La création d’une science de l’éducation

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Transcription de la présentation:

La création d’une science de l’éducation Les psychologies scientifiques au 20e siècle: la science à la base de l’éducation ? La création d’une science de l’éducation Adrien Van Ostade 1662 : Le maître d'Ecole Le maître d'école de van Ostade est très loin sans doute de notre idéal républicain. Il évoque les heures noires de l'enseignement, le désordre absolu des classes anciennes : tête basse, le chapeau à la main, un élève ânonne sa leçon sous la férule du maître ; à ses côtés, un camarade lui souffle peut-être les réponses tandis qu'un bambin tout étonné assiste sans comprendre au spectacle. Les autres enfants, confondus dans un joyeux désordre, se partagent entre l'étude et le jeu. Adriaen Van Ostade, né Adriaen Hendricx (baptisé à Haarlem le 18 décembre 1610 - y enterré le 2 mai 1685[1]), est un peintre et graveur néerlandais (Provinces-Unies) spécialisé dans les scènes de genre, et plus particulièrement l'illustration de la vie paysanne. Ses œuvres, très nombreuses et de format réduit pour la plupart, héritières de Brueghel l'Ancien, sont notamment caractérisées par un traitement caricatural des personnages et une certaine truculence. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Rationalisme & Empirisme: un vieux débat qui remonte à Platon et Aristote.. D'où viennent nos connaissances ? Bref, comment apprend-on quelque chose de nouveau ? Proviennent-elles de notre esprit comme le montre la mathématique ? Platon, Descartes… Ou bien viennent-elles de l’expérience comme semble le montrer la science expérimentale ? Aristote, Bacon, Locke, Humes. Sur quoi se base la valeur de nos connaissances ? Sur leur rigueur logique ou leur conformité à des faits ? ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Du 17e au 19e siècles, rationalisme et empirisme s’affrontent: Hume (1711-1776) contre Descartes (1596-1650) HUME :  Il est évident que toutes les sciences, d'une façon plus ou moins importante, ont une relation à la nature humaine, et que, si loin que l'une d'entre elles peut sembler s'en écarter, elle y revient toujours d'une façon ou d'une autre. Même les mathématiques, même la philosophie naturelle et la religion naturelle dépendent dans une certaine mesure de la science de l'HOMME, car elles tombent sous la connaissance des hommes et sont jugées par leurs pouvoirs et leurs facultés. Il est impossible de dire quels changements et quelles améliorations nous pourrions faire dans ces sciences si nous conna Les perceptions de l'esprit [modifier] Hume prend pour point de départ de son enquête ce qu'il désigne par l'expression de perceptions de l'esprit[9] ; ces perceptions sont de deux sortes : les impressions : « Les perceptions qui entrent avec le plus de force et de violence, nous pouvons les nommer impressions ; et sous ce terme, je comprends toutes nos sensations, passions et émotions, telles qu’elles font leur première apparition dans l’âme. »[9] les idées : « Par idées, j’entends les images affaiblies des impressions dans la pensée et le raisonnement. Telles sont, par exemple, toutes les perceptions excitées par le présent discours, à l’exception seulement de celles qui proviennent de la vue et du toucher, et à l’exception du plaisir immédiat ou du désagrément qu’il peut occasionner. »[9] issions entièrement l'étendue et la force de l'entendement humain [...] » [8] Descartes : Descartes commença donc par élaborer une méthode qu'il voulait universelle, aspirant à étendre la certitude mathématique à l'ensemble du savoir, et espérant ainsi fonder une mathesis universalis, une mathématique universelle. C'est l'objet du Discours de la méthode (1637). Il affirme ainsi que l'univers dans son ensemble (mis à part l'esprit qui est d'une autre nature que le corps) est susceptible d'une interprétation mathématique. Tous les phénomènes doivent pouvoir s'expliquer par des raisons mathématiques, c'est-à-dire par des figures et des mouvements conformément à des « lois ». Descartes juge la méthode scolastique, inspirée de l'Antiquité et de la tradition judéo-chrétienne, comme trop « spéculative », déclarant dans le discours de la méthode (sixième partie) : « Au lieu de cette philosophie spéculative qu'on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connoissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connoissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. » Les méditations sur la philosophie première (1641) Le cogito [modifier] Mais il reste, dans ce néant universel, quelque chose dont nous ne saurions jamais douter : nous savons que nous doutons, et le sachant, nous avons l'intuition immédiate et claire que nous ne sommes pas rien : tandis que je doute, je sais que j'existe, car s'il y a un doute, c'est qu'il y a nécessairement quelqu'un qui est là pour douter : cogito, ergo sum, « je pense donc je suis » (Les Principes de la philosophie, §7). Cette intuition n'est pas conçue comme un raisonnement (penser est ici une opération, une expérience) ; le cogito ne doit pas être confondu avec un syllogisme incomplet auquel manquerait la majeure (par exemple : « Tout ce qui pense existe/or je pense/Donc je suis »). Le « donc » (ergo) disparaît d'ailleurs du texte des méditations, lequel insiste d'abord sur le « je suis, j'existe » (ego sum, ego existo). Le sum précède le cogito, nous sommes d'abord dans une métaphysique du sujet  : « Après y avoir bien pensé, et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : « Je suis, j'existe », est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit. […] Je ne suis donc, précisément parlant, qu'une chose qui pense […] C'est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent.» Cette certitude étant mise au jour, il apparaît néanmoins qu'elle n'est pas une connaissance. En effet, savoir et conscience ne sont pas ici la même chose : je sais que j'existe, mais je ne sais pas ce que je suis. Je sais seulement que je pense, i.e. que je doute, que je sens, que je veux, etc. Je suis donc une chose qui pense, c'est-à-dire une réalité pensante (ou une substance mais cette notion de substance sera introduite par Descartes dans les Principes de la philosophie). Tout part donc pour moi de ma pensée : ma réalité la plus certaine et la plus immédiate consiste dans cette conscience de ma réalité pensante. Par cette remarque d'apparence anodine, Descartes évacue l'essentialisme de la nature humaine : il est faux d'affirmer que je suis un animal rationale (un animal raisonnable), comme le dit une définition classique de l'homme, car je ne sais ni ce qu'est un animal, ni ce qu'est la raison, ni encore moins comment elle se trouve en l'homme. Descartes est donc parvenu à une certitude première, mais il apparaît pour le moins difficile d'en déduire une connaissance quelconque. Descartes semble maintenant enfermé dans ce que l'on nomme le « solipsisme ». La question est alors de savoir si nous pouvons donner un fondement réel, objectif à notre connaissance, ce que Descartes affirme : « Prêtez-moi seulement votre attention ; je vais vous conduire plus loin que vous ne pensez. En effet, c'est de ce doute universel que, comme d'un point fixe et immuable, j'ai résolu de dériver la connaissance de Dieu, de vous-même, et de tout ce que renferme le monde. » (Recherche de la vérité par les lumières naturelles) Les idées [modifier] Empirisme - Rationalisme ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

