Déchiffrer les marchés et les placements à long terme 31 décembre 2014
2 L’avantage des journaux, du point de vue d’un éditeur, c’est qu’ils créent une dépendance. Les histoires qu’ils contiennent ne sont pas livrées d’un seul coup, comme un roman, mais elles prennent corps, petit à petit, au fil des jours. Ainsi, on est toujours obligé d’acheter le journal du lendemain. Il en est ainsi de l’histoire des marchés et des placements individuels que présentent les divers médias. Tous les jours, on reçoit des bribes d’informations décousues, mais, pour une raison ou une autre, elles arrivent rarement à déboucher sur un principe de placement pratique, comme la diversification. La plupart du temps, elles ne font que susciter des émotions. Les graphiques qui suivent résultent, par opposition, de l’accumulation de données recueillies au cours de nombreuses années. Ils rendent compte de comportements des marchés – favorables et défavorables – sur une période prolongée. Ils établissent le fondement de la compréhension des risques et des rendements. Ils préparent le terrain pour une discussion rationnelle sur la répartition de l’actif et les placements individuels. Nous les avons regroupés ici parce que ce qui nous intéresse, ce n’est pas de vendre des journaux, mais bien d’accroître le patrimoine des investisseurs sur le long terme. L’histoire derrière les graphiques…
3 Il est difficile de prédire le gagnant
% +109 % +16 % +168 % +277 % +44 % -39 % -25 % -20 % -21 % -43 % +114 % +253 % -38 % -27 % 58,66 $ 31 décembre ,766 % rendement cumulatif (10,7 % annualisé) = 58 fois votre placement initial Valeur de 1 $ (échelle logarithmique) Déc Déc Déc Déc Déc $ 10 $ 1 $ 0 $ Indice composé S&P/TSX (1974 – 2014) 40 ans et 58 fois votre placement Sources : Bloomberg et Placements Mackenzie. Données fondées sur l’indice composé S&P/TSX RT, y compris le réinvestissement des dividendes, entre le 31 déc et le 31 déc
5 Forte progression boursière (malgré un repli au deuxième semestre) Source : Bloomberg pour la courbe, indices MSCI sauf avis contraire, 31 décembre 2014; * rendement total, monnaie nationale. S&P/TSXS&P 500Zone euroJapon Marchés émerg. Monde +10,6 %+13,7 % +4,7 % +9,5 % +5,2 % +9,8 % ME Indices des marchés mondiaux Rendement sur 1 an au 31 décembre* : Période d’un an Indice composé S&P/TSX A clôturé à déc. A clôturé à déc. Pour les investisseurs axés sur long terme, le recours à des stratégies de placement fondamentales, la gestion des attentes et des émotions et la volonté de garder le cap ont porté fruit. Rendement global sur 1 an au 31 déc. +10,6 % Déc. 13 Janv. 14Févr. 14Mars 14 Avr. 14Mai 14Juin 14 Juill. 14Août 14Sept. 14 Oct. 14Nov. 14Déc. 14
6 * Source de l’image de la Russie : The Economist; Source de l’image du dollar US : Reuters; † Abaissement à 0,75 % du taux à un jour de la Banque du Canada le 21 janvier en un clin d’œil Source : Bloomberg, au 31 décembre Indice composé S&P/TSX Mur de préoccupations L’appétit/l’aversion pour le risque se poursuit Optimisme prudent mais incertitude accrue La croissance se poursuit à l’échelle mondiale, mais de façon inégale. Les défis subsistent. La croissance économique américaine s’est essoufflée au1T, pour reprendre de plus belle par la suite La zone euro connaît à nouveau une croissance positive mais variant d’une région à l’autre. La Chine et les marchés émergents connaissent des défis/reprises JanvierFévrierMarsAvrilMaiJuinJullietAoûtSeptembreOctobreNovembreDécembre Dans la zone euro, la croissance subit des pressions. Craintes de déflation. Les sociétés gardent leur résilience, mais elle subit des pressions. Croissance du PIB en accélération. Malgré des divergences dans la performance économique et des chocs imprévus… la reprise mondiale, bien qu’inégale, se poursuit $ l’once (31 déc. 2014) 53 $ le baril (31 déc. 2014) Poursuite des tensions géopolitiques et rigueurs climatiques (au 1T) ,6 % Rendement total 2014 Le huard subit des pressions Appréciation considérable du $ US face à la plupart des monnaies 0,86 $ US (31 déc. 2014) Crises cambiaires Rouble russe – et autres monnaies en 2014 Le cours de l’or retrouve de son éclat (pendant 4T 2014) Le cours du brut s’effondre (2 e semestre 14) 0 % - 0,25 % (pendant 4T) 1,00 % † (pendant 4T) Les taux de la Fed et de la Banque du Canada frôlent leurs plus bas niveaux historiques Début de la diminution des achats d’obligations La Réserve fédérale américaine a entrepris la cessation graduelle de son programme d’achat d’obligations en janvier Fin de la détente quantitative : Oct. 14
