1 Les outils du changement formation- éducation des outils d’aide à la recherche de solution des démarches de coercition Armel Boutard

Boutard Armel2 C’est ça une évolution ?

Boutard Armel3 La qualité de vie ? 51,4 76,9 69,2 66,3 73,3 73,8 Afrique Amérique du Nord Amérique latine Asie Europe Océanie AnnéesContinents Espérance de vie ( ) L’état du monde, 2001 durée ? qualité ? L’OMS a élaboré un nouvel indicateur mesurant le nombre d’années passées en bonne santé: l’espérance de vie corrigée de l’incapacité (EVCI) moins de 40 ans pour 32 pays, les plus pauvres PaysRang (années) Japon France Espagne Italie Grèce Royaume-Uni États-Unis 1 (74,5) Québec (66,8 ans et en baisse)

Boutard Armel4 Ne pas confondre Qualité de vie et Standard de vie

Boutard Armel5 une foire du commerce ? La Vie selon Pierre Foglia La Presse «la vie est un catalogue dans lequel il est parfois bien difficile de choisir. C’est pourtant le choix, qui fait l’Homme»

Boutard Armel6 Les problèmes des rejets anthropiques Émissions Industrielles Urbaines Agricoles des Transports Naturelles rejets diffus dans l ’hydrosphère Limite de la troposphère Particules du vent solaire R-  et R-X UV bloqué par O 3 Effets photochimiques Impacts identifiés: effet de serre et changements climatiques «pluies» acides et pertes de productivité des écosystèmes diminution de la couche d ’ozone stratosphérique et effets biocides des ultraviolets effet d’écran des particules aux rayons solaires «smog» urbain (ozone troposphérique) et difficultés respiratoires Pollution diffuse des eaux par les produits organiques persistants (POP), risques à la reproduction

Boutard Armel7 Nature Effets ( Symptomes de la maladie planétaire) Solutions Les problèmatiques environnementales dégradation des ressources dégradation des écosystèmes dégradation de la qualité de vie nouvelles connaissances (recherche) et innovations technologiques biophysique attitudes valeurs comportements changements Biodiversité culturelle Biodiversités: gènes, espèces et des écosystèmes

«Le changement global ne peut être compris en termes de simples relations de cause à effet. Les changements anthropiques provoquent des effets multiples qui se propagent de manière complexe dans le système Terre. Ces effets interagissent avec les changements d’échelle locale et régionale selon des schémas multidimensionnels difficiles à comprendre et encore plus à prédire. Les surprises abondent.» «La dynamique du système Terre passe par des seuils critiques et des sauts abrupts.. Dans les derniers ans, le système Terre a connu différents états parfois séparés par des transitions brusques (dix ans ou moins).. La probabilité d’un brutal changement anthropique de l’environnement terrestre reste à quantifier, mais n’est pas négligeable.» AVIS DE TEMPÊTE, J-L Fellous, Odile Jacob, 2003, 337 p. Déclaration de Copenhague (2001) des communautés scientifiques internationales de recherche sur le changement global

9 «La transformation accélérée par les hommes de l’environnement de la Terre n’est pas soutenable. Ainsi, la simple poursuite des activités «comme d’habitude» n’est pas viable, et doit être remplacée au plus tôt par des stratégies volontaires de bonne gestion préservant l’environnement terrestre compatibles avec les objectifs de développement social et économique» AVIS DE TEMPÊTE, J-L Fellous, Odile Jacob, 2003, 337 p. Déclaration de Copenhague (2001) des communautés scientifiques internationales de recherche sur le changement global

Boutard Armel10 1. La dégradation des stocks et flux de ressources La demande des «consommateurs»: Biens de consommation, Énergie, Eau et Alimentation Ressources non renouvelables Ressources renouvelables épuisement des stocksbesoins des générations futures? espèces florales et animales menacées? Problèmes éthiques: la propriété, l’accès, le partage, la conservation des ressources Problèmes éthiques: la propriété, l’accès, le partage, la conservation des ressources cueillettes à des taux supérieurs aux flux Les trois symptômes de la maladie Planétaire

