Virtech Création d ’entreprise et création de marché
Eduquer le marché En 1997, personne ne connaît vraiment la réalité virtuelle Le marché est préoccupé par d ’autres besoins : Grand public : Internet ? Industrie : Intelligence artificielle ? Pas de références françaises ou européennes Connaissance de certains produits emblématiques (casques, gants) mais pour quelles applications ? Les éléments du mix commercial, notamment les noms de marques et les niveaux de prix ne sont pas encore intégrés par les cibles du marché
Lutter contre des images négatives social santé Pathologies psychiques, visuelles Repliement sur soi Une image de la réalité virtuelle à travailler Pas d ’apprentissages actifs.Violence des scénarii. Un utilisateur passif créativité éducation Un produit trop « made in U.S. » culture
Un secteur non stabilisé 1- Des fournisseurs « lointains » (aux USA) dont on ne connaît pas la pérennité. 2- Des marchés (labos, centres d ’essai) encore en phase d ’apprentissage de la R.V., restant à convaincre. 3- Le grand public qui s ’en tient aux « expériences » isolées dans les parcs de loisir. 4- Des distributeurs et des concurrents peu impliqués et n ’ayant pas encore arrêté une politique quant à la R.V. 5- Des standards technologiques qui restent à définir. 6- Des produits substituts très actifs : l ’accès à Internet est la préoccupation majeure des services informatiques et des particuliers.
Danger d éviction Importantes sociétés Grosses Virtech françaises (secteur public et privé) tentées de rationnaliser leurs approvisionnements Grosses sociétés de développment de R.V. aux USA Virtech Petite entreprise de 4M.F. seulement Risques de passage en direct
Forces et faiblesses d ’Virtech La dynamique de la création Des charges fixes peu élevées Une bonne compétence technique Des contacts avancés avec certains donneurs d ’ordre potentiels Une situation financière saine Une culture française La fragilité d ’une entreprise toujours en création Une entreprise qui repose sur une seule personne : le dirigeant Des fonds propres réduits Un éloignement géographique et culturel de ses fournisseurs Le statut de négociant-importateur plus que celui de prestataire
Une situation financière saine Avec 367KF de capitaux propres et seulement 162KF de dettes à long terme, Virtech présente un bon ratio d ’endettement. Aura- t-elle cependant suffisamment capitaux propres pour financer sa croissance ? croissance En passant de 378 KF à 2576KF de vente en trois exercices, Virtech connaît une croissance très forte. Cette croissance, bâtie sur un nombre réduit ‘ d ’affaires se poursuivra-t-elle ? Il n ’est pas possible de tirer une tendance sur un historique trop récent. endettement rentabilité Une seule « photo » au 30.6 ne permet pas de connaître la liquidité de l ’entreprise. On note cepen- -dant qu ’Virtech dispose de disponibilités (50,7KF), des postes clients et stocks qui ne s ’accroissent pas au rythme de l ’activité. Imersion ne semble pas connaître de tensions quant à sa trésorerie. Fin juin 97, Virtech dégage un résultat de 92 KF pour 275 KF de capitaux, soit une rentabilité des capitaux propres de 33%, très favorable. Au niveau des conditions d ’exploitation, la marge commerciale semble se stabiliser autour de 28%. Une meilleure notoriété de l ’entreprise auprès de ses fournisseurs permet ces gains de productivité. liquidité
Vers la fidélisation 4 2 3 1 ASSOCIER FIDELISER Casque Gant : produit phare qui symboli- -sent la R.V. Vision relief Marque phare Outils de développement Offre globale ACCROCHER DIFFERENCIER ASSOCIER FIDELISER 4 2 3 1
Incorporer plus de valeur ajoutée Attitude du marché Découverte Apprentissage Adoption Profitabilité sur les logiciels Profitabilité sur les matériels Coût des technologies Temps
Les opportunités de l ’e-business Des fournisseurs et des clients ayant une culture informatique réceptive aux approches de type « e-business ». Une productivité logistique pour relier des marchés distants. Une veille technologique essentielle rendue possible par la « culture Internet » du dirigeant d ’Virtech. Les armes du e-marketing : liste de diffusion, show-room, commande en ligne…. Qui réduiront les coûts de commercialisation. Une adaptation en « langue et en culture » française des supports associés aux produits : documentation, formation, service après vente.
Actions à mettre en oeuvre Passer de la vente de produits à celle de solutions globales. Professionnaliser l ’approche e-marketing en systématiser les actions commerciales : régularité trimestrielle, institution d ’un budget marketing. Sortir du marché ludique à faible valeur ajoutée pour aborder les marchés scientifiques et industriels. Acquérir et fidéliser des « vitrines » sur trois ou quatre secteurs d ’activité identifiés : CNRS, automobile, aéronautique, nucléaire … Développer et faire reconnaître la « valeur ajoutée » du négociant-importateur qu ’est Virtech : prix compétitifs adaptation des supports techniques formation aux produits proximité des prestations associées … Envisager l ’export dans le monde de la francophonie.