7 Indice composé S&P/TSX Du sommet de juin 2008 décembre 2014 Source : Bloomberg, au 31 décembre 2014; rendements de l’indice des prix, monnaie nationale. Source de l’image : The Wall Street Journal. (30 mai 2008 – 31 décembre 2014) Le redressement mondial se maintient Des difficultés liées au budget et à la croissance demeurent. La voie de la reprise demeure cahoteuse Les marchés progressent… la reprise se confirme, mais beaucoup d’économies et de consommateurs continuent à être mis à l’épreuve Le « pire des scénarios » n’a pas eu lieu Moins pire que prévu (des améliorations voient le jour) A clôturé à décembre 2014 Sommet précédent juin 2008 A touché le fond à mars % du sommet au creux Dans la zone euro, la croissance subit des pressions. Craintes de déflation. Les sociétés gardent leur résilience, mais elle subit des pressions. Croissance du PIB en accélération. Malgré des divergences dans la performance économique et des chocs imprévus… la reprise mondiale, bien qu’inégale, se poursuit. Mur de préoccupations L’appétit/l’aversion pour le risque se poursuit. Optimisme prudent, mais incertitude accrue +93 % du creux à déc. 2014
8 Rendements du TSX en 2014 (et en 2013) Examinons le TSX de plus près … Source : Bloomberg, données pour toute l’année, au 31 décembre 2014; données 2013 : du 1 er janvier au 31 décembre ,0 % 23,6 % 37,3 % 72,1 % 43,0 % 37,5 % -4,1 % 13,1 % 23,7 % -29,1 % 13,6 % Du 1 er janvier au 31 décembre 2014 Indice S&P/TSX Consomm. courante Technologie de l’information Soins de santé Consomm. discrétionnaire Produits industriels Services publics Services télécoms Services financiers Matériaux Énergie
9 Rendements 2014 en monnaie nationale et en dollars canadiens Devise – la différence cachée Remarque : Rendements totaux. (Canada : S&P/TSX; É.-U. : S&P 500; Europe : MSCI Europe; Japon : MSCI Japon; Monde : MSCI Monde). Source : Bloomberg, au 31 décembre À surveiller CanadaÉ.-U. Zone euro Japon Marchés émerg. Monde Marchés boursiers Rendements en monnaie nationale +10,6 %+13,7 %+4,7 %+9,5 %+5,2 %+9,8 % Rendements en $ CA +10,6 %+24,2 %+2,5 %+4,9 %+6,9 %+14,7 % ME
10 A clôturé à le 31 déc. A clôturé à le 9 mars A clôturé à le 31 déc. Janv. 2009Janv. 2010Janv. 2011Janv. 2012Janv. 2013Janv. 2014Déc ? ? La prochaine stratégie ne sera peut-être pas évidente Source : Bloomberg, au 31 décembre 2014; Source de l’image : Barron’s, 13 juillet Indice composé S&P/TSX
11 Source du concept : MarketWatch Le redressement des marchés de pourrait être révélateur Un regard sur le passé pour mieux comprendre ce qui pourrait arriver Indice Dow Jones des valeurs industrielles depuis la Seconde Guerre mondiale (jusqu’au 31 décembre 2014) Baissier / Haussier / Montagnes russes (2 oct – 3 janv. 1983) Guerre du Vietnam / Crise du pétrole / Fin de l’étalon-or
12 Excellent, le prix monte! Ventes de fonds communs ( ventes nettes en milliards $) 35,4 $17,7 $21,8 $28,9 $2,5 $(1,4 $)14,3 $22,6 $20,8 $34,9 $0,1 $1,5 $12,0 $21,2 $30,4 $41,9 $57,8 $ Sources : Bloomberg (indice) au 31 décembre 2014 et IFIC (ventes nettes de fonds communs), au 31 décembre Cycles du marché : Les placements et les émotions ne font pas bon ménage Indice composé S&P/TSX (du 31 décembre 1994 au 31 décembre 2014) Capitulation Confiance Euphorie Déni de la réalité Soulagement Optimisme Pas la peine de s’inquiéter, j’investis à long terme! Je vais en acheter PLUS! Je vends TOUT DE SUITE! 31 déc Panique 31 déc
13 N’oubliez pas : c’est cyclique Cycle du marché boursier par rapport au cycle économique... chacun présente ses propres caractéristiques Cycle du marché boursierCycle économique Sommet Pic Creux Milieu de la reprise Fin du marché baissier Plancher Début d’un marché haussier Milieu de la récession Début d’un marché baissier Fin du marché haussier À titre d’illustration seulement. Source : Placements Mackenzie.
