Correction examen mi-session
1 – Un principe prima facie doit s’appliquer en tout temps, à moins que… a) il entre en conflit avec la loi. b) il entre en conflit avec les valeurs d’un individu. c) il entre en conflit avec les valeurs d’une religion. d) aucune de ces réponses : entre en conflit avec un principe de valeur supérieure (valeur sacrée de la vie prévaut sur l’autonomie).
2 – Pour Kant, l’être humain est fondamentalement : a) un être de passion. b) un être de volonté. c) un être vertueux. d) aucune de ces réponses : un être de raison.
3 – La maxime latine primum non nocere signifie : a) « d’abord, être juste ». b) « d’abord, ne pas nuire ». c) « d’abord, soigner ». d) aucune de ces réponses.
4 – Selon l’« impératif catégorique » de Kant, un acte est moralement juste : a) si et seulement si sa maxime est applicable de manière universelle. b) si et seulement si sa maxime répond à l’intérêt de chaque Homme. c) si et seulement si sa maxime répond à l’intérêt de la communauté. d) aucune de ces réponses.
5 – Les « vertus » qui caractérisent l’agent moral sont : a) la patience et la prudence b) la responsabilité et la prudence c) la responsabilité et la patience d) aucune de ces réponses.
6 – Pour l’utilitarisme, l’« utilité » d’une action morale est évaluée par rapport à : a) l’amélioration du bonheur individuel. b) l’amélioration du bien-être d’une communauté morale donnée. c) l’amélioration du bien-être de l’ensemble des Hommes. d) aucune de ces réponses.
7 – Pour la grande majorité des théories féministes, les comportements moraux des hommes et des femmes sont le résultat : a) d’un déterminisme naturel. b) d’un déterminisme social. c) de la raison. d) aucune de ces réponses.
8 – Pour les utilitaristes, dans un conflit moral donné, une action est « intrinsèquement » bonne : a) parce qu’elle est bonne en elle-même. b) parce qu’elle est ultimement bonne. c) parce qu’elle est la seule option possible. d) aucune de ces réponses.
9 – L’éthique du care privilégie une approche éthique « inductive » qui propose de fonder le raisonnement moral : a) sur un ensemble de principes applicables à tous. b) sur le principe de justice. c) sur les circonstances individuelles. d) aucune de ces réponses.
10 – Selon la théorie de la vertu, la « moralité » d’une action se définit avant tout par : a) ses conséquences. b) son respect de l’intérêt individuel. c) la reconnaissance de l’autonomie individuelle. d) aucune de ces réponses : l’intention morale
21 – Qu’est-ce que la bioéthique (4%) ? Une réflexion morale ou éthique ET la suggestion de normes ou règles de conduite individuelle et collective par rapport aux questions posées par les avancées et les nouvelles technologies biomédicales. NOTATION 4 points: tous les éléments sont présents. 3 points: le sens est présent, mais il manque certains éléments : dimension pratique de la bioéthique (recherche de normes, solutions aux problèmes éthiques ); les enjeux éthiques liés aux avancées et nouvelles technologies biomédicales. 2 points: définition minimale sans démontrer une réelle compréhension. Pas démontré le lien entre l’éthique et le biomédical. 1 points: quelques éléments, mais mauvaise compréhension. Ex: la bioéthique c’est l’étude de l’avancée des biotechnologies, c’est le concept qui s’intéresse à l’aspect biologique.
22 – Identifiez et définissez les trois dimensions ou sens qui sont attachés à la morale (3*3= 9%) a) Questionnement (réflexion ou recherche) sur l’agir humain moral, sur ce qui est bien ou juste. 3 points : il s’agit d’une réflexion portant sur l’action moralement bonne, juste. 2 points : exprime l’idée de la réflexion en lien à un dilemme moral, mais sans vraiment parler de la recherche du juste ou du bien. 1 point: quelques éléments de réponse, mais le sens de la réponse attendu n’y est pas.
b) Systématisation (contenu ou code): la morale renvoie à un ensemble organisé, systématisé, hiérarchisé de principes, de règles ou de valeurs. 3 points: si dans la réponse se trouve l’idée d’une organisation, d’une hiérarchie des règles ou valeurs éthiques en un système. 2 points: s’il est simplement question de règles sans l’idée d’une organisée. 1 point: quelques éléments de réponse, mais le sens de la réponse attendu n’y est pas.
c) Pratique (décision ou action) : la morale renvoie à un effort quotidien pour appliquer, mettre en œuvre les valeurs et principes moraux. « Être moral, c’est agir ». La morale s’incarne dans une expérience concrète au fil des jours. La morale implique l’acte morale, c-à-d. un acte réfléchi et choisi qui tend à faire le bien. 3 points: si on retrouve dans la réponse l’idée d’une mise en oeuvre des principes ET l’étudiant traite du but de cet acte : le bien. 2 points : il manque l’un des deux points précédents. 1 point: quelques éléments de réponse, mais pas compris la définition.
23 – Identifiez et définissez les 4 principes de la théorie des principes (3*4=12%) : Autonomie (1%). Le principe d’autonomie postule que tout individu, capable et compétent (1%), est libre de déterminer et d’agir selon une décision établie par lui et lui seul (1%). ATTENTION: ne signifie pas faire ce que l’on veut (pas un relativisme moral), mais que l’individu, capable et compétent, est libre d’agir en vue du bien.
b) Non-malfaisance (1%) b) Non-malfaisance (1%). Il faut agir de telle sorte que nos actions préviennent ou évitent la douleur ou la souffrance aux autres. Implique l’abstention d’une action pouvant causer du mal (2%). c) Bienfaisance (1%). Obligation d’agir pour le bien-être ou le bénéfice des autres. La bienfaisance a une valeur morale supérieure au principe de non-malfaisance, dans le sens où on doit réaliser une « action positive » pour produire du bien aux autres. Le principe de bienfaisance implique une action d’aide (positive) tandis que le principe de non-malfaisance implique l’abstention d’une action pouvant causer un mal ou un tort (2%).
d) Justice. Le principe de justice est fondé sur la notion d’équité (être équitable). Deux formes de justice importantes en santé : la justice distributive et la justice compensatrice. La justice distributive réfère à la juste distribution des bénéfices sociaux et des charges dans l’ensemble de la société. La justice compensatrice implique de donner une compensation (argent,etc.) pour le mal commis envers un individu ou un groupe. 1% = identification du principe 1% = définition « générale » de la justice en montrant son lien avec l’« équité » Justice = donner à chacun ce qui lui est dû de manière équitable (ex.: répartition équitable des ressources médicales : médicaments, organes,…). 0.5% = nommer les deux formes de justice (distributive et compensatrice). 0.5% = définition des deux formes de justice.