Groupe EN Biomédical Inc. www.joanabiomedical.ca/ 450-619-1414 Mesurer les niveaux hormonaux pour optimiser les traitements de substitution Intérêt diagnostique et limitations techniques Groupe EN Biomédical Inc. www.joanabiomedical.ca/ 450-619-1414
La chimiluminescence Méthode immunologique pour le dosage hormonal. la technique de chemioluminesance a gagnée terrain à cause de sa précision et sa simplicité (automatisation). Principe: réaction chimique qui émet de l’énergie sous forme de lumière. Lumière émise = quantité d’analité Avantages: Simplicité faible volume d’échantillon nécessaire (<100μl) niveau bas de détections analytiques
Consignes au patient pour le prélèvement salivaire Avant le brossage des dents Au moins 30 min après toute ingestion d’aliments Mastication environ 45 s Garder dans la bouche pendant 1 à 2 minutes Conservation à 4°C (mais transport possible à T amb.)
Technique de prélèvement La salive est considérée comme un danger biologique de classe B. La nature non-invasive de la collecte permet aux échantillons d'être manipulés en toute sécurité «sur le terrain» par quiconque, le rendant préférable au sang.
Technique de prélèvement Écouvillon buccal Les tests requièrent de très faibles volumes de salive (10-100μL). Dans la majorité des cas, collecter 1mL de salive. Un petit insert absorbant est placé dans la bouche pendant 1 à 2 minutes avant d'être conservé dans un tube de stockage étiqueté. Avant l'analyse, le tube est soumis à rotation dans une centrifugeuse pour en extraire la salive et le prélèvement est éliminé.
Problèmes inhérents aux dosages salivaires Composition variable de la salive (enzymes, mucine, pH, hypotonicité; varie en fonction du flux salivaire, sexe, âge, état émotionnel, saison, nycthémère, médicaments). Contaminants non salivaires (sang, sécrétions nasales/bronchiques, fluide gingival, cellules épithéliales, flore microbienne, débris alimentaires). Conditions de prélèvement (stimulation par mastication, ac. citrique). Mécanismes de transport de l’analyte depuis le sérum (transport passif, trans- ou paracellulaire). Propriétés physico-chimiques (pH, transformation intracellulaire, flux salivaire et proportion à la forme sérique).
Mise en garde pour les tests salivaire La salive contient de nombreuses molécules endogènes, comme par exemple les hormones qui proviennent de la circulation sanguine ou sont synthétisées et sécrétées par les glandes salivaires elles-mêmes. La vitesse de transfert des molécules hormonales de la circulation sanguine dans le liquide salivaire est régie par la diffusion à travers les couches lipidiques des capillaires et des cellules épithéliales glandulaires. Les concentrations salivaires des hormones stéroïdes liposolubles non conjuguées telles que le cortisol reflètent les concentrations plasmatiques des mêmes formes non liées aux protéines plasmatiques (10 %), Les stéroïdes conjugués hydrophiles tels que le sulfate de DHEA-S ne sont présents au niveau salivaire qu’à moins de 1 % de sa concentration plasmatique.
Avantage test salivaire vs sang (1) Les hormones salivaire sont en concentration de 1-5 % de niveau sérique, sont des hormonés libre et actives par rapport aux hormonés sanguine qui sont totaux (libres et lies) Le patient peut effectuer les prélèvements lui-même, facile et sans douleur par rapport au prélèvent sanguin qui peut entrainer le stresse de prélèvement et implicite l’élévation de niveau de certaines hormone (cortisol) Les investigations qui nécessite des prélèvent répétés sont grandement facilités (cycle nuit –jour pour le cortisol, ou des cycles circadien: progestérone - œstradiol.
Avantage test salivaire vs sang (2) Des taux hormonaux libres plasmatiques conduisent à l'obtention de résultats <<méthode - dépendant>> difficilement comparable, à considérer avec réserve; ce qui renforce l’intérêt d’analyse salivaire. Le test salivaire est pratique et très précis pour mesurer les hormones endogènes et les hormones prises par voie orale. Il y a une forte corrélation entre les niveaux d’hormones dans la salive et les hormones qui sont bio disponibles dans le sang – surtout les hormones stéroïdes «libres», c’est-à-dire celles qui ne sont pas liées à la SHBG et peuvent aller porter leur message aux cellules munies de récepteurs appropriés (p. ex. le cerveau, les organes reproducteurs, la peau et les seins).
Avantage test salivaire vs sang (3) Phase pré analytique relativement robuste Bien adapté pour des dépistages: Dans de larges populations À risque infectieux, Études de populations (stresse au travaille), Pédiatrique Gériatrique Résoudre le problème des tests des hormones libre (dialyse ou extraction)
Problèmes inhérents aux dosages salivaires et limites Cinétique (apparition retardée vs sérum, mais plus tôt que dans l’urine) Concentrations faibles (généralement plus faible que dans sérum (forme libre) Ł adaptation du dosage) Leur utilisation dans la pratique reste cependant relativement Limitée en raison du manque de standardisation : des méthodes de dosage et de valeurs de référence faisant souvent défaut; pour l’instant, ces valeurs doivent encore être établies par les laboratoires prestataires eux-mêmes. Autre certains tests s’avèrent peu robustes, à cause d’un métabolisme de l’analyte au moment de la sécrétion salivaire ou pendant la phase pré analytique (exemple insuline).
Réaction des médecins envers les tests salivaires La majorité des médecins ne comprend pas encore l’intérêt des hormones et ne conseille pas d’analyser les niveaux hormonaux, qu’ils soient sanguins ou salivaires L’éducation des consommateurs a été le moyen le plus efficace de créer la demande de tests salivaires.
Avantage test salivaire pour le traitement topique hormonale Les niveaux d’hormones dans la salive montent en flèche avec la supplémentation topique À dose minime (10mg de progestérone chez les femmes, 5mg de testostérone chez les hommes) les niveaux 24 heures après l’administration topique avaient monté au-delà des niveaux physiologiques. Les niveaux sériques ne bougent pas, même avec des doses relativement élevées d’hormones administrées par voie topique Carey (British J. Ob & Gyn 2000) a montré qu’il n’y avait aucune augmentation statistiquement significative de progestérone sérique à des doses de 20 et 40 mg par jour. O’Leary (Clin. End. 2000) n’a montré aucune augmentation à un dosage de 64 mg de progestérone topique.