Indice composé S&P/TSX jusqu’en déc Marchés haussiers et baissiers Source : Placements Mackenzie (Bloomberg : points de données de fin de mois au 31 décembre 2014; rendement global, monnaie nationale). Variation en % (échelle logarithmique) Les faits sur les marchés haussiers et baissiers * Gain moyen lors d’un marché haussier : +126 % Durée moyenne d’un marché haussier : 49 mois Perte moyenne lors d’un marché baissier : -28 % Durée moyenne d’un marché baissier : 9 mois * Selon les données depuis Voir la page 2 pour plus de détails. 85 % 48 mois 81 % 43 mois -17 % 6 mois 63 % 32 mois 82 % 40 mois -15 % 8 mois -25 % 13 mois -35 % 11 mois -39 % 12 mois 288 % 81 mois 253 % 61 mois -25 % 4 mois 44 % 25 mois -20 % 10 mois 203 % 90 mois -28 % 4 mois 109 % 24 mois -38 % 13 mois 16 % 6 mois -21 % 6 mois 168 % 68 mois -43 % 9 mois 114 % 70 mois -26 % 17 mois
15 Marchés haussiers et baissiers : S&P/TSX Les risques et récompenses associés aux placements : Ce graphique représente les marchés haussiers et baissiers qu’a connus l’indice S&P/TSX depuis1956. Toutes les barres se trouvant au-dessus de la ligne représentent des marchés haussiers, alors que celles qui se trouvent en dessous représentent des marchés baissiers. Aux fins de cette illustration, un marché haussier (baissier) est défini comme un mouvement positif (négatif) de plus de 15 % et qui a duré au moins 3 mois. La première barre représente un marché baissier d’une durée de 17 mois qui, à son point le plus bas, avait chuté de 26 %. S’en est suivi d’un marché haussier d’une durée de 48 mois affichant une hausse de 85 %. Depuis 1956, il y a eu 12 marchés haussiers et 12 marchés baissiers. Vous constaterez que les marchés haussiers, en règle générale, durent plus longtemps et affichent un pourcentage de changement plus important. Au cours de cette période, les marchés baissiers ont affiché un rendement moyen de -28 % et ont duré seulement 9 mois. Les marchés haussiers, quant à eux, ont affiché un rendement moyen de 126 % et ont duré 49 mois. Le fait d’accepter le risque inhérent aux marchés baissiers a ses avantages. Le comportement des investisseurs : Le graphique permet de constater que les marchés passent plus de temps en territoire positif (marché haussier) que négatif (marché baissier). En moyenne, les marchés haussiers durent plus longtemps et sont plus prononcés, montrant un pourcentage de changement plus important. Les marchés baissiers, quant à eux, durent généralement moins longtemps, mais entraînent malgré tout la crainte. C’est pendant ces périodes que de nombreuses occasions de placement « bon marché » se présentent. Il est primordial que les investisseurs fassent preuve de discipline pendant les périodes de marchés baissiers.
Marchés haussiers et baissiers Les faits sur les marchés haussiers et baissiers * Gain moyen lors d’un marché haussier : +154 % Durée moyenne d’un marché haussier : 50 mois Perte moyenne lors d’un marché baissier : -27 % Durée moyenne d’un marché baissier : 14 mois * Selon les données depuis Voir la page 2 pour plus de détails. Source : Placements Mackenzie (Bloomberg : points de données de fin de mois au 31 décembre 2014; rendement global, monnaie nationale). Variation en % (échelle logarithmique) Indice composé S&P 500 jusqu’en déc % 48 mois 90 % 43 mois 52 % 26 mois 76 % 30 mois -15 % 17 mois -22 % 6 mois -16 % 8 mois -29 % 19 mois -43 % 21 mois 87 % 33 mois 86 % 27 mois -17 % 20 mois 280 % 61 mois -30 % 3 mois 72 % 30 mois 526 % 118 mois -15 % 5 mois -45 % 25 mois -15 % 14 mois -51 % 16 mois 108 % 61 mois 217 % 70 mois
17 Marchés haussiers et baissiers : S&P 500 Les risques et récompenses associés aux placements : Ce graphique représente les marchés haussiers et baissiers qu’a connus l’indice composé de rendement total S&P 500 depuis1956. Toutes les barres se trouvant au-dessus de la ligne représentent des marchés haussiers, alors que celles qui se trouvent en dessous représentent des marchés baissiers. Aux fins de cette illustration, un marché haussier (baissier) est défini comme un mouvement positif (négatif) de plus de 15 % et qui a duré au moins 3 mois. La première barre représente un marché baissier d’une durée de 17 mois qui, à son point le plus bas, avait chuté de 15 %. S’en est suivi d’un marché haussier d’une durée de 48 mois affichant une hausse de 104 %. Depuis 1956, il y a eu 11 marchés haussiers et 11 marchés baissiers. Vous constaterez que les marchés haussiers, en règle générale, durent plus longtemps et affichent un pourcentage de changement plus important. Au cours de cette période, les marchés baissiers ont affiché un rendement moyen de -27 % et ont duré seulement 14 mois. Les marchés haussiers, quant à eux, ont affiché un rendement moyen de 154 % et ont duré 50 mois. Le fait d’accepter le risque inhérent aux marchés baissiers a ses avantages. Le comportement des investisseurs : Le graphique permet de constater que les marchés passent plus de temps en territoire positif (marché haussier) que négatif (marché baissier). En moyenne, les marchés haussiers durent plus longtemps et sont plus prononcés, montrant un pourcentage de changement plus important. Les marchés baissiers, quant à eux, durent généralement moins longtemps, mais entraînent malgré tout la crainte. C’est pendant ces périodes que de nombreuses occasions de placement « bon marché » se présentent. Il est primordial que les investisseurs fassent preuve de discipline pendant les périodes de marchés baissiers.
18 Pertes du S&P/TSX supérieures à 30 % Mois du pic au creux Valeur au pic Valeur au creux Date du sommetDate du creuxPerte3 mois1 an10 ans 2 sept er juin ,6164,20-80,73345,8 %79,2 %37,9 % 3 juill déc ,67432,11-30,0175,8 %26,8 %108,1 % 1 er oct sept ,28832,98-37,3111,4 %17,2 %186,5 % 28 nov juill ,231346,35-44,01926,2 %84,1 %153,7 % 13 août oct ,862837,79-31,037,9 %20,0 %137,4 % 22 avr oct ,255336,15-31,8624,8 %31,0 %102,5 % 1 er sept oct ,805695,33-50,02518,9 %33,5 %s.o. 18 juin mars , ,94-49,8939,4 %s.o. Moyenne :-43,51618,7 %41,7 %121,0 % -37,41314,2 %35,4 %137,6 % Moyenne :8,0 % 9,0 % Rendement des cours annualisé (dividendes exclus) Exclusion faite de la crise de 1929 : Rendement des cours (depuis le creux) Période Exclusion faite de la crise de 1929 : Source : Datastream, pour la période allant du 2 septembre 1929 au 9 mars 2009.
19 Décisions en période de marché baissier… Valeur d’un placement de $ effectué dans le S&P 500 ($ US) le 31 janvier 1973 : 3 mois plus tard…9 285 $ 6 mois plus tard…9 465 $ 9 mois plus tard…9 545 $ 12 mois plus tard…8 587 $ 1 an, 8 mois plus tard (creux, sept. 1974) $ À quel moment pensez-vous que la plupart des investisseurs auraient jeté l’éponge? Si les $ avaient été retirés du marché et réinvestis dans un certificat de dépôt portant intérêt à un taux de 10,5 % : 6 mois plus tard…6 121 $ 12 mois plus tard…6 426 $ 2 ans plus tard…7 101 $ 5 ans plus tard…9 581 $ 10 ans plus tard… $ (après réinvestissement en septembre 1979 pour 5 ans au taux d’alors, de 11 %) Source : Bloomberg, pour la période allant du 31 janvier 1973 au 30 septembre 1979.
20 Décisions en période de marché baissier… Et si vous aviez laissé les $ dans le S&P 500 ($ US) au lieu de les convertir en liquidités le 30 septembre 1974? 10 ans plus tard… $ 5 ans plus tard… $ 2 ans plus tard… $ 12 mois plus tard… $ 6 mois plus tard… $ Ça donne à réfléchir. Source : Bloomberg, pour la période allant du 30 septembre 1974 au 30 septembre 1984.
21 Décisions en période de marché baissier… Et si vous aviez investi $ de plus dans le S&P 500 ($ US) au lieu d’avoir converti votre placement en liquidités le 30 septembre 1974? 10 ans plus tard… $ 5 ans plus tard… $ 2 ans plus tard… $ 12 mois plus tard… $ 6 mois plus tard… $ Ça donne à réfléchir. Source : Bloomberg, pour la période allant du 30 septembre 1974 au 30 septembre 1984.
22 Décisions en période de marché baissier… Valeur d’un placement de $ effectué dans le S&P 500 ($ US) le 31 août 2000 : 3 mois plus tard…8 688 $ 6 mois plus tard…8 216 $ 9 mois plus tard…8 349 $ 12 mois plus tard…7 561 $ 2 ans, 1 mois plus tard (creux, sept. 2002) $ À quel moment pensez-vous que la plupart des investisseurs auraient jeté l’éponge? Si les $ avaient été retirés du marché et réinvestis dans un certificat de placement garanti de 5 ans à un taux de 3,28 % : 12 mois plus tard…5 708 $ 2 ans plus tard…5 895 $ 3 ans plus tard…6 087 $ 5 ans plus tard…6 493 $ Source : Bloomberg, pour la période allant du 31 août 2000 au 30 septembre 2007.
23 Décisions en période de marché baissier… Et si vous avez laissé les $ dans le S&P 500 ($ US) au lieu de les convertir en liquidités le 30 septembre 2002? 5 ans plus tard… $ 3 ans plus tard… $ 2 ans plus tard… $ 12 mois plus tard… $ 6 mois plus tard… $ Ça donne à réfléchir. Source : Bloomberg, pour la période allant du 30 septembre 2002 au 30 septembre 2007.
24 Décisions en période de marché baissier… Et si vous aviez investi $ de plus dans le S&P 500 ($ US) au lieu d’avoir converti votre placement en liquidités le 30 septembre 2002? 5 ans plus tard… $ 3 ans plus tard… $ 2 ans plus tard… $ 12 mois plus tard… $ 6 mois plus tard… $ Ça donne à réfléchir. Source : Bloomberg, pour la période allant du 30 septembre 2002 au 30 septembre 2007.
25 Décisions en période de marché baissier… Valeur d’un placement de $ effectué dans le S&P 500 ($ US) le 31 janvier 2007 : 3 mois plus tard… $ 6 mois plus tard… $ 9 mois plus tard… $ 12 mois plus tard…9 769 $ 2 ans, 2 mois plus tard (creux, mars 2009) $ À quel moment pensez-vous que la plupart des investisseurs auraient jeté l’éponge? Si les $ avaient été retirés du marché et réinvestis dans un certificat de placement garanti de 5 ans à un taux de 1,96 % : 6 mois plus tard…5 883 $ 12 mois plus tard…5 941 $ 2 ans plus tard…6 057 $ 3 ans plus tard…6 176 $ 5 ans, 9 mois plus tard (en déc. 2014) $ Source : Bloomberg, pour la période allant du 31 janvier 2007 au 31 décembre 2014.
26 Décisions en période de marché baissier… Et si vous aviez laissé les $ dans le S&P 500 ($ US) au lieu de les convertir en liquidités le 31 mars 2009? 5 ans, 9 mois plus tard… $ 3 ans plus tard… $ 2 ans plus tard… $ 12 mois plus tard… $ 6 mois plus tard… $ Ça donne à réfléchir. Source : Bloomberg, pour la période allant du 31 mars 2009 au 31 décembre 2014.
27 Décisions en période de marché baissier… Et si vous aviez investi $ de plus dans le S&P 500 ($ US) au lieu d’avoir converti votre placement en liquidités le 31 mars 2009? 5 ans, 9 mois plus tard… $ 3 ans plus tard… $ 2 ans plus tard… $ 12 mois plus tard… $ 6 mois plus tard… $ Ça donne à réfléchir. Source : Bloomberg, pour la période allant du 31 mars 2009 au 31 décembre 2014.
28 Conserver ses placements peut améliorer les rendements Survol des événements internationaux négatifs de 1950 à mars 2009 et des variations subséquentes de la valeur du marché, allant du creux du marché boursier au cours de l’année en question jusqu’à un et deux ans plus tard. Source : Datastream. Indice de référence : S&P 500, rendement en $ US.