Boutard Armel11 2. La dégradation des milieux de vie et des écosystèmes naturels Pollution par les «rejets» dans l ’air, les eaux et sur les sols : des problèmes de quantité et de toxicité problèmes éthiques: atteintes aux biodiversités faunique et florale, et à la santé des humains problèmes éthiques: atteintes aux biodiversités faunique et florale, et à la santé des humains étalement des établissements humains perte de fertilité des sols industrialisation des productions bioconcentration des contaminants Chaîne trophique (biotes) Sols EauxAir vecteurs de la pollution relations global local disparition des espèces Les trois symptômes de la maladie Planétaire

Boutard Armel12 Les trois symptômes de la maladie Planétaire 3. La dégradation de la qualité de vie problèmes éthiques: droit des plus démunis, perte des us et coutumes et atteintes à la biodiversité culturelle problèmes éthiques: droit des plus démunis, perte des us et coutumes et atteintes à la biodiversité culturelle alimentation santé éducation communications impacts sur la santé publique et la survie des plus démunis impacts sur la qualité de vie culturelle Le consumérisme, la perte d ’identité culturelle, etc. Facteurs socio-culturels Facteurs biophysiques

Boutard Armel13 La vision systémique: global local Enjeux internationauxEnjeux régionauxEnjeux locaux Effet de serre et changements climatiques Couche d ’ozone Pluies acides Polluants organiques persistants (POP) Pollution des océans Mondialisation des marchés Pouvoirs politique et économique Développement économique Pouvoir politique Protection de privilèges Développement humain Problèmes éthiques: Les rapports de force dans les relations Nord -Sud et les rapports commerciaux Problèmes éthiques: Les rapports de force dans les relations Nord -Sud et les rapports commerciaux Actions: forums internationaux pour la réduction des impacts Actions communautaires pour l ’amélioration des conditions de vie Dimension propice à l ’action environnementale

Boutard Armel14 perturbations climatiques et biotiques annoncées mais difficiles à prévoir ? AU BILAN ? Mais il est temps que ça change !

Boutard Armel15 Intégrer les préoccupations environnementales au quotidien Activités humaines industrielle, minière, artisanales, commerciale, domestique contamination des milieux de vie approvisionnement en ressources Choix des individus rétroaction Avantages production de richesse collective et individuelle Désavantages atteintes au patrimoine biophysique et socioculturel

Boutard Armel16 Il faut que ça change ! 1.Les décideurs du monde de l’économie: les grandes entreprises multinationales les petites et moyennes entreprises 2.Les élus décideurs du monde politique: au niveau international au niveau national au niveau municipal 3. Les individus : dans leur vécu au quotidien dans leur action revendicative au collectif

17 Les «intérêts» particuliers des décideurs Dirigeants d’entreprisesMaires et élus contrôler tous les paramètres de la gestion d’une entreprise saisir les opportunités financières se conformer aux lois et réglements (conformité environnementale), protéger les «secrets industriels» de fabrication réagir proactivement aux avancées technologiques (gain de productivité) réagir aux avancées des compétiteurs (contexte variable selon la taille de l’entreprise) bien évaluer les enjeux environnementaux et les risques de l’entreprise limiter l’importance et le nombre des interventions (formation : time is money) profiter d’une image favorable de bon citoyen corporatif (image verte) exercer un contrôle politique des mouvements communautaires contrôler les dépenses municipales (il n’y a pas de bonnes dépenses dans le contexte de «baisse de taxe» et déficit «0») comprendre les enjeux environnementaux dans leur relation aux valeurs esthétiques et socioéconomiques du milieu se conformer aux lois et réglements (conformité environnementale), réagir à toute innovation intéressante des villes voisines protéger l’autonomie municipale (éviter les pertes de juridiction) faire que sa municipalité est une meilleure image que les villes voisines assurer sa réélection (donner une image de gestionnaire dynamique et/ou bon administrateur)

18 Des objectifs propices à favoriser la FRE légal se conformer aux lois et réglements se conformer aux normes internationales ou au code de bonne pratique adopté par des entités similaires politique améliorer l’image publique de l’entité et être perçu comme un innovateur prudent intégrer le bien fondé de l’argumentation des groupes engagés économique profiter des gains financiers de retrofitting (pay back) environnemntal, ou d’innovations technologiques bénéficier des programmes de subventions améliorer la compétitivité de l’entreprise social améliorer les relations de travail (gain de productivité) créer ou conserver les emplois améliorer le vie communataire (réduction des nuisances) santé, sécurité améliorer l’hygiène et la sécurité des employés (absentéisme  ) améliorer la santé publique environnemental conserver les ressources du milieu (protéger la biodiversité) minimiser les risques de déversements ou de rejets; gestion des risques

19 Les citoyens corporatifs 1998

20 Les citoyens corporatifs 2000

21 hypermarchés Les citoyens corporatifs 2003 

Boutard Armel22

Boutard Armel23 Il semble que les multinationales ont bougé? AU BILAN ? Où est le problème!

