LES PROCEDURES D’INTERVENTION J-M R. D-BTP 2006
Présentation, généralités Réseaux hydrauliques Réseaux gaz Brûleurs fioul Brûleurs gaz Générateurs gaz muraux Régulation
Présentation Fiche descriptive, généralités explications Exemple de fiche: « changement d’une roue de secours » Exemple de fiche : « allumage du barbecue » Interventions en milieu habité Commande de matériel Nettoyage Découverte d’un appareil inconnu
Fiche descriptive, généralités explications page 1 Cette première page doit permettre de définir clairement, au moyen de phrases simples, le cadre et les particularités de l’intervention. Pour élaborer le contenu de cette rubrique il sera, lors de l’étude, nécessaire de : - lister les remarques particulières (Mises en garde, consignes particulières, réglementation, nombre et type d’intervenants, préconisations, présentation des risques…), lister les outillages (Outillage d’exécution, outillage spécifique, outillage de mesure, moyens de transport, moyen de levage, éclairage, échafaudage, échelle…), les équipements d’hygiène et sécurité, (Protection individuelle, casque, lunettes, gants, balisage, extincteurs, alarmes…), la matière d’œuvre (Pièces détachées, consommables, gestion des déchets…) et la documentation (Documentation technique, documents administratifs …), nécessaires à l’intervention, rédiger clairement ces informations, les classer selon leur ordre d’importance (dangerosité, réglementation..), afin que l’intervenant soit immédiatement renseigné sur la faisabilité de l’intervention avant d’envisager sa procédure d’exécution proprement dite.
Fiche descriptive, généralités explications page 2 La deuxième page doit, si possible être consacrée à la procédure d’intervention. Lister chronologiquement et clairement, les phases successives à réaliser en précisant les points particuliers de contrôle (état et fonctionnement) et les procédures de secours à appliquer en cas d’aléas. Rester très « taylorique » dans la procédure, ne pas déborder sur d’autres interventions… Cette fiche doit être synthétique et adaptable à toutes les situations, éviter de trop parler des cas particuliers…
Exemple de fiche: « changement d’une roue de secours » 1/2 Afin d’être menée à bien et en toute sécurité, la réalisation de cette opération nécessite une certaine force physique (ex: desserrage des écrous). Si vous doutez de votre efficacité à accomplir cette tache, il est indispensable de faire appel à une aide extérieure. Néanmoins, en cas de crevaison, il faudra impérativement sécuriser la chaussée et le véhicule en installant le balisage (warning et/ou triangle de présignalisation). Pour effectuer le remplacement d’une roue, il sera indispensable de disposer à minima d’un tournevis plat, d’une clé à molette, d’une clé à écrous de roue (Attention: certaines roues nécessitent en plus de la clé l’utilisation d’une entretoise antivol), d’un cric, d’un dispositif de signalisation et de balisage. Il est recommandé de disposer également d’une paire de gants, d’une cale, d’une planchette, d’un éclairage portatif ainsi que d’un chiffon et d’un sac poubelle. Une fois remplacée, la roue crevée devra être réparée dans les plus brefs délais. Si la roue de secours utilisée est une roue galette son utilisation ne peut être que provisoire avec limitation de la vitesse et de la stabilité du véhicule. L’utilisation d’une bombe anti-crevaison pourra permettre dans certain cas (crevaison simple) de pallier les problèmes de démontage de roue et de levée de véhicule. Afin de s’assurer des points d’ancrages du cric il est souhaitable de disposer du manuel d’utilisation du véhicule.
Exemple de fiche: « changement d’une roue de secours » 2/2 1- Garer le véhicule sur un terrain plat. 2- Immobiliser le véhicule au moyen de la cale (ou d’une pierre). 3- Sécuriser et baliser les lieux (warning, triangle de présignalisation). 4- Sortir la roue de secours et contrôler son état. 5- Préparer les outillages. 6- Repérer l’ancrage du cric (consulter le manuel du véhicule) et l’installer en le posant sur une planchette si le terrain est meuble. 7- Déposer l’enjoliveur. 8- Desserrer les écrous de la roue. 9- Lever le véhicule pour que la roue soit libre. 10- Déposer les écrous et la roue crevée. 11- Placer la roue de secours. 12- Reposer et serrer les écrous à la main. 13- Redescendre le véhicule. 14- Serrer fortement les écrous. 15- Déposer le cric. 16- Remboîter l’enjoliveur. 17- Ranger la roue crevée et l’outillage. 18- Contrôler et nettoyer l’espace de travail. 19- Enlever et ranger la cale. 20- Défaire le balisage. 21- Repartir prudemment.
Exemple de fiche : « allumage du barbecue » 1/2 L’utilisation d’un barbecue peut être réglementée voire interdite. Compte tenu du caractère dangereux de cette opération, l’allumage du barbecue ne doit être effectué exclusivement que par un adulte. Afin de garantir sa stabilité, le barbecue devra impérativement être installé sur une surface plane et parfaitement débarrassée de tout obstacle. Les abords immédiats du barbecue devront être et rester libres, sécurisés et ne pas êtres inflammables (herbes sèches, stockage fioul/gaz, etc.). Il faudra également prendre en compte la force et le sens du vent (ne pas allumer par grand vent) afin d’orienter le barbecue sans gène et sans risque pour l’entourage. N’utiliser que des produits et accessoires parfaitement adaptés pour allumer et attiser le feu. Afin de garantir une bonne facilité d’allumage et une bonne qualité de braises, utiliser du bois ou un charbon de bois sec. Si les braises doivent être étalées, utiliser un gant et un tisonnier. Une fois allumé, le barbecue réclame la surveillance d’un adulte et ne doit plus être déplacé. Prévoir un moyen d’extinction facilement utilisable proche du barbecue. Noyer abondamment les braises après utilisation et attendre que le barbecue soit froid avant rangement.
Exemple de fiche : « allumage du barbecue » 2/2 1- Vérifier la possibilité d’effectuer un feu (autorisation, matériel, environnement…). 2- Débarrasser l’espace de tout obstacle et écarter les produits et matières inflammables. 3- Vérifier le sens du vent et orienter le barbecue en fonction de son environnement. 4- Poser et stabiliser le barbecue. 5- Positionner le bois ou le charbon de bois dans la cuve du barbecue. 6- Placer le produit d’allumage selon les recommandations du fabricant. 7- Avant allumage, vérifier d’être seul à proximité du barbecue. 8- Allumer le contenu de la cuve selon les préconisations du fabricant en prenant soin d’éloigner son visage. 9- Après allumage, attiser les braises. 10- Recharger la cuve en bois ou en charbon de bois. 11- Attiser les braises. 12- Étaler uniformément les braises sur le fond de la cuve
Interventions en milieu habité Tout travail en espace habité impose une qualité et un savoir être qui nécessite de respecter quelques règles simples concernant l’outillage, l’hygiène sécurité, la matière d’œuvre, la documentation et une rigueur dans la procédure d’intervention. OUTILLAGE : Ne pas utiliser l’outillage, les moyens de levage ou de rehaussement appartenant au client. Utiliser son propre outillage. Sortir uniquement l’outillage nécessaire à l’intervention. Ne pas laisser traîner l’outillage (vol, danger). Ne pas laisser l’outillage à la portée des enfants. Utiliser un outillage propre et adapté (aspirateur, escabeau, outillage à main). Ne pas poser la caisse à outils ou les outils sur des surfaces fragiles. Ne pas laisser dépasser les outils des poches. Ils risquent de rayer les meubles ou de casser par leur chute le carrelage du sol ou la faïence d’un appareil sanitaire.