la connaissance vient de Empirisme : la connaissance vient de l’expérience HUME Méthode: l’induction Une connaissance sans rigueur logique. Idéal : la science expérimentale, l’observation. Intelligence observatrice, procédurale, technique. Rationalisme: la connaissance vient de nos idées DESCARTES Méthode : la déduction Une connaissance sans contenu matériel. Idéal : la mathématique, la logique. Intelligence calculatrice, combinatoire, rationnelle, etc. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

La solution de Kant : fusion du rationalisme et de l’empirisme Son livre : Critique de la raison pure ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

La solution de Kant : fusion du rationalisme et de l’empirisme La connaissance naît de la rencontre de la raison et de l’expérience. C’est ce que montre, soutient Kant, la physique de Newton : elle est une théorie totalement mathématique, mais qui rend compte des faits singuliers et les explique à l’aide de lois universelles. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

La solution kantienne : fusion du rationalisme et de l’empirisme Il n’existe pas de connaissance sans expérience, c’est-à-dire sans fait, sans phénomène naturel sur lequel elle porte. Toute connaissance a donc un contenu factuel : elle porte sur quelque chose…. Cependant cela ne signifie pas que la connaissance dérive de l’expérience. La connaissance naît au contraire de la mise en forme de l’expérience par la pensée, par l’esprit humain. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

La solution kantienne : fusion du rationalisme et de l’empirisme Il n’existe pas ni de connaissance pure, ni d’expérience pure : l’expérience est toujours l’expérience du sujet qui pense, d’un esprit; la connaissance est toujours connaissance d’un phénomène. L’esprit humain est structuré, organisé, il applique donc à l’expérience sa propre structure et l’organise en fonction d’elle. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

