APPAREILS RESPIRATOIRES ISOLANTS
APPAREILS RESPIRATOIRES ISOLANTS SOMMAIRE I LES ATMOSPHERES NON RESPIRABLES II LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES III LE MATERIEL IV L’OPERATION,LES REGLES DE BASE V L’OPERATION,LA PROCEDURE OPERATIONNELLE
LES ATMOSPHERES NON RESPIRABLES Les appareils respiratoires isolants ont pour but de créer et de maintenir une atmosphère respirable isolée de l’air extérieur infectée. Les atmosphères non respirables peuvent être classées ainsi: Les fumées d’incendie. Les épandages ou atmosphères toxiques
LES ATMOSPHERES NON RESPIRABLES L’étude des atmosphères non respirable fait appel à quelques définitions normalisées: Air respirable: Air approprié à la respiration Aérosol: Suspension dans un milieu gazeux de particules solides ou liquides ayant une vitesse de chute inférieure à 0,25 m/s
LES ATMOSPHERES NON RESPIRABLES Brouillard: Suspension de gouttelettes dans un gaz. Fumée: Ensemble de gaz de combustion et des particules entraînées par ceux-ci. Impureté: Matières solides,liquides ou gazeuses,indésirables dans l’air.
LES ATMOSPHERES NON RESPIRABLES Particule: Petite partie de matière solide ou liquide. Poussière: Terme général désignant des particules solides de dimensions et de provenances diverses qui peuvent généralement rester un certain temps dans l’air.
LES ATMOSPHERES NON RESPIRABLES Les fumées d’incendie Elles sont souvent chaudes.Il peut s’ajouter à l’agression chimique une agression physique. Suivant la composition du combustible,la toxicité des fumées d’incendie sera très variable. Exemples: 1 kg de chlorure de polyvinyle (PVC) dégage 280 litres d’acide chlorhydrique 1kg de polyuréthane dégage de 5 à 30 litres d’acide cyanhydrique.
LES ATMOSPHERES NON RESPIRABLES Les épandages et atmosphères toxiques: Les toxiques sont de nature et de toxicité très variable.Le pouvoir de pénétration d’un toxique est très souvent lié à la forme physique sous laquelle on le rencontre. Sous forme solide (particules solides fibreuses) Sous forme liquide (solutions aqueuses acides et basiques) Sous forme gazeuse
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES Le port d’un ARI entraîne certaine conséquences. Modification Schéma corporel Les perturbations sensorielles Déficit sensoriel Vie de relation
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES Résistances expiratoire Stress émotif L’augmentation du Travail du porteur Poids de l’appareil Conséquences Sur la thermorégulation Augmentation De l’espace mort
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES 1 LES PERTURBATIONS SENSORIELLES A) Modification du schéma corporel Par modification des capacités de mobilisation du tronc et du cou. Par augmentation du gabarit du porteur Par création d’un ballant d’inertie.
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES B) Déficit sensoriel Il majore les difficultés de pénétration du porteur en milieu enfumé.Il affecte: Le champ visuel du porteur. L’acuité visuelle du porteur. L’acuité auditive. Perte de l’odorat. Perception du rayonnement
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES C ) Vie de relation La capacité relationnelle dans son ensemble est diminué du fait du port de l’A R I. Le porteur perçoit moins bien l’espace qui l’environne. Le casque limite les capacités de perception auditive. La voix n’est plus perceptible qu’a un ou deux mètres. Le porteur est tenté de retirer son masque un court instant pour donner un ordre.ce geste entraîne un risque d’intoxication
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES 2 Augmentation du travail du porteur. A) La résistance inspiratoire: Lors de l’inspiration ,le porteur abaisse la surpression à l’intérieur du masque qui actionne le micro régulateur et permet ainsi l’arrivée d’air. La résistance expiratoire: C’est l’effort nécessaire au rejet de l’air expiré par la soupape d’expiration.
