Placement Thème 12 La diversification
Contenu Pourquoi diversifier le portefeuille de placement Techniques de diversification du portefeuille Le réinvestissement des dividendes La méthode de la moyenne d’achat L’effet de levier et l’effet multiplicateur
Pourquoi diversifier le portefeuille de placement. Combien faut-il de titre différents pour réduire suffisamment le risque ? Améliorer le rapport rendement- risque en combinant des valeurs présentant différents degrés de risque.
Risque systémique et risque non- systémique Risque systémique Risque qui affecte le système financier dans son ensemble, par opposition au risque associé à un ou plusieurs titres considérés individuellement. On l’appelle aussi le «risque non diversifiable» Risque non systémique Risque associé à une valeur en particulier. On peut éliminer le risque non systémique par la diversification du portefeuille
Éliminer le risque non-systémique avec un portefeuille bien diversifié (risque systémique) (risque non-systémique) Ce qui découle de cette représentation: Un portefeuille «bien diversifié», une douzaine de titres, a éliminé l’essentiel du risque non-systémique
Univers composé uniquement de 2valeurs à risque à choix exclusif
Le coefficient de corrélation entre 2 valeurs à risque ( ) Le coefficient de corrélation nous indique jusqu’à quel point 2 valeurs à risque, A et B : Évoluent toujours dans la même direction (coefficient = 1) Évoluent indépendamment l’une de l’autre (coefficient = 0) Évoluent toujours en sens inverse (coefficient = -1) Évoluent différemment des 3 cas précédents (coefficients entre -1 et +1) Le risque et le rendement obtenu en formant différents portefeuilles composés de A et B sera dépendant du coefficient de corrélation entre ces valeurs
Éventail des portefeuilles, selon différents coefficients de corrélation
La droite de marché des capitaux (Capital Market Line) Les études empiriques ont démontré que la corrélation entre 2 valeurs à risque choisies aléatoirement est faible, d’où la forme convexe de la «frontière efficiente» Si un actif sans risque est disponible, on peut alors former des portefeuilles en dosant l’actif sans risque et le «portefeuille du marché». Ces choix forment une droite car la corrélation entre un actif sans risque et un portefeuille risqué est égale à 1 Les portefeuilles de cette droite dominent tous les portefeuille de la frontière efficiente Pour un même risque, ils génèrent un rendement égal ou supérieur à ceux des portefeuilles de la frontière efficiente Source : WikipediaWikipedia
Techniques de diversification du portefeuille La diversification entre les types de véhicules de placement La diversification à l’intérieur du portefeuille de placement à taux fixe La diversification à l’intérieur du portefeuille d’actions
La diversification entre les types de véhicules de placement, selon les conditions de marché
La diversification entre les types de véhicules de placement, selon les étapes de la vie
La diversification à l’intérieur du portefeuille de placement à taux fixe Répartir les placements à terme entre différentes institutions financières. Protection de la SADC (dépôts dans les banques et fiducies)SADC Assurance du dépôt du Québec (dépôts dans les caisses populaires) Assurance du dépôt du Québec Répartir la partie du portefeuille investie en obligations entre différents émetteurs (et catégories d’émetteurs) Répartir ses placements à taux fixe selon différentes échéances. Répartir ses revenus fixes de placements entre les différents mois de l’année.
La diversification à l’intérieur du portefeuille d’actions Répartir le portefeuille d’actions entre titres provenant de différents secteurs industriels. Les ressources naturelles (mines, pétrole, agriculture); Le secteur de la fabrication industrielle (acier, informatique, électronique, machinerie, etc.); La consommation qui englobe à la fois les fabricants et les détaillants de produits de consommation) Les services publics (le service téléphonique, la distribution du gaz, l’électricité); Les services financiers
La diversification à l’intérieur du portefeuille d’actions (suite) Répartir le portefeuille d’actions entre titres provenant de différents marchés nationaux. Une analyse de l’évolution des différentes économies montre que, bien qu’elles soient de plus en plus interdépendantes, elles évoluent à des rythmes fort différents les unes des autres. Investir dans des actions d’émetteurs étrangers présente un obstacle en ce qui concerne la disponibilité de renseignements sur les performances et les perspectives de ces entreprises Une solution intéressante consiste alors à recourir aux fonds d’investissement internationaux pour opérer la diversification souhaitée.
La diversification à l’intérieur du portefeuille d’actions (suite) Répartir le portefeuille d’actions entre titres présentant des niveaux de risque différents.
Limites à la diversification Un portefeuille bien diversifié permettra à l’investisseur d’espérer que son rendement ne s’éloigne pas trop du rendement moyen de l’ensemble des titres cotés. Cependant, on ne peut se prémunir contre le risque que représente la tendance du marché lui-même (risque systémique), sauf en adaptant constamment les pondérations du portefeuille global de valeurs mobilières entre les actions, les placements à taux fixe et les valeurs du marché monétaire
Limites à la diversification (suite) Le fait d’inclure dans un portefeuille un très grand nombre de valeurs, particulièrement des actions, exigera que l’investisseur consacre plus de temps et d’énergie à la gestion du portefeuille. Le fait de répartir un montant global quelconque entre de nombreuses valeurs de placement aura un impact sur l’importance des frais d’exploitation par rapport au montant global investi, ce qui réduira le rendement du portefeuille
Techniques particulières de diversification Investir dans des fonds d’investissement. (à gestion active) Investir dans des fonds indiciels négociables en Bourse. Acheter des options sur l’indice boursier comme investissement de contrepartie (prochaine diapositive)
Exemple 12.1
Le réinvestissement des dividendes Plusieurs entreprises offrent à leurs actionnaires un programme de réinvestissement des dividendes en actions (PRD). De tels programmes offrent plusieurs avantages à l’investisseur: possibilité de réinvestir sans délai des revenus de placement, qu’importe leur montant possibilité d’investir sans subir de frais de transaction, puisque aucuns frais de courtage ne s’appliquent lorsqu’on achète des actions dans le cadre d’un PRD dans certains cas, le PRD permet d’acheter les actions en bénéficiant d’un escompte de 5% par rapport au prix du marché.
La méthode de la moyenne d’achat La méthode de la moyenne d’achat consiste à acheter régulièrement des actions d’une même compagnie. Ainsi, l’achat est étalé sur une période de temps relativement longue et survient à intervalles réguliers. Il existera toujours deux grandes questions : quand acheter? et quand vendre? La méthode vous évite d’avoir à vous poser la première question et augmente vos chances d’obtenir un prix moyen raisonnable.
L’effet de levier et l’effet multiplicateur Ces deux stratégies qui ont été présentées précédemment sont utilisées par des investisseurs disposés à accepter un niveau de risque accru dans l’espoir de réaliser un taux de rendement élevé. L’effet de levier est l’augmentation du potentiel de rendement que recherche celui qui emprunte des fonds afin d’augmenter la somme dont il dispose pour investir dans des valeurs boursières. L’effet multiplicateur décrit le phénomène grâce auquel l’investissement d’une somme donnée, dans une valeur telle qu’un bon de souscription ou dans une option sur une certaine valeur sous-jacente, rapportera davantage à son propriétaire que l’investissement dans la valeur sous-jacente elle-même, si cette dernière s’apprécie.