Boutard Armel24 Le consommateur: la quête de la satisfaction Disponibilité des ressources et des services là où est le besoin  concordance de lieu instantanément  concordance de temps sous la forme désirée  concordance à l’usage en quantité suffisante  concordance aux besoins Facilité d’utilisation simple, fiable, encombrement minimum facilité de stockage pour de grandes durées Coût modique Inoffensif pour la santé du consommateur le syndrome du «Pas dans ma cour» Facteurs des impacts environnementaux

Boutard Armel25 Les citoyens (individus et corporatifs) appartiennent à des communautés, la municipalité un lieu d’action à privilégier ? AU BILAN ?

Boutard Armel26 Rôle de l’intervenant en ERE-FRE, modifier la perception liée au changement Provoquer le changement des comportements et des attitudes: des individus des élus et des dirigeants d’entreprises 2. équité dans le partage des biens et services 1. réduction de la consommation et de la pollution 1. d’abord perçu comme un «danger» 2. Le changement doit être une opportunité d’amélioration

Boutard Armel27 Les «mamelles» du changement Incitation Éducation Coercition DémarcheDécideur s gestionnaire, avocat, juge enseignant et formateur gestionnaire, financier communication, sensibilisation Ere & FRE Action rôles de l’intervenant: ERE & FRE

Boutard Armel28 Les «mamelles» du changement Incitation Éducation Coercition l’action souhaitée par les militants environnementaux l’action souhaitée par les élus l’action qui, a priori, rassemble

: début du programme d’inspection d’Env. Can. La variation des rejets toxiques de produits de décoloration de l’aubier de 1983 à 1998 (Colombie Britannique) : programme volontaire d’auto-inspection 1989 : inspections d’Env. Can. plus fréquentes 1991 : actions combinées des deux paliers de gouvernements L’incitation a des limites!

Boutard Armel30 Les outils de coercition 1. législation 2. tarification Buts: assurer le financement global des actions établir une structure des coûts proactive promouvoir les nécessités du changement selon les objectifs choisis 3. appartenance Une coercition «douce», qui fait appel à l’affectif (syndrome du «Petit Prince») ERE ?

Boutard Armel31 Changer les comportements ?

Boutard Armel32 L’ERE Parce qu’un autre monde est possible

33 L’ERE sous toutes ses formes sensibilisation conscientisation vulgarisation communication information animation enseignement formation

Boutard Armel34 Agir ?

35 «Deux crises convergentes affectent l’homme contemporain: la première et la plus évidente concerne les rapports entre la population et l’environnement; la seconde, moins visible, mais tout aussi préoccupante, concerne l’homme et la relation qu’il entretient avec lui-même et avec ses prolongements constitués par ses institutions, ses idées, son entourage immédiat ou élargi à la communauté humaine, eu un mot la relation qu’il entretient avec la culture. Si ces deux crises ne sont pas abordées conjointement, aucune ne sera résolue. La technique seule ne peut apporter de solutions aux problèmes propres à l’homme et à ses éternels conflits; et inversement la technique ne sera jamais appliquée de manière rationnelle aux problèmes de l’environnement tant que l’homme n’aura pas commencé par dépasser les limites que lui imposent ses institutions, ses philosophies et ses cultures.» Edward T. Hall AU-DELA DE LA CULTURE Éditions du Seuil, 1979

Boutard Armel36 Besoins d’énergie abondante : tas de charbon, gallons de tar visqueux, boisés dévastés et tous les impacts polluants de la combustion de ces produits Besoins de confort thermique, de lumière, de mobilité, de cuisson des aliments, de bureautique.. Est-ce une relation nécessaire ?

Boutard Armel37 STS.E : une dimension intégrante de l’enseignement des sciences De la connaissance des objets Statique et pointu Une évolution des buts de la formation Au contrôle des impacts des processus et à la maîtrise des égoïsmes humains Attitude du commensalisme, la quête du «mieux» De la maîtrise de la matière et des processus technologiques La nature assujettie au consumérisme, la quête du «plus» À la compréhension de l ’évolution et des interrelations de l ’objet dans son milieu Dynamique et holiste

Boutard Armel38 A.G.I.R AU BILAN ?