Interventions en milieu habité HYGIENE ET SECURITE : Porter une tenue propre et adéquate ( blouse et chaussures adaptées, sur-chaussures, gants, lunettes, masque anti-poussière…). Protéger les espaces (écran thermique pour brasage, protection des parois contre les projections d’eau, protection des sols, des plans de travail et des appareils fragiles). Récupérer tous les déchets ( prévoir des sacs poubelle). Ne pas laisser de produits dangereux à la portée des enfants. MATIERE D’ŒUVRE : Disposer et mettre à jour un stock de pièces détachées adéquat. Utiliser avec attention les produits de nettoyage (solvants, acides ….). DOCUMENTATION : Disposer dans le véhicule des documents afférents à l’installation (historique du client, contrat, notice technique…).
Interventions en milieu habité Suite à une demande et l’analyse de celle-ci le technicien a préparé l’intervention et arrive chez le client, il devra : 1- Écouter le client, prendre en compte les particularités de l’installation, rassurer le client. 2- Repérer les espaces d’intervention. 3- Préparer les espaces d’intervention. 4- Réaliser les travaux en limitant les gènes. 5- Contrôler le bon fonctionnement du système et des sécurités 6- Restituer l’installation et les espaces. 7- Rendre compte verbalement de l’intervention avec le client (échange, clarification). 8- Rédiger les documents (compte-rendu, facture, bon d’intervention). 9-Vérifier une dernière fois les espaces et l’outillage. 10- Ranger le matériel et évacuer les déchets. 11- Quitter le client « en bon terme ».
Commande de matériel Avant de remplir un bon de commande de matériel, il est indispensable de connaître : son appellation commerciale, ses options et caractéristiques (couleur, diamètre, tension…), ses références exactes, son conditionnement (unité, lot, mètre linéaire, rouleau…), la quantité d’éléments souhaitée. Il est également important de connaître : son poids et ses dimensions, son délai de livraison, son prix unitaire et le coût du port. Si le bon est manuscrit, il doit être rédigé clairement en appuyant suffisamment pour imprimer les doubles du carnet à souche.
Commande de matériel Le bon de commande de matériel devra comporter : - le nom et l’adresse du fournisseur, le nom et l’adresse du demandeur, le nom et l’adresse du lieu de livraison, la date de commande, le libellé exact des matériels commandés, l’unité de conditionnement et le nombre d’unités commandées, le tampon de la société, le nom et la signature du demandeur.
Nettoyage Le nettoyage des machines et des espaces de travail est une opération importante de la maintenance. Elle permet une inspection visuelle de l’ensemble de la machine et permettra à l’intervenant de repérer : les cassures, les fêlures, les points de rouille, les tâches d’huile, les fuites… les défauts de pièces (vis, protections, capots, plaques signalétiques…) les éléments inconnus (voyant, détecteur, fil déconnecté…). Avant tout critère technique, le client jugera de la qualité de la maintenance de son installation par le maintien de la propreté des espaces et des machines. Une machine propre dans un espace propre sera plus facile à inspecter, l’intervenant aura plus de plaisir à l’entretenir et en prendra donc davantage soin. Toute intervention de maintenance comportera au minimum un « petit coup de chiffon ». Maintenir c’est aussi maintenir propre !
Nettoyage Protéger des salissures les espaces et matériels avant toute intervention. Se protéger de la dispersion de salissure par l’intervenant lui-même (gants, sur-chaussures, combinaison de travail…). - N’utiliser que des produits de nettoyage compatibles avec l’environnement, l’hygiène et la sécurité (solvants, liquides inflammables, liquides conducteurs d’électricité…). N’utiliser que des produits ou des techniques de nettoyage ne risquant pas de nuire au matériel ou aux espaces (kärcher, abrasifs, solvants…). Débarrasser les déchets, les chiffons souillés et les emballages de produits vides. Nettoyer et entretenir les outillages de nettoyage.
Découverte d’un appareil inconnu Que se soit pour un appareil isolé ou un ensemble d’éléments inconnu, la phase de découverte est toujours délicate et ne doit, en aucun cas, risquer de détériorer l’équipement ou présenter un risque pour les personnes ou les biens. Si vous disposez de notices techniques, de plans ou de schémas, il faudra toujours les consulter entièrement avant toute intervention. Si vous ne disposez d’aucune information du constructeur ou du fabricant, il faudra procéder méthodiquement, pas à pas, en notant soigneusement au fur et à mesure les phases d’essais réalisées et les résultats obtenus. Une fois l’appareil « apprivoisé », rédiger une notice explicative du fonctionnement et des procédures de mise en route, d’arrêt et de réglage.
Découverte d’un appareil inconnu - Repérer la fonctionnalité de l’appareil dans sa globalité. - Envisager le rôle et la fonction de chacun des composants. - Envisager les interactions entre les différents composants. - Repérer les éléments de sécurité et leurs points de consignes. - Repérez les organes d’arrêt d’urgence. - Procéder à des essais de fonctionnement, d’arrêt, de réglage « pas à pas ». - Noter au fur et à mesure des essais les hypothèses, dont vous êtes totalement sûr qu’elles se sont révélées exactes. - Après avoir fait un contrôle complet du fonctionnement de l’appareil, rédiger une notice explicative et noter les valeurs des mesures effectuées.
Réseaux hydrauliques Mise en eau d’une installation domestique Contrôle et maintenance hydraulique - chauffage Contrôle et maintenance hydraulique - sanitaire Vidange d’installations Dépose d’appareils hydrauliques
Mise en eau d’une installation domestique Cette opération peut paraître simple, mais elle doit néanmoins être réalisée avec soin pour éviter les désagréments lors de son déroulement (inondation, risques dus à l’eau, salissures…) et plus tard. (embouage, bruits, corrosion…) Cette intervention nécessitera le passage de l’intervenant dans toutes les pièces du logement. Après la mise en service et en chauffe de l’installation une intervention de purge et de remplissage sera nécessaire ultérieurement (dégazage de l’eau par montée en température). L’intervenant devra disposer de tournevis, clé de purgeur, récipient de récupération d’eau, clé mâle six pans, clé à molette, escabeau, serpillière, seau, tuyau flexible, ainsi que de pâte à joint, filasse ou téflon, chiffons. Pour les installations importantes il s’aidera de documents spécifiques à l’installation, plan, schéma…
Mise en eau d’une installation domestique 1- Repérer les éléments de l’installation, les points hauts, l’alimentation en eau, le type de vase d’expansion. 2- Vérifier le serrage des raccords : - de l’ensemble de l’installation pour une première mise en service, - des éléments démontés suite à une intervention. 3- Vérifier la fermeture des purgeurs manuels et des organes de vidange, l’ouverture des purgeurs automatiques, ainsi que la position des robinets de radiateurs, des tés ou coudes de réglage et des vannes de barrage des circuits. 4- Ouvrir le ou les robinets de remplissage, faire monter la pression ( environ 1 bar ) puis refermer le robinet de remplissage. 5- Purger aux points hauts en alternant remise en pression et purge et en contrôlant simultanément l’étanchéité du circuit. 6- Adapter la pression finale au type d’installation.
