Autrefois, autrefois, au début du monde, la lune et le soleil jouaient ensemble dans le ciel. Ah ! Les folles poursuites ! Ils roulaient et zigzaguaient d’un bout à l’autre de l’horizon. Il n’y avait pas de jour et de nuit, car ils étaient toujours ensemble. Le soleil, cependant, devait faire attention à ne pas s’approcher trop près de la lune, car, vous vous en doutez, il brûlait !

Il arrivait pourtant que, dans l’ardeur de leurs jeux, il s’approche d’un peu trop près. Alors la lune se sauvait plus loin en vitesse, lui criant de faire attention. Et cela s’arrêtait là… Mais un jour, cependant, un vilain jour où la lune avait perdu à la course, elle s’énerva après le soleil qui voulait la consoler et lui assurer que ce n’était qu’un jeu. Elle est partie bouder dans son coin, la lune, comme une petite fille capricieuse ! Le soleil eut beau lui envoyer le plus lumineux des arc-en-ciel en signe de paix, elle ne voulut rien savoir. Plus tard, quand elle a regretté sa colère, elle n’a pas su faire la démarche nécessaire pour retrouver son compagnon de jeu. Alors, triste, maussade, elle est restée dans son coin…

Il faut dire aussi qu’elle avait un peu peur, car le soleil, dans l’ardeur de leurs jeux, s’approchait toujours de plus en plus… Alors, ils se sont séparés. C’est depuis ce temps-là que nous avons des jours et des nuits. Mais c’est depuis ce temps-là aussi que les étoiles brillent dans le ciel car le soleil, compatissant, craignant que son amie ne s’ennuie toute seule dans ce ciel tout noir, lui a envoyé des étincelles de sa lumière et de sa chaleur… Et voilà pourquoi il y a sur terre de belles nuits étoilées… FIN

Mes chats sont des fripons, mes chats sont des coquins ! Regardez-les dormir au coin du feu, sans fin ! Que passe une souris, ils ne s’en soucient guère ! Eux qui étaient pourtant si bons chasseurs, naguère… Maman me dit qu’ils sont vraiment bien trop gâtés.

Mais, dès qu’il vient quelqu’un, quelle curiosité ! Il leur faut tout entendre, tout voir… et tout goûter ! Si nous passons à table, ils viennent aussitôt, et, d’une patte avide, quémandent un morceau ! Mes chats sont des fripons ! Mes chats sont des coquins ! Regardez-les mendier auprès de nous sans fin !!! Jacky

Le jardin a chaud. Le jardin a soif. Dès que la chaleur est un peu tombée, Mirabelle a obtenu la permission d’arroser les fleurs. A la vue des fleurs desséchées, le tuyau est très impatient ! « Attends un peu ! lui dit Mirabelle. Nous y sommes ! » Et elle dirige la pluie rafraîchissante sur les fleurs assoiffées qui font leur toilette avec délices.

Bientôt, toutes les fleurs réclament la douche. - A nous ! A nous ! Crient les géraniums. - Vite ! ou je vais mourir de soif ! soupire la marguerite. Le tuyau, affolé par tous ces appels, ne sait bientôt plus où il en est. Il veut aller partout à la fois, et Mirabelle a bien du mal à le tenir ! Et soudain… le tuyau échappe aux menottes de l’apprentie jardinière qui se retrouve arrosée elle aussi !

Mais il fait encore chaud, et Mirabelle est bientôt sèche ! Elle reprend consciencieusement son travail, et, grâce à ce bienfaisant arrosage, elle sait que, demain encore, elle pourra jouer dans le jardin au milieu des fleurs et des papillons… FIN

Le poussin nouveau-né dit bonjour à la vie. Tout est nouveau pour lui, et son regard ravi admire le soleil, les herbes et les fleurs. De sa petite voix il pépie son bonheur. Maman l’entend, accourt, le cache sous son aile. Et le petit poussin trouve la vie bien belle… Jacky

Le signal du départ a retenti et les poneys sont partis comme des flèches dans le vent. - Vas-y, Cantaloux ! Vas-y, mon cheval ! murmure Mariette à l’oreille de son poney. Hop là ! Cantaloux saute un obstacle, Plus que deux chevaux à devancer, et Cantaloux aura gagné la course !!! Mais soudain, quels sont ces cris de détresse ? Mariette jette un coup d’œil à l’entour… Mon Dieu ! C’est un garçonnet qui est tombé dans l’étang ! Sans hésiter, Mariette quitte la piste et dirige son cheval vers lui. Un léger coup de talon, et Cantaloux s’engage dans l’eau.

Le poney arrive près de l’enfant qui s’enfonce inexorablement dans l’eau. Mariette se penche, l’empoigne par les épaules… Oh ! hisse ! le garçon est en selle : ouf ! Là-bas, sur la piste, la course est terminée. On félicite les vainqueurs. Mariette n’a pas gagné, mais elle a sauvé le garçon, et son cœur est plein de joie !!! FIN

Depuis que le printemps est là, Sophie passe tout son temps libre au jardin. Et c’est inouï tout ce qu’il y a à découvrir dans un jardin au mois d’avril ! Les fleurs, par exemple : si on n’y fait pas attention, on se dit qu’elles sont un peu toutes pareilles. Eh bien, pas du tout ! Un bouton d’or ne ressemble pas à une tulipe, une anémone ne ressemble pas à une jonquille !

Et puis, parmi les fleurs, il y a les insectes ! C’est drôle, un insecte ! Ça a plein de pattes qui remuent en tous sens, et puis des antennes, des pinces, des carapaces, des ailes… Un insecte, ça grimpe, ça vole, ça s’enterre, ça creuse des galeries sous les pierres, ça tisse des toiles, ça sait tout faire !!! Sophie passe des heures à les regarder vivre, dans son jardin…

Et puis, il y a les oiseaux… Sophie aimerait grimper assez haut pour observer leurs nids, mais c’est haut… Et puis, elle se dit aussi qu’il vaut peut-être mieux laisser les petits tranquilles… Entre les fleurs et les bêtes, le temps passe très vite. Quand elle rentre à la maison, sa maman demande : - Alors, Sophie, tu t’es bien amusée ? - Oh oui, maman ! - Qu’as-tu fait ? - Rien, maman, j‘ai regardé. » - Et c’est la vérité vraie. FIN

Que c’est triste d’être malade par un si beau jour de printemps ! André rêve de promenades, d’herbe fleurie, d’oiseaux chantants… Mais voici qu’on frappe à sa porte et des amis viennent le voir. C’est la gaîté qu’ils lui apportent ! André, ravi, reprend espoir ! Il ira encore souvent courir avec eux par les champs… Jacky

Douce, le bébé gazelle, est poursuivie par les chiens. Sa maman a été abattue par les chasseurs, là-bas, dans la savane… Et elle s’est sauvée, poursuivie par la meute. Affolée, elle se jette à l’intérieur de la case la plus proche et s’effondre sur le sol de terre battue. Elle ferme ses yeux bruns et ne veut pas savoir dans quel autre piège elle est tombée…

Et doucement, timidement, une main noire se pose sur le pelage couleur de miel, une main rassurante qui lui fait ouvrir les yeux avec confiance. Et Douce le bébé gazelle sait que maintenant elle n’aura plus rien à craindre des chiens. Ses nouveaux amis sauront la défendre contre tous les dangers ! FIN

Musique : chanson traditionnelle enfantine «Avec mes sabots» interprétée au synthétiseur, spécialement pour vous et pour ce diapo, par Florian Bernard. Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :

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