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES B) Le stress émotif. Il est prédominant au départ de l’intervention.Les causes du stress sont multiples et variables selon les personnes. Anxiété précédant l’intervention . Sujet jeune et inexpérimenté. Manque de pratique au port de l’ARI. Nature même de l’intervention. Pénétration plus ou moins aveugle dans un milieu hostile.
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES Répercussion du stress en intervention: Augmentation du travail du porteur et donc consommation d’air accrue. Perte de la maîtrise de soi Perte de la lucidité L’entraînement régulier au parcours a fumées reste le seul moyen efficace de diminuer le stress émotif.
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES C) Le poids de l’appareil: On constate que le poids d’un ARI peut varier selon les marques de 10 à 16 Kg. Ce supplément de poids modifie sensiblement les réactions de l’intervenant: Il ne marche plus de la même façon. Il se baisse plus difficilement. Il éprouve des difficultés lors des déplacements verticaux
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES D) Conséquences sur la thermorégulation Définition : L’homme est un homéotherme c’est à dire qu’il maintient en permanence sa température interne.Il assure son équilibre en fabriquant de la chaleur(thermogenèse) ou en perdant de la chaleur (thermolyse). Lorsqu’un effort physique est fourni,le travail musculaire participe à la thermogenèse.La thermolyse sera alors assurée essentiellement par la sudation afin de rétablir l’équilibre thermique.
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES Influence sur l‘équilibre thermique: Lors des interventions nécessitant le port de l’ARI,deux facteurs interviennent: L’exposition au très forte température; La perte d’efficacité de la sudation dont l’évaporation est limitée par l’équipement vestimentaire de protection ; La seule possibilité physiologique permettant une perte des calories reste alors la ventilation par l’intermédiaire de l’air expiré.
Une partie de l’air expiré,riche en CO2,est inspiré à nouveau. LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES E)L’augmentation de l’espace mort Qu’appelle t’on espace mort? C’est le volume restant libre entre les alvéoles pulmonaires et la soupape d’expiration de la pièce faciale. Une partie de l’air expiré,riche en CO2,est inspiré à nouveau.
LES CONTRAINTES PHYSIOLOGIQUES Effet sur l’organisme Tout enrichissement de l’air inspiré en gaz carbonique provoque: Une hyper ventilation. Une sécrétion d’hormone. Augmentation de l’air du porteur
LE MATERIEL Les appareils respiratoires permettent aux sapeurs-pompiers de travailler dans des ambiances toxiques. On distingue : Les ARI circuit ouvert (ARICO) Les ARI circuit fermé (ARICF)
LE MATERIEL L’ARICO se compose de huit éléments principaux: Détendeur BP Bouteille (réserve d’air) Système sonore de détresse Pièce faciale (masque) Plaque de contrôle (option) Harnais (dossard) Liaison personnelle (option) Détendeur HP (premier étage)
LE MATERIEL Pièce faciale bouteille Soupape a la demande harnais Système Sonore de détresse
LE MATERIEL Les bouteilles Elles constituent la réserve d’air disponible pour l’exploration et le travail en atmosphère irrespirable. Des indications figurent sur celle-ci: Capacité de la bouteille Date de la première épreuve Pression d’épreuve Pression de service Etc…
Ne jamais interchanger les masques d’un type d’appareil à un autre. LE MATERIEL La pièce faciale (masque) Il en existe différents types suivant les fabricants. Elle sert à isoler et à protéger le porteur. Ne jamais interchanger les masques d’un type d’appareil à un autre. Vérifier et nettoyer les masques après utilisation. Placer si possible le masque dans une housse de protection fermée.
BIEN PENSER A DESSERER TOTALEMENT LES SANGLES APRES UTILISATION. LE MATERIEL Le harnais Très important dans le confort,il répartit le poids et supporte les éléments de sécurité. Effectuer un réglage correct des sangles, pour un meilleur confort. BIEN PENSER A DESSERER TOTALEMENT LES SANGLES APRES UTILISATION.
