 pour les femmes et pendant les règles x3 pour les hommes Chez les femmes : dépôt progestérone x3, contraception orale mini dosée x3, contraception normale x 12 chez les femmes si déficit en vitamine A x 5 à 12 (en fonction du déficit) les IST le risque est x 3 à 5 (plus de virus dans le sperme et inflammation ou ulcération des muqueuses) multipartenariat concomitant x 10
% de transmission du Vih dans les couples sérodifférents 25 % dans l’étude VESPA 38 à 20 % pour les femmes de partenaire VIH +dans le groupe d’étude européenne en 1992 20 à 12 % pour les hommes de partenaire VIH +dans le groupe d’étude européenne en 1992 0 % pour les partenaires ayant utilisés le préservatif de partenaire VIH +dans le groupe d’étude européenne en 1992
La relation bouche/sexe (fellation ou cunnilingus voire anulingus) C La relation bouche/sexe (fellation ou cunnilingus voire anulingus) C. Quin Fellation : risque de transmission du VIH potentiel ayant fait l’objet d’une seule communication en 1998 (risque moyen estimé à 0,03% dans un groupe HSH). Cette pratique est statistiquement beaucoup plus faible que pour la pénétration anale (0,93%) ou vaginale (0,20%) sans préservatif. Pas de données pour cunni/anulingus
deux conditions réunies pour une transmission du VIH La présence d'un liquide contenant du virus : sang, sperme, liquide pré-séminal, sécrétions vaginales ou lait maternel. La possibilité d'une porte d'entrée : l'injection, ou le contact du liquide contaminant avec une muqueuse (ano-rectale > vaginale > gland > urètre >>> buccale, nasale, la paupière oculaire). La peau saine, sans irritation ni blessure est un obstacle au passage du virus.