29 Rendement réel d’un CPG Source : Bloomberg, au 31 décembre % 15 % 10 % 5 % 0 % -5 % Rendement total (%) Rendement d’un CPG à 1 an Rendement d’un CPG à 1 an après l’application du taux d’imposition marginal de 40 % Rendement réel d’un CPG à 1 an (après inflation) Déc. 1981Déc. 1985Déc. 1989Déc. 1993Déc. 1997Déc Déc. 2005Déc. 2009Déc. 2014
30 Rendement réel d’un placement de $ Source : Bloomberg, au 31 décembre Remarque : le « rendement réel » correspond au rendement nominal moins l’impôt au taux d’imposition marginal de 40 % et moins l’inflation. Rendement réel du S&P 500 : $ Rendement réel du MSCI Monde : $ Rendement réel du S&P/TSX : $ Rendement réel du CPG 1 an : $ Valeur de marché $ $ $ $ $ $ $ $ $ 0 $
31 20 ans du S&P/TSX Il est coûteux de rater les meilleures semaines Valeur d’un placement de $ de déc à déc Sources : Bloomberg et Placements Mackenzie, indice des prix S&P/TSX, du 31 déc au 31 déc Toutes les semaines depuis le début Sans la meilleure semaine Sans les 5 meilleures semaines Sans les 10 meilleures semaines $ $ $ $
32 20 ans du S&P/TSX Les gains boursiers sont souvent rapides et imprévisibles. Les investisseurs qui se dégagent du marché, ne fût-ce que pendant de brèves périodes, ratent souvent d’excellentes occasions. Ce graphique suppose qu’un investisseur a investi $ dans le S&P/TSX il y a 20 ans (le 31 décembre 1994). Sur cette période, l’indice a affiché un taux de rendement annuel moyen de 6,4 %. Ce qui arrive aux investisseurs qui essaient de spéculer n’est guère surprenant. Sans la meilleure semaine : Imaginons qu’un investisseur, jugeant la cote trop élevée, ait décidé de racheter ses placements, ratant ainsi la meilleure semaine. Le rendement de ses placements baisse de 6,4 % à 5,7 %. Sans les cinq meilleures semaines : Le rendement tombe à 3,8 %. Sans les 10 meilleures semaines : Le rendement tombe à 2,1 %. Celui qui aurait gardé ses placements pendant 20 ans aurait maintenant un portefeuille d’une valeur de $, tandis que celui qui aurait raté les 10 meilleures semaines n’aurait que $. Étant donné qu’il y a semaines dans 20 ans – 10 semaines ne représentent que moins de 1 % de cette période – rater ces semaines réduit le gain de l’investisseur de près de $, soit plus de la moitié du rendement total!
33 20 ans du S&P 500 Il est coûteux de rater les meilleures semaines Valeur d’un placement de $ de déc à déc Sources : Bloomberg et Placements Mackenzie, indice des prix S&P 500 ($ CA); du 31 déc au 31 déc Toutes les semaines depuis le début Sans la meilleure semaine Sans les 5 meilleures semaines Sans les 10 meilleures semaines $ $ $ $
34 20 ans du S&P 500 Les gains boursiers sont souvent rapides et imprévisibles. Les investisseurs qui se dégagent du marché, ne fût-ce que pendant de brèves périodes, ratent souvent d’excellentes occasions. Ce graphique suppose qu’un investisseur a investi $ dans le S&P 500 il y a 20 ans (le 31 décembre 1994). Sur cette période, l’indice a affiché un taux de rendement annuel moyen de 6,8 % ($ CA). Ce qui arrive aux investisseurs qui essaient de spéculer n’est guère surprenant. Sans la meilleure semaine : Imaginons qu’un investisseur, jugeant la cote trop élevée, ait décidé de racheter ses placements, ratant ainsi la meilleure semaine. Le rendement de ses placements baisse de 6,8 % à 6,3 %. Sans les cinq meilleures semaines : Le rendement tombe à 4,7 %. Sans les 10 meilleures semaines : Le rendement tombe à 3,1 %. Celui qui aurait gardé ses placements pendant 20 ans aurait maintenant un portefeuille d’une valeur de $, tandis que celui qui aurait raté les 10 meilleures semaines n’aurait que $. Étant donné qu’il y a semaines dans 20 ans, 10 semaines ne représentent que moins de 1 % de cette période – rater ces semaines réduit le gain de l’investisseur de plus de $, soit plus de la moitié du rendement total!
