Le maintien du comportement tabagique Thème 7 Activité 2 LE TABAC Composition Effets Dépendance
Quels sont les composants de la fumée de tabac ?
Monoxyde de carbone (CO) La fumée de tabac : 4000 composés dont plus de 60 cancérigènes… Irritants Nicotine Monoxyde de carbone (CO) Goudrons
La nicotine Elle agit dans le cerveau au niveau du système de récompense (zone des sensations), comme les autres drogues Quand on tire une bouffée, la fumée arrive dans les poumons, la nicotine passe alors dans le sang et arrive au cerveau en moins de 7 secondes (shoot nicotinique) Elle est responsable de la dépendance physique au tabac
La nicotine Taux de nicotine dans le sang
La nicotine
La nicotine Est à l’origine de la dépendance physique Augmente le rythme cardiaque Augmente les dépenses énergétiques Chez certaines personnes, elle peut avoir les effets suivants : action anxiolytique action antidépressive effet coupe-faim sensation de plaisir détente stimulation intellectuelle
Monoxyde de carbone (CO) La fumée de tabac : 4000 composés dont plus de 60 cancérigènes… Irritants Nicotine Monoxyde de carbone (CO) Goudrons
Le monoxyde de carbone (CO) Gaz toxique formé par la combustion du tabac (et aussi : pots d’échappement, incendies, chaudière mal réglée…) Il prend la place de l’oxygène dans le sang : pour compenser, le cœur doit travailler plus vite Les fumeurs sont plus vite essoufflés lors d’un effort physique Teint grisâtre, cheveux ternes, rides précoces… dus à une mauvaise oxygénation Le risque d’accidents cardiaques et vasculaires augmente
Monoxyde de carbone (CO) La fumée de tabac : 4000 composés dont plus de 60 cancérigènes… Irritants Nicotine Monoxyde de carbone (CO) Goudrons
Les goudrons Produits de la combustion Substance gluante brun-noir qui se dépose dans tout le trajet que suit la fumée dans le corps : elle irrite et peut provoquer divers cancers à ces endroits, et même sur des organes plus distants Un fumeur d’1 paquet / jour inhale l’équivalent de 2 pots de yaourt de goudron en 1 an
Monoxyde de carbone (CO) La fumée de tabac : 4000 composés dont plus de 60 cancérigènes… Irritants Nicotine Monoxyde de carbone (CO) Goudrons
Irritants Pour la plupart, rajoutés aux cigarettes pour : adoucir la fumée (menthol, miel), améliorer le goût (parfums de fruits, d’épices), renforcer la dépendance (ammoniaque) D’autres sont provoqués par la combustion du tabac : acétone, acide cyanhydrique… Ils favorisent les affections respiratoires et l’asthme, ainsi que les maladies cardio-vasculaires
Méfaits du tabagisme sur le corps
Maladies cardiovasculaires Apparence physique Teint grisâtre Dents jaunes Vieillissement précoce de la peau Cerveau Maladies cardiovasculaires Appareil respiratoire (bouche, larynx, trachée…) Cancer Inflammations (ex : laryngite) Coeur Poumons Cancer Bronchite chronique Insuffisance respiratoire Appareil génital Infertilité Pour les femmes Ménopause précoce Risques pour le fœtus Tabac + pilule : augmentation de risques cardiovasculaires Artères périphériques
est-il si difficile d’arrêter de fumer ? POURQUOI est-il si difficile d’arrêter de fumer ?
Qu’est-ce que la dépendance ? La dépendance est le résultat des effets d’un produit sur l’organisme entraînant une pulsion irrésistible à le consommer à nouveau soit parce que l’on veut revivre certaines sensations positives soit parce que l’on veut éviter certaines sensations désagréables provoquées par le fait de ne plus prendre le produit en question (sensation de manque- craving) Source : Fumeur ou non-fumeur : 100 questions sur le tabagisme. Association contre le cancer, 1996
La dépendance au tabac Il existe 3 types de dépendance au tabac : La dépendance environnementale ou comportementale La dépendance psychologique La dépendance physique (pharmacologique)
La dépendance environnementale ou comportementale Elle dépend de la pression sociale ou conviviale Le tabac est associé à des circonstances (positives ou négatives), à des personnes et à des lieux qui suscitent l’envie de fumer : c’est un REFLEXE.
La dépendance psychologique Elle est liée aux effets psychoactifs de la nicotine Effet puissant du double renforcement : plaisir de fumer/déplaisir du manque. Elle peut apparaître peu de temps après les premières cigarettes fumées et varie considérablement d’un fumeur à l’autre Lors d’un sevrage, c’est la dépendance la plus difficile à surmonter, car elle est liée aux habitudes du fumeur
La dépendance physique Due à la nicotine, elle se traduit par une sensation de manque. Les symptômes : troubles de l’humeur, du sommeil, de la tension artérielle. Tous les fumeurs ne sont pas dépendants à la nicotine (il existe un test qui permet de mesurer son degré de dépendance physique)
L’arrêt du tabac Quelle que soit la quantité de tabac consommée et aussi longtemps qu'on ait fumé, il n'est jamais trop tard pour arrêter et les bénéfices de l’arrêt du tabac interviennent presque immédiatement
Qu’est-ce qu’on gagne à arrêter de fumer ?
Après 24 heures : Le risque d’infarctus du myocarde diminue déjà. 20 minutes après : La pression sanguine et les pulsations du coeur redeviennent normales. Après 8 heures : La quantité de monoxyde de carbone dans le sang diminue de moitié. L’oxygénation des cellules redevient normale. Après 24 heures : Le risque d’infarctus du myocarde diminue déjà. Les poumons commencent à éliminer le mucus et les résidus de fumée. Le corps ne contient plus de nicotine.
Après 72 heures : Respirer devient plus facile. Après 48 heures : Le goût et l’odorat s’améliorent. Les terminaisons nerveuses gustatives commencent à repousser. Après 72 heures : Respirer devient plus facile. Les bronches commencent à se relâcher et on se sent plus énergique. 2 semaines à 3 mois après la dernière cigarette : La toux et la fatigue diminuent. On récupère du souffle. On marche plus facilement.
Après 5 ans : Le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié. Après 1 à 9 mois : Les cils bronchiques repoussent. On est de moins en moins essoufflé. Après 1 an : Le risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié. Le risque d’accident vasculaire cérébral rejoint celui d’un non-fumeur. Après 5 ans : Le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié. 10 à 15 ans après la dernière cigarette L’espérance de vie redevient identique à celle des personnes n’ayant jamais fumé.