Contrôle et maintenance hydraulique - chauffage L’intervention de contrôle et de maintenance s’effectuera sur des installations de chauffage en fonctionnement et nécessitera le passage de l’intervenant sur l’ensemble de l’installation. Contrôler que le circuit hydraulique a conservé ses performances initiales. Les pertes de performance, les fuites ou les dysfonctionnements seront dus à l’usure, au bris, au déréglage de l’installation ainsi qu’aux phénomènes dus à l’eau (corrosion, entartrage, embouage). La maintenance consiste à se prémunir de ces désagréments en anticipant les causes ou en palliant les effets. Pour effectuer ces opérations l’intervenant utilisera l’outillage courant , le matériel spécifique de détartrage, et la matière d’œuvre de réfection de l’étanchéité.
Contrôle et maintenance hydraulique - chauffage Le contrôle portera sur : - la pression, l’étanchéité de l’installation, le fonctionnement des pompes ou circulateurs, le débit dans les émetteurs (équilibrage), le fonctionnement du système d’expansion, l’état des organes de sécurité (soupape, disconnecteur…), l’efficacité de l’évacuation des organes de sécurité, l’efficacité des organes de régulation hydraulique (anti-retour, soupape différentielle) les organes de barrage (manœuvrabilité, étanchéité…), les organes de dégazage (efficacité, fuites). La maintenance consistera au complément d’eau, reprise d’étanchéité, dégommage des pompes, rééquilibrage, reprise du système d’expansion, remplacement d’éléments, purge et désembouage.
Contrôle et maintenance hydraulique - sanitaire L’intervention de contrôle et de maintenance s’effectuera sur des installations de production et de distribution d’eau chaude sanitaire en fonctionnement et nécessitera de pouvoir intervenir sur l’ensemble de l’installation. Contrôler que le circuit hydraulique a conservé ses performances initiales. Les pertes de performance, les fuites ou les dysfonctionnements seront dus à l’usure, au bris, au déréglage de l’installation ainsi qu’aux phénomènes dus à l’eau (corrosion, entartrage, embouage). La maintenance consiste à se prémunir de ces désagréments en anticipant les causes ou en palliant les effets. Pour effectuer ces opérations l’intervenant utilisera l’outillage courant , le matériel spécifique de détartrage, et la matière d’œuvre de réfection de l’étanchéité.
Contrôle et maintenance hydraulique - sanitaire Le contrôle portera sur : - la pression (réducteur de pression), l’étanchéité de l’installation, le débit aux appareils (entartrage), la température de l’eau chaude distribuée (limiteur de température, mitigeur), les organes de sécurité (groupe de sécurité ), l’efficacité de l’évacuation des organes de sécurité, la robinetterie (manœuvrabilité, étanchéité, débit…), les évacuations des appareils. La maintenance consistera au changement et à la réfection des robinetteries, au détartrage, au réglage éventuel des organes de régulation de température et de pression, au remplacement des composants défectueux .
Vidange d’installations Cette opération peut paraître simple, mais elle doit néanmoins être réalisée avec soin pour éviter les désagréments lors de son déroulement (inondation, risques dus à l’eau, salissures…). Cette intervention nécessitera le passage de l’intervenant dans les locaux où se situent les points haut et bas de l’installation. L’intervenant devra disposer de tournevis, clé de purgeur, récipient de récupération d’eau, clé mâle six pans, clé à molette, escabeau, serpillière, seau, tuyau flexible. Pour les installations importantes il s’aidera de documents spécifiques à l’installation, plan, schéma,…
Vidange d’installations 1- Repérer les éléments de l’installation, les points hauts, l’alimentation en eau, le ou les points de vidange et les évacuations d’eau. 2- Mettre à l’arrêt et consigner l’installation ou la partie d’installation à vidanger : - prévenir les utilisateurs, - mettre à l’arrêt tous les équipements électriques (pompes, réchauffeurs, régulateurs…), - consigner l’alimentation électrique (dépose des fusibles, signalisation…). 3- Isoler hydrauliquement l’installation ou la partie d’installation à vidanger (fermeture des vannes de barrage et des systèmes de remplissage automatique). 4- Installer le ou les tuyaux souples pour relier les organes de vidange aux canalisations d’évacuation. 5- Ouvrir le ou les organes de vidange et vérifier le bon écoulement de l’eau jusqu’aux canalisations d’évacuation. 6- Ouvrir un ou plusieurs points de purge. 7- Une fois l’installation vide d’eau, refermer tous les points de purge et de vidange et déposer les tuyaux souples.
Dépose d’appareils hydrauliques Cette opération peut paraître simple, mais elle doit néanmoins être réalisée avec soin pour éviter les désagréments lors de son déroulement (blessures, bris de matériel, salissures…) L’intervenant devra disposer d’un outillage classique, d’un récipient de récupération d’eau, d’une serpillière et, si la nature ou la position de l’élément à déposer le nécessite des moyens particuliers de levage de maintien et de transport et d’un escabeau.
Dépose d’appareils hydrauliques 1- Repérer l’appareil à déposer. 2- Repérer les possibilités de démontage (brides, raccords union…). 3- Repérer les possibilités d’isolation hydraulique de l’ensemble démontable. 4- Prévenir les utilisateurs. 5- Mettre à l’arrêt la partie de l’installation concernée et la consigner. 6- Isoler hydrauliquement la partie démontable. 7- Vidanger la partie démontable. 8- Préparer la dépose de la partie démontable (fixations, support…) 9- Déposer la partie démontable. 10- Démonter l’élément à déposer.
Réseaux gaz Contrôle et maintenance des circuits gaz
Contrôle et maintenance des circuits gaz L’intervention de contrôle et de maintenance s’effectuera sur des installations en fonctionnement et nécessitera le passage de l’intervenant dans certaines pièces du logement. Ces installations étaient initialement conformes. Il suffit donc de contrôler que les installations le sont restées (ventilations non obstruées, pas de matériel nouveau, pas de branchement supplémentaire, état de vieillissement de conduit, conformité aux nouvelles normes…) et de pallier tout écart par remplacement des éléments ou reprise de fuite. Ce contrôle s’effectuera de façon systématique et rigoureuse. Les interventions devront être réalisées sans risque pour les espaces. L’intervenant devra disposer d’un appareillage de mesure spécifique au gaz et de l’outillage adapté au montage des raccords et des accessoires, éventuellement d’un escabeau et d’un détecteur de gaz électronique. La documentation technique des appareillages pourra être nécessaire.
Contrôle et maintenance des circuits gaz Le contrôle portera sur : - l’étanchéité générale de l’installation, les organes de coupure (manœuvre, étanchéité interne), les dispositifs de détente (contrôle de la pression aval), les tuyauteries (fixation, état extérieur, dérivation supplémentaire …), les tuyaux flexibles (état et date de validité ), les ventilations (obstruction), le(s) conduit(s) de raccordement de fumées (état), le conduit de cheminée (état et tirage). La maintenance consistera essentiellement à remplacer les éléments défectueux et à reprendre les fuites.
Brûleurs fioul Installation d’un brûleur fioul Raccordement fioul d’un brûleur Raccordement électrique d’un brûleur fioul Préréglage et contrôle d’un brûleur fioul Réglage d’un brûleur fioul Contrôle de l’ensemble générateur – brûleur fioul Entretien d’un brûleur fioul Maintenance des appareils fioul particuliers
Installation d’un brûleur fioul Suivant la taille et le poids du brûleur, il y aura lieu de prévoir deux intervenants et/ou un moyen de levage. Le contrôle de la compatibilité chaudière-brûleur (puissance, alimentation électrique) devra être effectué avant le déballage du brûleur. Dans tous les cas, l’intervenant devra impérativement être équipé des moyens de protection individuels (vêtement de travail, gants, chaussures de sécurité). Après avoir contrôlé la présence de tous les accessoires de montage (joint, visserie), la mise en place du brûleur s’effectuera conformément à la notice d’installation du constructeur. Dans le cas où la chaudière est équipée d’une plaque foyère adaptée au brûleur, seule une caisse à outils traditionnelle est nécessaire, avec éventuellement un niveau et un coffret de clés à cliquet. Si la plaque foyère n’est pas adaptée au brûleur, prévoir tout l’outillage de traçage, de perçage et de taraudage.