35 Prix de l’or 850 $ l’once Lundi noir Guerre du Vietnam Embargo pétrolier Crise de la dette souveraine en Europe Crise financière mondiale Technobulle Chute du mur de Berlin Crise asiatique Crise des missiles de Cuba Conservez vos placements : La patience a ses récompenses Rendements annuels moyens composés sur des périodes continues de 5 ans (S&P 500 RT) Seulement sept périodes négatives (depuis 1954) Source : Bloomberg, au 31 décembre % 25 % 20 % 15 % 10 % 5 % 0 % -5 % Rendements annuels moyens sur 5 ans ValeurDate MEILLEUR28,6 %1999 MOYEN11,1 % MÉDIAN12,8 % PIRE-2,4 %1974
36 Observations Depuis 1954, il y a eu 54 périodes de 5 ans au cours desquelles les investisseurs ont gagné de l’argent sur leurs placements (sur les 61 périodes du graphique). Pendant ce temps-là, il n’y a eu que 7 périodes de 5 ans au cours desquelles les investisseurs ont perdu de l’argent sur leurs placements. Le pire rendement était de - 2,4 % ( ). En moyenne, le taux de rendement sur 5 ans a été de 11,1 %. Jetez un coup d’œil sur la première barre du graphique. Si vous aviez placé de l’argent au début de 1949, votre portefeuille aurait réalisé une croissance annuelle de 24 % à la fin de Les stratèges et les professionnels en placement mettent constamment les investisseurs en garde contre certaines variables économiques importantes, telles que les taux d’intérêt, l’inflation, une dépréciation de la devise, une hausse des prix du pétrole et même les élections présidentielles. Il est souvent recommandé aux investisseurs d’attendre que la certitude s’installe autour d’une variable déterminée avant d’investir. Néanmoins, l’incertitude restera toujours une des caractéristiques du marché. ImplicationsConclusions Lorsqu’une perspective à long terme a été adoptée, les périodes d’incertitude ou de crise n’ont pas nui au rendement. Attendre que l’incertitude disparaisse peut signifier une occasion d’investissement manquée. Les attentes des investisseurs
37 Rendement global annuel du marché boursier américain sur 190 ans Années positives : 135 (71 %) Années négatives : 55 (29 %) Sources : Universal Economics et Bloomberg. Indice S&P 500 Rendement total en $ US. Fourchettes de rendement annuel (%) -50 à à à à à 00 à 1010 à 2020 à 3030 à 4040 à 5050 à 60
38 Survol de 5 récessions Récession n o 1 : de 1973 à 1975 En octobre 1973, l’embargo pétrolier par les États arabes fait quadrupler les prix du pétrole Le taux d’inflation monte en flèche, passant de 6,2 % en 1973 à 11 % en 1974 Sources : Bloomberg (graphique), BNRE (dates de récession). Indice S&P 500 (récession) Nov. 72Mai 73Nov. 73Mai 74Nov. 74Mai 75Nov. 75 Début de la récession :nov Fin :mars 1975 Fin officielle :s.o. Cours
39 Survol de 5 récessions Récession n o 2 : 1980 Inflation supérieure à 10 % depuis le milieu des années 1970 Baisse des importations de pétrole de l’Iran en 1979 La Banque centrale américaine procède à des augmentations musclées des taux d’intérêt Sources : Bloomberg (graphique), BNRE (dates de récession) (récession) Indice S&P 500 Début de la récession :janv Fin :juillet 1980 Fin officielle :juillet 1981 Janv. 79Juill. 79Janv. 80Juill. 80Janv. 81 Avr. 81Avr. 79Oct. 79Janv. 80Oct. 80 Cours
40 Survol de 5 récessions Récession n o 3 : de 1981 à 1982 Inflation galopante : 1 $ en 1975 a le même pouvoir d’achat que 2 $ en 1985 La Banque centrale américaine hausse les taux d’intérêt de 11 % (1979) à 20 % (1981) Sources : Bloomberg (graphique), BNRE (dates de récession), Bureau des statistiques du travail des États-Unis (IPC) (récession) Indice S&P 500 Début de la récession :juillet 1981 Fin :nov Fin officielle : juillet 1983 Juill. 80Nov. 80Mars 81Juill. 81Nov. 81Mars 82Juill. 82Nov. 82Mars 83Juill. 83Nov. 83 Cours
41 Survol de 5 récessions Récession n o 4 : de 1990 à 1991 La bulle immobilière de la fin des années 1980 éclate Crise des institutions d’épargne : plus de institutions font faillite (de 1986 à 1995) Sources : Bloomberg (graphique), BNRE (dates de récession), FDIC (faillites d’institutions d’épargne) (récession) Indice S&P 500 Juill. 89Janv. 90Juill. 90Janv. 91Juill. 91Janv. 92 Début de la récession :juillet 1990 Fin :mars 1991 Fin officielle : déc Cours
42 Repli du marché de l’habitation aux États-Unis, effondrement des hypothèques à risque et crise financière mondiale La récession a duré 18 mois, soit la plus longue depuis la Seconde Guerre mondiale Sources : Bloomberg (graphique), BNRE (dates de récession). Survol de 5 récessions Récession n o 5 : de 2007 à 2009 Début de la récession :déc Fin :juin 2009 Fin officielle :sept Indice S&P 500 Déc. 06Juin 07Déc. 07Juin 08Déc. 08Juin 09Déc. 09Juin 10 Cours
43 5,5 ans après la fin officielle de la récession... où en sommes-nous? Source : YahooFinance, au 31 déc. 2014; Rendement cumulé du S&P 500 à 151 % exprimé en rendement total, en $ CA. 30 juin 2009 – 31 déc : +151 % La récession se termine en juin Déc. 06Juin 07Déc. 07Juin 08Déc. 08Juin 09Déc. 09Juin 10Déc. 10Juin 11Déc. 11Juin 12Déc. 12Juin 13Déc. 13Juin 14Déc. 14
44 « Fin officielle » de la récession « La plus longue récession depuis la Seconde Guerre mondiale est officiellement terminée. Le BNRE a indiqué que la récession a commencé en décembre 2007 et s’est terminée en juin » BNRE – Publication du 20 septembre 2010 Cycle économiqueDurée (mois) SommetCreux Contraction (du sommet au creux) Expansion (creux précédent jusqu’à ce sommet) Décembre 2007Juin Mars 2001Novembre Juillet 1990Mars Juillet 1981Novembre Janvier 1980Juillet Novembre 1973Mars Décembre 1969Novembre Avril 1960Février Août 1957Avril Juillet 1953Mai Novembre 1948Octobre Février 1945Octobre Source : Bureau national de la recherche économique, 20 septembre 2010.
