SMURSMUR ?
50 ans (environ..bien entendu!) 2007 Médecin chef FMH chirurgie (1997) puis FMH anesthésie.. (2005) «en passant» AFC médecine d’urgence (2000) puis AFC médecine d’urgence hospitalière (2006)
L’efficacité globale d’une chaîne de secours dépend, dans sa phase initiale, de 3 facteurs : réception et tri des appels; premiers soins prodigués par les témoins ( « le geste qui sauve » ); soins d’urgence dispensés rapidement par des ambulanciers bien formés et bien équipés. Cependant, malgré des délais de réponse raisonnablement brefs et une forte densité hospitalière, une telle prise en charge peut se révéler insuffisante lorsque le patient est immédiatement menacé ou intransportable. En ces cas, à l’intervention des ambulanciers doit s’ajouter celle du médecin d’urgence. Une médicalisation ponctuelle, bien conduite, entraîne une réduction du taux de décès ou d’invalidité, de même qu’un raccourcissement de la durée de séjour hospitalier, notamment en soins intensifs En Suisse, environ 15 % des urgences préhospitalières présentent une menace vitale réelle ou potentielle : ces patients devraient tous pouvoir bénéficier d’une prise en charge médicalisée préhospitalière sur le lieu de détresse. O.MOESCHLER
A cet effet, sur mandat de la Conférence des directeurs cantonaux des affaires sanitaires, l’Interassociation suisse de sauvetage a remis fin 1993 le rapport « Le sauvetage en Suisse au quotidien ». Y sont développés différents modèles d’organisation efficaces pouvant s’adapter aux besoins particuliers de chaque canton. En voici les propositions principales : Alarme et évaluation des moyens de secours à engager : création de centrales d’appel et d’engagement sanitaire 144. Premiers soins par les témoins : formation de larges couches de la population. Prise en charge sur le site et transport de qualité : reconnaissance de la profession d’ambulancier. Médicalisation des cas les plus graves sur le lieu de détresse : création d’un réseau de médecins d’urgence. Selon l’IAS, « ces mesures d’amélioration s’imposent d’urgence au plan national », car « les prestations offertes dans le secteur préhospitalier sont souvent en flagrante contradiction avec le niveau qualitatif élevé des soins offerts à l’hôpital. » Une chaîne ne vaut que ce que vaut son maillon le plus faible. Dans notre pays, seule l’amélioration de chacune des 4 étapes de la chaîne des secours conduisant à l’hôpital sera à même de garantir de meilleures chances de survie et de guérison aux malades et blessés graves. O.MOESCHLER
Historique Règlement de police SMUR versus ambulance médicalisée
Police
C’est le 5 octobre 1992 que le 1er SMUR a été mis en fonction dans le canton. Ce système permettait à un médecin anesthésiste du CHUV, assisté d’un policier sanitaire fonctionnant également comme chauffeur, de se déplacer avec un véhicule prioritaire spécialement équipé. Pendant sa première année d’activité, le SMUR était opérationnel de 8h00 à 20h00, du lundi au vendredi. Une analyse était prévue après quelques mois d’activité, pour évaluer le procédé et déterminer les possibilités d’un renfort 24 h/24 et 7 jours/7.
C’est en janvier 1996 qu’à Morges débute l’expérience de l’ambulance médicalisée (Chédel, Buchser, Moeschler) qui se muera en janvier 2000 en un SMUR.
Etude « ambulance médicalisée » Partenariat Hôpital - Police
« Old fashion » !! SMUR 2.28 (SMUR de Morges)
« New fashion » !!
Fonctionnement « chauffeurs » médecins Ambulanciers (CSU Morges-Aubonne USR, GSL) REGA 4 / 15 Pompiers / Police / PFO
Alarme
« En route » Aide à la navigation / radio / Natel
« Les appartements »
Formation « Smuristes-chauffeurs » Infirmiers-anesthésistes Ambulanciers IAS/CRS Cours « Smuristes canton » Formation continue obligatoire cantonale Cours internes « à la demande »
Formation « médecins » Supervision 4/7 de jour Cours « SMUR canton » Cours internes « à la demande »