Installation d’un brûleur fioul 1. Vérifier la compatibilité chaudière - brûleur. 2. Déballer le brûleur et ses accessoires pour vérifier leur présence et leur état. 3. Préparer l’outillage. 4. Démonter, tracer, pointer et tarauder la plaque foyère suivant le gabarit fourni.* 5. Mettre en place la plaque et son joint avec les gougeons. 6. Présenter et fixer le brûleur. 7. Vérifier la position à l’aide d’un niveau et serrer l’ensemble en diagonale. 8. Nettoyer l’espace de travail. 9. Évacuer les emballages et les déchets. * La phase 4 n’est nécessaire que dans le cas d’une plaque foyère non percée.
Raccordement fioul d’un brûleur La mise en place du bac de rétention se fera avant le raccordement fioul. Le raccordement fioul commence à la sortie du pot filtre. La longueur des flexibles doit permettre l’ouverture de la porte foyère. Les flexibles devront être disposés de façon à ce qu’il soit impossible de marcher dessus. Attention, une inversion des flexibles va provoquer des dommages immédiats à la mise en route du brûleur. Le montage des flexibles paraît comme une opération simple mais doit néanmoins être réalisée avec le plus grand soin pour éviter de futurs désagréments (prise d’air, fuite …).
Raccordement fioul d’un brûleur 1- Mettre en place le bac de rétention. 2- Repérer l’aller et le retour sur la pompe et le pot filtre. 3- Réaliser l’étanchéité des raccords au téflon. 4- Raccorder les flexibles. 5- Nettoyer l’espace de travail. 6- Évacuer les emballages et les déchets.
Raccordement électrique d’un brûleur fioul L’intervenant devra être habilité B2V et devra posséder tout l’outillage spécifique d’exécution et de mesures électriques. Le raccordement électrique comprend la liaison armoire électrique - brûleur ainsi que le raccordement du tableau de chaudière au bornier brûleur. L’installation devra être réalisée selon les normes électriques en vigueur, avec du matériel homologué et en respectant les préconisations du constructeur. L’utilisation d’un escabeau peut être nécessaire pour la réalisation des liaisons électriques. La mise en œuvre des chemins de câbles devra être réalisée de façon à ne pas endommager l’isolant des câbles. Les liaisons électriques ne doivent pas empêcher l’ouverture de la porte foyère. Les câbles ne devront pas traîner sur le sol.
Raccordement électrique d’un brûleur fioul 1- S’assurer de la compatibilité de la tension d’alimentation du brûleur avec celle du réseau en attente dans l’armoire. 2- Déterminer le tracé des liaisons électriques. 3- Fixer les supports du chemin de câbles et/ou les colliers des tubes. 4- Percer l’armoire et mettre en place les presse-étoupe. 5- Tirer, fixer les câbles de puissance, de commande, de régulation et de signalisation en respectant les préconisations (boucles, repérages...). 6- Réaliser les raccordements aux différents borniers en respectant les schémas électriques. 7- Vérifier le serrage de toutes les connexions électriques. 8- Nettoyer l’espace de travail. 9- Évacuer les emballages et les déchets.
Préréglage et contrôle de fonctionnement d’un brûleur fioul Avant toute intervention le technicien doit impérativement s’assurer : - de la conformité des ventilations basse et haute de la chaufferie, - de la partie hydraulique de l’équipement de chauffe ( générateur, vannes d’isolement, pompes, contrôleur de débit…), - de la présence des coupures réglementaires du combustible et de l ’alimentation électrique. Il devra se référer à la notice technique du constructeur. En cas d’une alimentation électrique triphasée, il est impératif de vérifier le sens de rotation du moteur afin de ne pas endommager la pompe.
Préréglage et contrôle de fonctionnement d’un brûleur fioul 1- Lire attentivement la notice technique du brûleur. 2- Prérégler la tête de combustion en fonction des données constructeur (accroche flamme, électrodes, gicleurs…). 3- Faire un préréglage du volet d’air. 4- Contrôler le bon raccordement des flexibles et ouvrir les vannes du circuit combustible fioul. 5- Vérifier l’alimentation électrique et mettre sous tension le brûleur. 6- Vérifier le sens de rotation du brûleur en actionnant brièvement le contacteur. 7- Contrôler le cycle du coffret de sécurité.
Réglage d’un brûleur fioul Avant toute mise sous tension du brûleur, il est impératif de s’assurer de l’ouverture des vannes du circuit combustible. Il est indispensable de posséder l’outillage spécifique de contrôle de combustion fioul (valise Brigon, mallette électronique…). En cas d’indice d’opacité élevé (IB 1), l’utilisation du contrôleur de combustion électronique est a éviter. L’ultime contrôle de combustion doit s’effectuer avec le capot de protection brûleur en place et la porte chaufferie fermée. Le technicien devra impérativement respecter les préconisations de la notice technique du constructeur.
Réglage d’un brûleur fioul 1- Calculer la (les) pression (s) de pulvérisation et le(s) calibre(s) gicleur(s) en fonction de la puissance nécessaire et du rendement chaudière estimé. 2- Sélectionner (débit, angle et cône de pulvérisation) et monter le(s) gicleur(s). 3- Monter le manomètre fioul. 4- Ouvrir les vannes combustible. 5- Mettre en service le brûleur et régler la pression de pulvérisation. 6- Régler le débit d’air total pour obtenir un indice d’opacité (IB < 1). 7- Affiner les réglages d ’air primaire et secondaire en fonction des relevés du contrôle de combustion (%CO2 et IB). 8- Calculer le rendement de combustion. 9- Reprendre si besoin la pression pompe ou/et la détermination des gicleurs. 10- Peaufiner le réglage d’air. 11- Remonter le capot de protection brûleur et effectuer un dernier contrôle de combustion. 12- Vérifier le fonctionnement automatique des aquastats de régulation. 13- Contrôler le fonctionnement de l’aquastat de sécurité (touche du ramoneur). 14- Remplir la fiche de mise en service.
Contrôle de l’ensemble générateur – brûleur fioul Pour réaliser cette opération, le technicien doit impérativement être habilité (BR - B2V) et devra en outre posséder l’outillage spécifique (caisse à outils, multimètre, coffret de contrôle de combustion…). Les prescriptions techniques des constructeurs doivent être consultées et respectées. Tous les essais doivent se faire en réel, aucun élément électrique ne doit être court-circuité.
Contrôle de l’ensemble générateur – brûleur fioul 1- Prendre connaissance des schémas hydraulique et électrique de l’installation. 2- Contrôler l’ouverture des vannes d’isolement (eau et fioul). 3- Contrôler la pression d’eau dans l’installation. 4- Mettre en service la (les) pompe (s). 5- Vérifier les asservissements (pompe recyclage, contrôleur de débit, contact fin de course vanne papillon, pressostat manque d’eau). 6- Contrôler l’alimentation électrique du brûleur. 7- Vérifier la chaîne de commande thermostatique locale (aquastats) et l’asservissement éventuel à distance (régulateur, Gestion Technique Centralisée …). 8- Tester le fonctionnement du contact de porte foyère. 9- Effectuer un cycle complet de démarrage et de fonctionnement du brûleur. 10- Effectuer un contrôle de combustion, capot monté et porte chaufferie fermée. 11- Contrôler le fonctionnement de l’aquastat de sécurité (touche du ramoneur). 12- Remplir la fiche d ’intervention ou le cahier de chaufferie.