LE MATERIEL Le détendeur HP Il abaisse la pression de la bouteille à 6 ou7 bars tout en conservant un débit continu et régulier. Il reçoit le manomètre et le sifflet d’alarme de fin de charge. Il alimente la soupape à la demande par un tuyau appelé tuyau moyenne pression.
LE MATERIEL La soupape à la demande. Elle abaisse la pression de 7 bars fournie par le détendeur HP à une surpression de 1,5 à 3 millibars en fournissant un débit pouvant aller jusqu’à 300 litres/minutes Elle doit être encliquetée juste avant l’engagement. Un système Bipasse permet d’augmenter l’arrivée d’air en cas d’effort violent ou de panique.
Ce signal de détresse peut également être déclencher manuellement. LE MATERIEL Système sonore de détresse. Corne d’appel: permet de communiquer selon un code préétabli entre le porteur et le contrôleur. Balise sonore de localisation: ce type de matériel,présenté sous forme de petit boîtier, déclenche un signal de détresse lorsque le porteur reste immobile pendant un temps prédéterminé. Ce signal de détresse peut également être déclencher manuellement.
Dans certains cas, la LDT ou la LDV peut servir de ligne guide. LE MATERIEL La ligne guide Elle relie les porteurs d’ARI avec l’extérieur. Elle est munie, à une extrémité, d’un mousqueton avec une plaque numérotée et à l’autre d’un anneau. Cette ligne, d’une longueur de 50 à 60 m et d’un diamètre de 6 à 8 mm,est enroulée sur un tambour ou lovée dans un sac. Elle peut comporter des repères de progression qui facilitent le travail des binômes. Dans certains cas, la LDT ou la LDV peut servir de ligne guide.
LE MATERIEL La liaison personnelle Elle permet : de se déplacer le long de la ligne guide. au personnel du binôme d’entre en liaison constante. La liaison personnel du porteur est d’une longueur totale de 6 mètres et d’un diamètre de 4 mm. Un système solidaire de la liaison personnelle doit être mis à 1,25m de l’extrémité courante pour permettre l’utilisation d’une liaison courte ou longue.
LE MATERIEL La ligne de vie Installée par le binôme de reconnaissance ou d’attaque, elle leur permet: D’avoir une liaison avec le contrôleur resté a l’extérieur. De revenir facilement au point d’entrée. LIGNE DE VIE = LIGNE GUIDE + LIAISON PERSONNELLE
RÈGLES DE BASE Les règles à respecter avant l’engagement. Toujours vérifier ,avant de capeler son appareil, le bon état général du masque. Ne jamais intervertir les masques d’un type d’appareil a l’autre. Contrôler la pression de la bouteille au manomètre. Ne jamais pénétrer dans la zone à risque si la pression est inférieure à 180 Bars pour les ARI à 200 Bars et 280 Bars pour les ARI à 300 Bars.
RÈGLES DE BASE Vérifier l’armement du sifflet à l’ouverture de la bouteille. Établir un code d’alerte selon les moyens de communication employés : sonores,filaires, radios. Capeler l’ARI à l’air frais , à l’extérieure de la zone à risque. Contrôler l’étanchéité du masque.
RÈGLES DE BASE LE R.A.P.A.C.E R Robinet ouvert à fond. A Armement du sifflet. P Pression indiquée au mano A Ajustement du harnais C Code de communication Etenchéité E
RÈGLES DE BASE Les règles à respecter après l’engagement. Les personnels spécialisés doivent: Procéder au nettoyage du masque. Remplir les bouteilles et vérifier la pression d’air. Nettoyer tous les éléments. Ranger le matériel à son emplacement d’origine. Retirer du service tout matériel ayant subit une agression chimique ou thermique importante.
FIN MERCI DE VOTRE ATTENTION