Boutard Armel39 La résolution de problèmes investiguer la situation repérer une situation problème définir les enjeux rechercher des solutions évaluer ces solutions choisir les actions optimales élaborer un plan d’action planifier la mise en oeuvre évaluer et relancer rétroaction clarification des valeurs

Boutard Armel40 Réduire RéparerRéemployer Récupérer RecyclerValoriser Techniques (Innovation): efficacité, adaptabilité, valorisation de particularités locales Sciences études des processus, interrelations impacts Sociétés changements de comportements d’attitudes de valeurs Éduquer Éliminer les risques La démarche des (5) R V E (2)

Boutard Armel41 Maîtrise des besoins RVE + Intégrer les RVE dans une démarche plus systémique de : Maîtrise de nos besoins Gestion de la demande EfficacitéÉconomies Technologies appropriées au milieu et valorisation d ’alternatives Autonomie Changements d ’attitudes Sciences et Innovations technologiques Formation: faire plus avec moins Éducation: mieux (et moins) consommer pour une satisfaction optimale Concertation: décentraliser et rechercher l’autosuffisance biorégionale

Boutard Armel42 Des cycles à imaginer ! Ressources naturelles: énergies eau matières premières production de biens et services consommation rejets Responsabilisation des individus et des collectivités afin de limiter les quantités et la toxicité des rejets: changement de comportement innovation technologique Impacts nocifs des rejets: court terme: air, eaux, sols, écosystèmes moyen terme: atteintes aux (4) biodiversités long terme: changements climatiques, etc..

Boutard Armel43 La gestion des ressources

Boutard Armel44 Des choix porteurs d’effets Changements de comportements individuels surtout (exemple effort de recyclage ), actions d ’économies des matières vierges soutenues par les collectivités (société) Adoption d’alternatives, effort soutenu surtout par la recherche et l ’innovation technologique (sciences et techniques)

45 La dégradation des sols Plusieurs variables type de production agricole niveau de mécanisation nature du sol relief conditions météorologiques La cause principale ? la perte d’humus Érosion des sols pente planée (10%) terre érodée (kg/ha) sol nu fumure minérale (céréales) fumure organique massive (céréales) Pollution diffuse des eaux 92% des matières organiques en suspension 79% des apports d’azote 53% des apports en phosphore Eutrophisation des plans et cours d’eau Dangers pour la santé méthémoglobinémie et nitrozamines

46 Le compostage ? réduction des quantités à l’enfouissement réduction du lixiviat et de la pollution diffuse des cours d’eaux (sols de proximité) production d’amendements pour les sols agricoles ou les serres «faire d’une pierre trois coups» !

Boutard Armel47 Les nouveaux «gisements» énergétiques 1. Énergies renouvelables solaire (dont hydroélectricité) éolienne géothermique de la mer (chaleur, vague, marée, etc.) biomasse (plantations marines et terrestres) 2. Valorisation des énergies «résiduelles» (eaux usées, résidus solides et de biomasse) 3. Réduction des besoins par les économies d ’énergie Hydrogène

48 Il y a Québécois (es) ( ) 30% d’enfants et de jeunes d’âge scolaire 30% 18% de retraités 48% 4 % de population carcérale 52% 8,8 % de chômeurs 60,8% 5,2 % de politiciens 72% 12,8 % de cadres, financiers et industriels 84,8% 1,3 % de permanents syndicaux 86,1%66,8% 6 % d’assistés sociaux 95,7% 6,2% d’employés de nuit dans l’entretien -ménage 3,4 % de gardes de sécurité 89,5% 4,2% infirmières et docteurs 99,9%

49 Des Québécois (es) Il en reste donc 0,1 % ou dont il faut retracer les activités (17%) ou sont impliqués dans des réseaux de redistribution de produits illicites Il ne reste que 46 personnes disponibles pour s’impliquer dans la résolution des problèmes environnementaux 20,4 % ou 1580 se foutent de tout 62 % ou sont à l’un des trois casinos du Québec Il y a 45 personnes inscrites au cours PHY-2710 L’autre c’est moi, mais moi je suis très fatigué !! Lea besoin de vous!