Entretien d’un brûleur fioul L’entretien consiste à pallier l’usure (gicleur, accouplement, électrodes…), le déréglage (électrodes, combustion), l’encrassement (cellule de détection de flamme, déflecteur, filtres, turbine…) et le desserrage des éléments (connexions, fixations) qui conduiront obligatoirement à un dysfonctionnement se traduisant par une perte de rendement, une panne ou un fonctionnement dangereux ou polluant. La réalisation de cette opération nécessite une caisse à outils traditionnelle et certains outils spécifiques de mesure ainsi que des produits de nettoyage et des chiffons.
Entretien d’un brûleur fioul 1- Arrêter le brûleur, fermer l’arrivée du combustible et couper l’alimentation électrique. 2- Démonter le pot filtre, le nettoyer et le remonter avec précaution (joint torique). 3- Dévisser le capot de pompe, nettoyer le filtre, puis remonter. 4- Démonter l’ensemble moteur / turbine, nettoyer la turbine d’air et la volute. 5- Vérifier l’accouplement de pompe, le remplacer si nécessaire. 6- Remettre en place. 7- Retirer et nettoyer la cellule. 8- Démonter la tête de combustion. 9- Nettoyer l’accroche flamme, les électrodes et les câbles d’allumage. 10- Remplacer le (les) gicleur (s) à l’identique. 11- Vérifier le positionnement du déflecteur et des électrodes en fonction des préconisations du constructeur (notice technique). 12- Remonter la tête de combustion puis remettre en position la cellule. 13- Vérifier le serrage des connexions électriques. 14- Vérifier les fixations des différents éléments. 15- Rouvrir la (les) vanne (s) de fioul et remettre en service l’installation. 16- Effectuer un contrôle de combustion, reprendre les réglages si nécessaire.
Maintenance des appareils fioul particuliers La maintenance des appareils fioul particuliers tels que les poêles à caléfaction, les poêles à pétrole ou les générateurs fioul à ventouse consistera à effectuer : un contrôle de fonctionnement de l’appareil et des sécurités avant et après l’intervention. un entretien systématique qui permettra de pallier l’usure, au déréglage, à l’encrassement et au desserrage des éléments qui conduiront obligatoirement à un dysfonctionnement se traduisant par une perte de rendement, une panne ou un fonctionnement dangereux ou polluant. La réalisation de cette opération nécessite une caisse à outils traditionnelle et certains outils spécifiques de mesure ainsi que des produits de nettoyage et des chiffons. Les appareils récents doivent comporter une notice technique précisant les procédures d’installation, de mise en service et de maintenance des appareils.
Maintenance des appareils fioul particuliers 1- Contrôler le fonctionnement de l’appareil (mise en marche, arrêt, sécurité, performances…). 2- Arrêter l’appareil et le mettre hors tension. 3- Nettoyer les filtres et les éléments du circuit air, du brûleur, du foyer, du corps de chauffe et de la cheminée. 4- Remplacer les éléments consommables. 5- Contrôler le serrage des éléments et des connexions électriques. 6- Remettre en service l’appareil. 7- Contrôler les performances et reprendre, si besoin est, les réglages. 8- Contrôler le fonctionnement des sécurités. 9- Nettoyer l’espace de travail. 10 – Rédiger le rapport d’intervention.
Brûleurs gaz Installation d’un brûleur gaz Raccordement gaz d’un brûleur Raccordement électrique d’un brûleur gaz Réglage d’un brûleur gaz Contrôle de l’ensemble générateur – brûleur gaz Entretien d’un brûleur gaz
Installation d’un brûleur gaz Suivant la taille et le poids du brûleur, il y aura lieu de prévoir deux intervenants et/ou un moyen de levage. Le contrôle de la compatibilité du brûleur à l’installation (puissance, alimentation électrique, type et pression de gaz) devra être effectué avant le déballage de celui-ci. Dans tous les cas, l’intervenant devra impérativement être équipé des moyens de protection individuels (vêtement de travail, gants, chaussures de sécurité). Après avoir contrôlé la présence de tous les accessoires de montage (joint, visserie), la mise en place du brûleur s’effectuera conformément à la notice d’installation du constructeur. Dans le cas où la chaudière est équipée d’une plaque foyère adaptée au brûleur, seule une caisse à outils traditionnelle est nécessaire, avec éventuellement un niveau et un coffret de clés à cliquet. Si la plaque foyère n’est pas adaptée au brûleur, il faut prévoir tout l’outillage de traçage , de perçage et de taraudage.
Installation d’un brûleur gaz 1- Vérifier la compatibilité chaudière - brûleur. 2- Déballer le brûleur et ses accessoires pour vérifier leur présence et leur état. 3- Préparer l’outillage. 4- Démonter, tracer, pointer et tarauder la plaque foyère suivant le gabarit fourni.* 5- Mettre en place la plaque et son joint avec les gougeons. 6- Présenter et fixer le brûleur. 7- Vérifier la position à l’aide d’un niveau et serrer l’ensemble en diagonale. 8- Nettoyer l’espace de travail. 9- Évacuer les emballages et les déchets. * La phase 4 n’est nécessaire que dans le cas d’une plaque foyère non percée.
Raccordement gaz d’un brûleur Le raccordement gaz commence à la vanne de barrage située à proximité du brûleur. L’assemblage des raccords et filetages devra être effectué au moyen de produits spécifiques gaz (chanvre interdit). L’application de ces produits devra être réalisée avec soin et sans excès pour ne pas colmater le filtre gaz ou entraver la fermeture des clapets. Les raccordements seront impérativement effectués au minimum dans le même diamètre que la rampe afin de limiter les pertes de charge. Dans le cas d’une rampe gaz, respecter impérativement l’ordre et le sens de pose des différents organes.
Raccordement gaz d’un brûleur 1- Déballer et vérifier les différents composants de la rampe gaz. 2-. Déposer toutes les protections des orifices. 3- Assembler tous les éléments de la rampe gaz au moyen des produits spécifiques gaz (joints gaz, téflon, pâte d ’étanchéité). 4- Monter la rampe ou le bloc gaz sur le brûleur. 5- Effectuer la liaison entre la rampe ou le bloc gaz et la vanne de barrage au moyen d’une conduite fixe ou d’un flexible homologué gaz. 6- Vérifier la rigidité et la fixation de la rampe gaz, mettre un support si nécessaire. 7- Contrôler l’étanchéité de la rampe gaz (cette opération sera renouvelée lors de la mise en service). 8- Nettoyer l’espace de travail. 9- Évacuer les emballages et les déchets.
Raccordement électrique d’un brûleur gaz L’intervenant devra être habilité B2V et devra posséder tout l ’outillage spécifique d’ exécution et de mesures électriques. Le raccordement électrique comprend la liaison armoire électrique - brûleur ainsi que le raccordement du tableau de chaudière au bornier brûleur. L’installation devra être réalisée selon les normes électriques en vigueur, avec du matériel homologué et en respectant les préconisations du constructeur. L’utilisation d’un escabeau peut être nécessaire pour la réalisation des liaisons électriques. La mise en œuvre des chemins de câbles devra être réalisée de façon à ne pas endommager l’isolant des câbles. Les liaisons électriques ne doivent pas empêcher l’ouverture de la porte foyère. Les câbles ne devront pas traîner sur le sol.