L’esprit humain possède une organisation, une structure, il est actif: il met en forme la réalité. L’esprit humain possède une structure à travers laquelle il filtre et organise le monde, la réalité… Cette structure cognitive régit aussi notre corps, nos sensations et perceptions, notre situation dans l’espace et le temps, etc. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Le 20e siècle va donc essayer de répondre à cette question : d’où vient cette structure ? Bref, comment est organisée notre esprit ? Est-elle innée? Vient-elle du cerveau? Vient-elle de la culture qui façonne notre pensée? Vient-elle de la société? La développe-t-on en interaction avec la réalité? L’assimile-t-on à travers nos apprentissages, nos expériences? ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Au 20e siècle : les diverses psychologies sont toutes des tentatives de réponse à ces questions sur l’origine, la nature et le développement de nos connaissances. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Au 20e siècle : un nouveau climat intellectuel naît et s’installe, celui de la pensée scientifique, de son triomphe. Pourquoi alors ne pas l’appliquer à l’homme, à la société et à l’éducation? ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

La conception scientifique du monde à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle Le rationalisme et le positivisme: Auguste Compte, le Cercle de Vienne, Darwin, etc. La science devient la clef de voûte de toute la société moderne. Elle doit donc être appliquée à l'éducation et à la société. L'unité de la Nature : L'être humain devient une partie de la Nature ; il doit être étudié comme les animaux, les plantes et les autres éléments de la Nature. Le déterminisme : La nature est régie par des lois, des causes et des effets précis. Appliquée à l'être humain, cette vision signifie que les comportements humains sont eux aussi régis par des causes. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

La psychologie scientifique L'approche scientifique de l'éducation va surtout être défendue et illustrée par cette science particulière qu'on appelle la psychologie. Au XXe siècle, c'est donc essentiellement la psychologie qui va chercher à s'imposer comme la Science de l'éducation. En fait, durant longtemps, science de l'éducation et psychologie de l'éducation formeront, du moins dans l'esprit des psychologues, une seule et même science basée sur le modèle des sciences naturelles. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Mais une psychologie unique n’existe pas ! La psychanalyse (Freud). La psychologie du comportement (Watson, Skinner). La psychologie expérimentale (Pavlov, Binet) La psychologie de la forme ou Gestalt. La psychologie du constructivisme (Piaget). La psychologie du socioconstructivisme (Vygotski) Le cognitivisme (Fodor). ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Mais une psychologie unique n’existe pas ! Le connexionnisme. La psychologie humaniste et personnaliste (Rogers). La psychologie phénoménologique (Husserl). La psychologie transpersonnelle. La psychologie sociale (Moscovici) et plus des dizaines d'autres psychologies ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Jean Piaget (1896-1980) : le constructivisme http://video.google.com/videoplay?docid=-8956355585286146382 ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Lev Vygostky (1896-1934) : le socioconstructisme http://fr.wikipedia.org/wiki/Lev_Vygotski ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Alfred Binet (1857-1911) : la psychologie expérimentale et la mesure ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Jérôme Bruner (1915-) : cognitivisme et culturalisme http://fr.wikipedia.org/wiki/Jerome_Bruner ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

John Watson (1878-1958) : le béhaviorisme ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Burrhus Frederic Skinner (1904-1990) : le béhaviorisme ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Noam Chomsky (1928-….): le cognitivisme innéiste ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Trois psychologies scientifiques Le béhaviorisme ou psychologie du comportement. Le constructivisme ou l'épistémologie génétique de Jean Piaget (avec ses variantes socioconstructivismes). La psychologie cognitive du traitement de l'information (les sciences cognitives et les neurosciences). ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Questions de base des psychologies scientifiques Comment apprend-on ? D'où viennent nos connaissances ? Comment l'être humain se développe-t-il ? Qu’est-ce qui incombe au sujet et à l'objet, à l'être humain et à son milieu dans l’acquisition des connaissances ? Quel est le rôle de l'inné et de l'acquis dans nos connaissances, comportements, etc.? ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Trois grandes réponses aux questions de base Le béhaviorisme : nos connaissances dérivent toutes de l'expérience. L'innéisme et la théorie du traitement de l'information : nos connaissances sont pré- structurées génétiquement ou neurologiquement (compétences). L'interactionnisme de Piaget : nos connaissances sont construites par interaction entre le sujet et l'objet, l’esprit et la réalité. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Les modèles de la relation entre le sujet et l'objet ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN