Colloque: Gestion et Conservation de la biodiversité Continentale dans le Bassin Méditerranéen. Tlemcen Octobre 2010 Présenté Par : Professeur LETREUCH-BELAROUCI N et LETREUCH BELAROUCI A Université de Tlemcen, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers Laboratoire gestion conservatoire de l’eau et la forêt et développement durable des zones de montagnes La Sylviculture traditionnelle et son applicabilité à la foresterie urbaine

Introduction L’expression « Foresterie urbaine » évoque sans doute possible : - L’association de la ville et de la forêt - c’est l’ensemble des règles et méthodes applicables à la : - culture - gestion - pérennité des forêts - des espaces boisés - des parcs et des arbres Pour le bien être de la population

Le champs de l’exposé se limite à la foresterie urbaine dans le sens : - du traitement de la gestion et la régénération des espaces boisés périphériques susceptibles d’être facilement et régulièrement visité par les citadins - de la gestion et la régénération des espaces boisés périphériques susceptibles d’être facilement et régulièrement visité par les citadins « C’est le cas du Parc National de Tlemcen » Il ne s’agit pas ici de gestion et d’exploitation réglées essentiellement en vue de la production de bois destinés aux grandes industries.

Les impératifs de la foresterie urbaine Ainsi comprises, les forêts urbaines sont gérées par priorité en vue : - de la conservation et protection de la nature, de l’environnement - de la satisfaction des aspirations du public. Des enquêtes montrent que ces aspirations sont : -La promenade -Le repos -La détente nerveuses -Exercice physique modéré -Le contacte des plantes, animaux -Contemplation des beautés naturelles, des paysages -La liberté, l’inspiration -Recherche du calme et air pur etc.

Impératif La forêt urbaine doit être - belle - variée - conserver ses richesses naturelles - esthétique - préservée du bruit « elle doit éviter la monotonie » Mais elle ne doit être abandonnée à elle-même. Elle doit être traitée. Les plus beaux arbres doivent être favorisés. On doit au plus haut point considérer que la forêt urbaine fasse l’objet comme toute autre forêt à destination économique l’objet d’un traitement sylvicole régulier

La biodiversité passe par : Les soins culturaux : - dans les fourrésnettoiements précoces - dans les gaulis éclaircies (sélection) - dans les perchis et jeunes futaies sélection individuelle Favoriser toujours les meilleurs sujets il s’agit d’éclaircies sélectives par le haut dans l’étage dominant Pour une production de qualité qui prime largement sur la production de masse

Une sylviculture fondée sur le respect des lois écologiques Une sylviculture proche de la nature régie par l’évolution et la pérennité des écosystèmes c’est la sylviculture traditionnelle Qui date de quelques siècle (XVII) mais toujours perfectionnée

Choix des essences et respect des associations végétales La forêt urbaine doit être Belle Variée Attrayante Mélangée Le reflet du climat, relief, sol. Les essences qui entrent dans la constitutions des associations naturelles sont conservées, même certaines considérées comme secondaires

Choix des régimes, structure des peuplements Futaie équienne et régulière

Choix des régimes structure des peuplements Futaie Jardinée d’âges multiples

Taillis Aucune exclusive ne peut être prononcée

Cependant La futaie jardinée ou en futaie claire semble adaptée pour - Le mélange des essences - La variété et la haute valeur esthétique des peuplements.

Conclusion Les traitements adaptés aux diverses situations reconnues sont essentiels à la biodiversité, à la composition des paysages, à la conservation de la nature pour une bonne application des plans de gestion dans les aires protégées