Raccordement électrique d’un brûleur gaz 1- S’assurer de la compatibilité de la tension d’alimentation du brûleur avec celle du réseau en attente dans l’armoire. 2- Déterminer le tracé des liaisons électriques. 3- Fixer les supports du chemin de câbles et/ou les colliers des tubes. 4- Percer l’armoire et mettre en place les presse-étoupe. 5- Tirer, fixer les câbles de puissance, de commande, de régulation et de signalisation en respectant les préconisations (boucles, repérages...). 6- Réaliser les raccordements aux différents borniers ou fiches en respectant les schémas électriques. 7- Raccorder les organes du bloc ou de la rampe gaz (souvent précablés avec détrompeur). 8- Vérifier le serrage de toutes les connexions électriques. 9- Nettoyer l’espace de travail. 10- Évacuer les emballages et les déchets.
Réglage d’un brûleur gaz Avant toute intervention le technicien doit impérativement s’assurer : - de la conformité des ventilations basse et haute de la chaufferie, - de la partie hydraulique de l’équipement de chauffe ( générateur, vannes d’isolement, pompes, contrôleur de débit…), - de la présence des coupures réglementaires du combustible et de l’alimentation électrique, - du bon raccordement phase/neutre. Il devra se référer à la notice technique du constructeur. En cas d’une alimentation électrique triphasée, il est impératif de vérifier le sens de rotation du moteur. la mise en service du brûleur est réalisée par un seul intervenant, avec une extrême rigueur et sans interruption.
Réglage d’un brûleur gaz (exemple) 1- Lire attentivement la notice technique du brûleur. 2- Contrôler les circuits gaz, eau, fumées et l’alimentation électrique ainsi que la présence de ventilations avec remise en ordre si nécessaire. 3- Contrôler l’étanchéité de la rampe gaz (mise sous pression à l’air). Pose d’un manomètre. 4- Contrôler les raccordements électriques chaudière-brûleur-rampe gaz. Vérifier le sens de rotation du brûleur (en cas d’alimentation triphasée) en actionnant brièvement le contacteur. 5- Prérégler la tête de combustion en fonction des données constructeur (accroche flamme, électrodes, sonde de ionisation…). 6- Prérégler le volet d’air, ainsi que le débit gaz : électrovanne principale légèrement ouverte (en fonction des éléments constituant la rampe). 7- Contrôler le cycle de démarrage à blanc. (prébalayage, manostat d’air, allumage des électrodes, ouverture de l’électrovanne petite allure, déclenchement mini-gaz). 8- Positionner les appareillages de contrôle sur le brûleur et la vanne gaz (microampèremètre sur l’ionisation, manomètres sur l’amont et l’aval de la vanne gaz). 9- Préparer et contrôler les appareils d’analyse de fumées.
Réglage d’un brûleur gaz (exemple) 10- Calculer les débits gaz à lire au compteur pour les différentes allures. 11- Purger l’alimentation gaz. 12- Mettre en marche le brûleur. 13- Régler les débits gaz souhaités (ouverture progressive des vannes gaz). 14- Contrôler le courant d’ionisation et dégrossir le réglage du volet d’air. 15- Optimiser la combustion, contrôler le % de CO2 et d’O2 pour les différentes allures. 16- Contrôler l’hygiène de la combustion (diagramme de Biard et valeur du CO). 17- Mesurer la température des fumées. 18- Déterminer les rendements de combustion des différentes allures. 19- Reprendre, si besoin est les débits et les réglages de combustion. 20- Régler les équipements de sécurité, de contrôle et de régulation. 21- Contrôler le fonctionnement des régulations et des sécurités. 22- Rédiger les fiches d’intervention.
Contrôle de l’ensemble générateur – brûleur gaz Pour réaliser cette opération, le technicien doit impérativement être habilité (BR - B2V) et devra en outre posséder l ’outillage spécifique (caisse à outils, multimètre, coffret de contrôle de combustion…). Les prescriptions techniques des constructeurs doivent être consultées et respectées. Tous les essais doivent se faire en réel, aucun élément électrique ne doit être court-circuité.
Contrôle de l’ensemble générateur – brûleur gaz 1- Prendre connaissance des schémas hydraulique et électrique de l’installation. 2- Contrôler l’ouverture des vannes d’isolement (eau et gaz). 3- Contrôler la pression d’eau dans l’installation. 4- Mettre en service la (les) pompe (s). 5- Vérifier les asservissements (pompe recyclage, contrôleur de débit, contact fin de course vanne papillon, pressostat manque d’eau). 6- Contrôler l’alimentation électrique du brûleur. 7- Vérifier la chaîne de commande thermostatique locale (aquastats) et l’asservissement éventuel à distance (régulateur, GTC …). 8- Tester le fonctionnement du contact de porte foyère. 9- Effectuer un cycle complet de démarrage et de fonctionnement du brûleur. 10- Effectuer un contrôle de combustion, capot monté et porte chaufferie fermée. 11- Contrôler le fonctionnement de l’aquastat de sécurité (touche du ramoneur). 12- Remplir la fiche d ’intervention ou le cahier de chaufferie.
Entretien d’un brûleur gaz L’entretien consiste à pallier l’usure (électrodes, sonde de ionisation…), le déréglage (électrodes, combustion), l’encrassement (déflecteur, filtre, turbine…) et le desserrage des éléments (connexions, fixations) qui conduiront obligatoirement à un dysfonctionnement se traduisant par une perte de rendement, une panne ou un fonctionnement dangereux ou polluant. La réalisation de cette opération nécessite une caisse à outils traditionnelle et certains outils spécifiques ainsi que des produits de nettoyage et des chiffons.
Entretien d’un brûleur gaz 1- Arrêter le brûleur, fermer l’arrivée du combustible et couper l’alimentation électrique. 2- Démonter le filtre gaz, le nettoyer et le remonter avec précaution. 3- Démonter l’ensemble moteur / turbine, nettoyer la turbine d’air et la volute et remonter. 4- Démonter la tête de combustion. 5- Nettoyer l’accroche flamme, les électrodes, les câbles d’allumage et la sonde d’ionisation. 6- Vérifier le positionnement du déflecteur et des électrodes en fonction des préconisations du constructeur (notice technique). 7- Remonter la tête de combustion. 8- Vérifier le serrage des connexions électriques. 9- Vérifier les fixations des différents éléments. 10- Rouvrir la vanne de gaz. 11- Vérifier l’étanchéité de la rampe gaz. 12- Remettre en service l’installation. 13- Effectuer un contrôle de combustion, reprendre les réglages si nécessaire.
Générateurs gaz muraux Installation des générateurs muraux Raccordement des générateurs gaz muraux Mise en service des générateurs gaz muraux Maintenance des générateurs gaz muraux Entretien des générateurs gaz muraux
Installation des générateur muraux Suivant la taille et le poids du générateur mural, il y aura lieu de prévoir deux intervenants et/ou un moyen de levage. Le contrôle de la compatibilité chaudière-installation (puissance, alimentation électrique,gaz, ) devra être effectué avant le déballage du générateur mural Dans tous les cas, l’intervenant devra impérativement être équipé des moyens de protection individuels (vêtement de travail, gants, chaussures de sécurité). Après avoir contrôlé la présence de tous les accessoires de montage (joint, visserie), la mise en place du générateur s’effectuera conformément à la notice d’installation du constructeur.