45 Durée moyenne RécessionExpansion 1854 à 2009 (33 cycles)16 mois42 mois 1945 à 2009 (11 cycles)11 mois59 mois Expansion vs récession aux É.-U. La récession est le nombre de mois entre le sommet et le creux. L’expansion est le nombre de mois entre le creux précédent et le dernier sommet, p. ex., 120 mois = expansion de mars 1991 à mars Expansions Récessions Expansion actuelle 2014* Nombre de mois Sources : Bureau national de la recherche économique; *Période d’expansion actuelle donnée par Placements Mackenzie; au 31 décembre Dates de début des récessions – sans compter l’expansion actuelle
46 Moment le Achats périodiques PlacementsMoment leBons du Trésor mieux choisi par sommes fixes au nouvel anmoins bien choisiplutôt qu’actions Quel est le meilleur moment pour investir Cinq méthodes. Deux sont faciles, répétables et éprouvées ? Placement de $ par année dans l’indice composé S&P/TSX, sur 20 ans La durée du placement compte davantage que le moment du placement Sources : Placements Mackenzie, Bloomberg et indice composé S&P/TSX, au 31 décembre Explication rapide des cinq méthodes : 1) Moment le mieux choisi – Placement de $ sur le marché tous les ans au cours de clôture mensuel le plus bas, 2) Achats périodiques par sommes fixes – Placement de $ divisé en 12 mensualités égales, chacune étant investie au début de chaque mois, 3) Placements au nouvel an – Placement de $ sur le marché au début de chaque année, 4) Moment le moins bien choisi – Placement de $ tous les ans lorsque le marché est à son sommet, et 5) Bons du Trésor plutôt qu’actions – Placement de $ entièrement en espèces (en utilisant l’indice des bons du Trésor à 91 jours DEX comme point de référence). Chaque méthode débute par un placement initial de $. Mieux vaut investir quand le « moment est le moins bien choisi » que de ne pas investir du tout
47 ??? % (28 févr. 2019) Malgré des baisses éprouvantes, les marchés ont toujours fini par remonter à de nouveaux sommets Rendements sur des périodes continues de 10 ans de l’indice S&P 500, du 31 décembre 1935 au 31 décembre 2014 Sources : Ibbotson Associates, S&P 500; $ US, indice des prix, au 31 décembre % 16 % 12 % 8 % 4 % 0 % -4 % -8 % -12 % -2,77 % (30 sept. 1974) +10,08 % (30 sept. 1984) +3,13 % (31 août 1949) -5,08 % (28 févr. 2009) -9,90 % (31 août 1939) L’histoire le montre :
48 Déni de responsabilité Ce document renferme des renseignements prospectifs reposant sur des prédictions pour l’avenir au 31 décembre Corporation Financière Mackenzie ne mettra pas nécessairement à jour ces renseignements en fonction de changements survenus après cette date. Les déclarations prospectives ne garantissent en rien des rendements futurs et les risques et incertitudes peuvent souvent amener les résultats réels à différer de manière importante des renseignements prospectifs ou des attentes. Parmi ces risques, notons entre autres des changements ou la volatilité dans les conditions économiques et politiques, les marchés des valeurs mobilières, les taux d’intérêt et de change, la concurrence, les marchés boursiers, la technologie, la loi ou la survenue d’événements catastrophiques. Ne vous fiez pas indûment aux renseignements prospectifs. Par ailleurs, toute déclaration à l'égard de sociétés ne constitue pas une promotion ou une recommandation d'achat ou de vente d'un titre quelconque. Contrairement aux fonds communs, les CPG ont des rendements et un capital garantis. Aucune partie des renseignements contenus aux présentes ne peut être reproduite ou distribuée au public.