Installation des générateur muraux 1. Vérifier la compatibilité chaudière – installation. 2. Déballer le générateur et ses accessoires pour vérifier leur présence et leur état. 3. Préparer l’outillage. 4. Vérifier l’emplacement du générateur mural, positionner le gabarit fourni . 5. Mettre en place le dosseret. 6. Vérifier la position à l’aide d’un niveau et serrer l’ensemble. 7. Effectuer les raccordements sur la platine du dosseret 8. Accrocher le générateur sur son dosseret 9. Effectuer les raccordements du dosseret chaudière et de l’évacuation des fumées 10. Nettoyer l’espace de travail. 12. Évacuer les emballages et les déchets.
Raccordement des générateurs muraux Raccordement fluide.. Effectuer les raccordements hydrauliques sur la platine du dosseret du générateur, départ, retour chauffage; eau froide et chaude sanitaire. Effectuer le raccordement du gaz sur la platine du dosseret du générateur. L’assemblage des raccords et filetages devra être effectué au moyen de produits spécifiques gaz (chanvre interdit). L’application de ces produits devra être réalisée avec soin et sans excès pour ne pas colmater le filtre gaz ou entraver la fermeture des clapets. Les raccordements seront impérativement effectués au minimum dans le même diamètre que la tubulure afin de limiter les pertes de charges.
Raccordement des générateurs muraux Raccordement électrique. L’intervenant devra être habilité B2V et devra posséder tout l ’outillage spécifique d’ exécution et de mesures électriques. Le raccordement électrique comprend la liaison armoire électrique - générateur ainsi que le raccordement du système de régulation au bornier du générateur. L’installation devra être réalisée selon les normes électriques en vigueur, avec du matériel homologué et en respectant les préconisations du constructeur. L’utilisation d’un escabeau peut être nécessaire pour la réalisation des liaisons électriques. La mise en œuvre des chemins de câbles devra être réalisée de façon à ne pas endommager l’isolant des câbles.
Raccordement des générateurs muraux Raccordement électrique. 1- S’assurer de la compatibilité de la tension d’alimentation du générateur mural avec celle du réseau en attente dans l’armoire. 2- Déterminer le tracé des liaisons électriques. 3- Fixer les supports du chemin de câbles et/ou les colliers des tubes. 4- Percer l ’armoire et mettre en place les presse-étoupe. 5- Tirer, fixer les câbles de puissance, de commande, de régulation et de signalisation en respectant les préconisations (boucles, repérages...). 6- Réaliser les raccordements aux différents borniers en respectant les schémas électriques. 7- Vérifier le serrage de toutes les connexions électriques. 8- Nettoyer l’espace de travail. 9- Évacuer les emballages et les déchets.
Mise en service d’un générateur mural Avant toute intervention le technicien doit impérativement s’assurer : - de la conformité des ventilations basse et haute de la pièce recevant le générateur mural, - de la partie hydraulique de l installation (vannes d’isolement, diamètres, émetteurs, …) - de la présence des coupures réglementaires du combustible et de l’alimentation électrique, - du bon raccordement phase/neutre. Il devra se référer à la notice technique du constructeur. la mise en service du générateur est réalisée par un seul intervenant, avec une extrême rigueur et sans interruption.
Mise en service d’un générateur mural 1- Lire attentivement la notice technique du générateur mural. 2- Contrôler les circuits gaz, eau, fumées et l’alimentation électrique ainsi que la présence de ventilations avec remise en ordre si nécessaire. 3- Contrôler l’étanchéité du gaz (mise sous pression à l’air). Pose d’un manomètre. 4- Contrôler le cycle de démarrage à blanc. 5- Positionner les appareillages de contrôle sur le générateur et le bloc gaz (microampèremètre sur l’ionisation, manomètres) 6- Préparer et contrôler les appareils d’analyse de fumées. 7- Préparer les appareils le débit sanitaire et de températures 8- Calculer les débits gaz à lire au compteur pour les différentes allures. 9- Purger l’alimentation gaz. 10- Mettre en marche le générateur mural.
Mise en service d’un générateur mural 11- Régler les débits gaz souhaités (production ECS et Chauffage). 12- Contrôler le débit de l’eau chaude sanitaire 13- Contrôler le courant d’ionisation. 14- Optimiser la combustion, contrôler le % de CO2 et d’O2 pour les différentes allures. 15- Contrôler l’hygiène de de la combustion (diagramme de Biard et valeur du CO). 16- Mesurer la température des fumées. 17- Déterminer les rendements de combustion des différentes allures. 18- Reprendre, si besoin est les débits et les réglages de combustion. 19- Régler les équipements de sécurité, de contrôle et de régulation. 20- Contrôler le fonctionnements des régulations et des sécurités. 21- Rédiger les fiches d’intervention.
Maintenance d’un générateur mural Pour réaliser cette opération, le technicien doit impérativement être habilité (BR - B2V) et devra en outre posséder l ’outillage spécifique (caisse à outils, multimètre, coffret de contrôle de combustion…). Les prescriptions techniques des constructeurs doivent être consultées et respectées. Tous les essais doivent se faire en réel, aucun élément électrique ne doit être court-circuité.
Maintenance d’un générateur mural 1- Prendre connaissance des schémas hydraulique et électrique de l ’installation. 2- Contrôler l’ouverture des vannes d’isolement (eau et gaz). 3- Contrôler la pression d ’eau dans l’installation. 4- Contrôler l’alimentation électrique du générateur mural. 5- Effectuer l’entretien nécessaire du générateur mural. 6- Effectuer un cycle complet de démarrage et de fonctionnement du générateur. 7- Effectuer un contrôle de combustion. 8- Contrôler le débit sanitaire et les températures. 9- Contrôler le fonctionnement des sécurités ( chauffage et sanitaire). 10- Remplir la fiche d ’intervention.
Entretien d’un générateur mural L’entretien consiste à pallier l’usure (électrodes, sonde de ionisation…), le déréglage (électrodes, combustion), l’encrassement (déflecteur, filtre, turbine…) et le desserrage des éléments (connexions, fixations) qui conduiront obligatoirement à un dysfonctionnement se traduisant par une perte de rendement, une panne ou un fonctionnement dangereux ou polluant. La réalisation de cette opération nécessite une caisse à outils traditionnelle et certains outils spécifiques ainsi que des produits de nettoyage et des chiffons. 1- Arrêter le générateur mural, fermer l’arrivée du combustible et couper l’alimentation électrique. 2- Démonter la rampe gaz, la nettoyer. 3- Nettoyer les électrodes, les câbles d’allumage et la sonde de ionisation. 4- Démonter l’ensemble moteur / turbine, nettoyer la turbine d’air et la volute. 5- Nettoyer le corps de chauffe.
Entretien d’un générateur mural 6- Démonter et nettoyer le conduit d’évacuation des fumées et remonter avec précaution 7- Remonter la rampe gaz,les électrodes,la sonde ionisation, le ventilateur,… 6- Vérifier le positionnement des électrodes en fonction des préconisations du constructeur (notice technique). 8- Vérifier le serrage des connexions électriques. 9- Vérifier les fixations des différents éléments. 10- Rouvrir la vanne de gaz. 11- Vérifier l’étanchéité de la canalisation gaz. 12- Remettre en service l’installation. 13- Effectuer un contrôle de combustion, reprendre les réglages si nécessaire.
Régulation Raccordements électriques des systèmes de régulation Préréglage des régulateurs des systèmes de régulation Contrôle de fonctionnement des systèmes de régulation Peaufinage des réglages des systèmes de régulation Maintenance des systèmes de régulation
Raccordements électriques des systèmes de régulation Le raccordement du régulateur est une opération simple mais qui demande du soin et de la rigueur. La norme C1500 doit être respectée et l’intervenant doit être habilité BR . Faire attention à la qualité des câbles reliant les sondes ( blindé ou avec écran), à la séparation des câbles de puissance et très basse tension, et à l’emplacement du régulateur dans l’armoire électrique (chaleur dégagée par les appareils de puissance). Vérifier la tension d’alimentation du régulateur avant la mise sous tension. La réalisation de cette opération nécessite une caisse à outils d’électricien avec son contrôleur universel, ainsi qu’un moyen de rehaussement adéquate. La documentation constructeur sur régulateur est indispensable.
Raccordements électriques des systèmes de régulation - Raccorder l’alimentation du régulateur sans le mettre sous tension. Contrôler la compatibilité tension d’alimentation avec le régulateur. Raccorder le conducteur de terre. Contrôler le calibrage des protections électriques. - Raccorder les sondes, les actionneurs et le bus si les régulateurs sont en réseau. Contrôler l’emplacement, la position et la fixation des sondes. Contrôler la conformité et la qualité de chaque câble (prescriptions constructeur, section en fonction des longueurs, blindage ou écran pour l’alimentation des sondes et pour le bus). Identifier et repérer chaque câble. Raccorder chaque câble de préférence directement au régulateur. Raccorder pour chaque câble d’actionneur le conducteur de terre. Raccorder pour chaque câble de sonde, les écrans ou blindages à la terre du côté de l’armoire uniquement.
Préréglage des régulateurs des systèmes de régulation Le réglage d’un régulateur est unique du fait de la particularité du bâtiment et de l’installation ainsi que des conditions de fonctionnement et des conditions climatiques. Il est utopique de vouloir obtenir un réglage parfait en une seule opération. Il est nécessaire d’effectuer ce premier réglage en tenant compte d’un maximum d’information et en étant « pessimiste » de façon à donner plutôt plus que moins à l’utilisateur (réglage par le haut). Il sera nécessaire de reprendre le réglage après quelques jours de fonctionnement. Il est indispensable de disposer de la documentation du constructeur du régulateur ainsi que des schémas de l’installation. Il est important de noter toutes les valeurs de préréglage. Il faudra organiser la collecte des résultats obtenus, soit en les demandant à l’utilisateur, soit en plaçant un ou plusieurs enregistreurs.
Préréglage des régulateurs des systèmes de régulation Programmer des périodes d’occupation et d’inoccupation. Prendre connaissances des horaires d’occupation et d’inoccupation et des valeurs de réduction souhaitées. Estimer l’inertie du bâtiment et de l’installation. Mettre à l’heure l’horloge. Programmer les horaires en étant « pessimiste ». Paramétrer le régulateur. Prendre connaissance, des conditions climatiques, des valeurs contractuelles, du type de bâtiment, de l’utilisation des locaux, du type d’échangeurs. Afficher la courbe de régulation pour le fonctionnement normal de jour en considérant que l’installation a été parfaitement calculée. Régler la valeur de ralenti. Régler les autres valeurs (accéléré, morning room…) selon les prescriptions du constructeur. Noter toutes les valeurs de réglage. Convenir de la date à laquelle il faudra revenir pour ajuster le réglage.
Contrôle de fonctionnement des systèmes de régulation L’intervenant après avoir réalisé un préréglage du régulateur devra mettre celui-ci sous tension et procéder à des essais de bon fonctionnement du système. Le but n’est pas de vérifier le résultat final obtenu, mais de s’assurer que le régulateur et les accessoires réagissent conformément aux instructions et aux paramétrages pris en compte. S’assurer de la véracité des mesures affichées et des constatations observées. Tous les points doivent être contrôlés.
Contrôle de fonctionnement des systèmes de régulation - Contrôler des sondes et leur liaison au régulateur par mesure de leurs valeurs ohmiques ( ou de tension 0/10 V) ou par lecture directe des valeurs affichées sur le régulateur. - Contrôler le fonctionnement des capteurs TOR (flowstat, aquastat,détecteur de niveau, pressostat etc…). - Contrôler les ordres ou instructions donnés par le régulateur en fonction de son paramétrage et des valeurs mesurées. - Contrôler le bon fonctionnement des actionneurs (moteur de vanne motorisée, moteur de registre, etc…) - Contrôler le bon fonctionnement des sécurités (fins de course, thermostat de surchauffe, etc…)
Peaufinage des réglages des systèmes de régulation Quelques jours après le préréglage et la mise en fonctionnement de l’installation régulée, il faut contrôler les résultats obtenus et ajuster, si besoin, les réglages. Ce « peaufinage » consiste à approcher le résultat optimal souhaité par itération (actions répétées mesure-réglage-mesure-réglage…). Effectuer les modifications de réglage, si possible, une par une, en ayant bien considéré l’écart observé et toutes les conséquences qui découleront de la modification du réglage. Prendre en compte l’inertie des systèmes, attendre que les valeurs soient stabilisées pour diagnostiquer la qualité d’un fonctionnement. (il faut laisser l’effet se faire). Noter précisément tous les réglages et les résultats successifs. Même équipées de régulateurs de même type, leurs réglages pour des installations équipant des locaux différents ou de conditions de fonctionnement différentes ne pourront jamais être identiques. Les préconisations du constructeur ne peuvent servir qu’au préréglage. Si des régulateurs identiques possèdent les mêmes paramétrages pour des locaux ou des conditions de fonctionnement différents, on peut considérer que la phase finale du réglage n’a pas été effectuée.
Peaufinage des réglages des systèmes de régulation 1- Reprendre le paramétrage du régulateur pour le fonctionnement normal de jour. - Collecter les résultats obtenus en interrogeant l’utilisateur ou en relevant les enregistrements. - Reprendre la loi de chauffe et la parallèle de jour. 2- Reprendre le paramétrage du régulateur pour le fonctionnement réduit de nuit. - Reprendre la consigne d’abaissement. 3- Reprendre la programmation des périodes d’occupation et d’inoccupation. - Modifier le paramétrage des horaires d’occupations et d’inoccupation.
Maintenance des systèmes de régulation La maintenance préventive consiste à pallier l’usure (graisse de contact, presse-étoupe…), le déréglage (horloge…), l’encrassement (sondes, actionneurs…) et le desserrage des éléments (connexions, fixations) qui conduiront obligatoirement à un dysfonctionnement se traduisant par une dérive des résultats, une panne ou un fonctionnement dangereux. La réalisation de cette opération nécessite une caisse à outils traditionnelle et certains outils spécifiques de mesure. Si la mise en service et la maintenance préventive ont bien été réalisées, la maintenance curative se résumera au remplacement d’éléments défaillants.
Maintenance des systèmes de régulation Sur le régulateur : Contrôler que les paramétrages n’ont pas été modifiés. Contrôler que l’horloge est à l’heure. Resserrer les connexions électriques. Sur les sondes : Contrôler l’état, la fixation, le graissage. Sur les actionneurs : Contrôler l’état mécanique, la fixation, le fonctionnement. Resserrer les connexions électriques et les presse-étoupe si besoin. Sur l’ensemble du système : Contrôler le fonctionnement, les résultats obtenus et le bon fonctionnement des sécurités et des alarmes.