Mesure du stress oxydant sur les végétaux Résultats au 8 mars 2012 ARENBI Mesure du stress oxydant sur les végétaux Résultats au 8 mars 2012
Objectifs Tester in situ des biomarqueurs de stress oxydant (activités de la guaïacol peroxydase - GuPx et de l’ascorbate peroxydase – Apx) chez des végétaux récoltés sur les parcelles Comparer avec des expositions réalisées en conditions contrôlées (phytotron) chez le haricot Phaseolus vulgaris Examiner s’il existe des différences de réponse de ces marqueurs : entre les différentes espèces entre les sols des différentes parcelles
Prélèvements et Expositions L’étude du site Luchey n’avait pu être réalisée pour la campagne d’avril 2011 Suite à un panne du phytotron, les expositions ex situ sur les sols d’octobre 2011 sont retardées Les sols composites (DC et LC) ne sont concernés que par les expositions ex situ
Matériel et méthodes Prélèvements in situ: 3 pieds différents par espèce quand cela était possible. Échantillons congelés sur place dans l’azote liquide analyse de GuPx et APx sur 5 échantillons/espèce/sol Expositions ex situ: sols séchés, tamisés à 2 mm et stockés en chambre froide à 6°C exposition en enceinte phytotronique de Phaseolus vulgaris: 14 jours - 16h/8h - 24°C/18°C 3 pots de 6 graines par sol suivi de la germination mesure de la biomasse aérienne analyse de GuPx et APx sur 5 échantillons de feuilles F1/sols
In Situ Dillon avril et oct. 2011 : Chardon sp. 2 sp. 2 GuPx avril : DT et D2 > D3 et D1 GuPx octobre : DT > D3, D2 et D1 APx avril : DT, D2 et D1 > D3 APx octobre : DT > D3, D2 et D1 DT augmentation en octobre de GuPx et Apx (espèce différente?) D3 augmentation en octobre de GuPx (Apx non significatif) D2 diminution de APx D1 augmentation de GuPx
In Situ Dillon avril et oct. 2011 : Plantain Valeurs de GuPx extrêmement faibles (inférieures aux valeurs du haricot témoin sur terreau) GuPx octobre DT et D2 > D3 APx avril D1 > DT D3 et D2 (du à 2 valeurs –sur 5- très fortes) DT et D2 : légère augmentation de l’activité GuPx en octobre (mais sur des valeurs si faibles que l’on doute de sa signification)
In Situ : Luchey octobre 2011 Plantain : Valeurs de GuPx extrêmement faibles Plantain : Pas de différences entre les parcelles Achillée GuPx : Valeurs très faibles. L2 et L1 > LT et L3 (espèces différentes?) Achillée Apx : LT légèrement supérieures à L3, L2 et L1
In Situ : premières conclusions Variations spatiales (valeurs les plus élevées) Variations temporelles (augmentation si non spécifié) Chardon GuPx DT D2 (avril) DT* D3 D1 DT* (oct.) APx DT D2 D1 (avril) D2 (diminution) DT* D3 Plantain DT D2 - * Chardon espèce 2 Variations significatives observées pour : La parcelle DT dans l’espace et dans le temps (même s’il demeure un doute lié à l’analyse sur une autre espèce) La parcelle D3 qui présenterait un niveau de toxicité assez faible en avril qui augmenterait en octobre La parcelle D2 qui présenterait un niveau de toxicité assez élevé en avril qui ne changerait pas ou de façon contradictoire en octobre Seules, les analyses de GuPx et d’APx sur le chardon semblent donner des valeurs et des variations suffisamment importantes pour être prises en compte
Expositions ex situ : germination et biomasse aérienne du haricot Germination réduite sur les sols DT et D2 (mais peut-être liée à leur nature « argileuse » Biomasse aérienne du haricot réduite par rapport à celle du témoin terreau pour tous les sols de Dillon (valeur sur D2 légèrement plus faible)
Expositions ex situ : stress oxydant du haricot A l’exception du sol de la parcelle DT, tous les sols montrent sur le haricot des activités de GuPx supérieures à celles du témoin «terreau». Ces résultats sont à rapprocher des biomasses plus faibles observées pour tous les sols de Dillon pas de différences significatives observées pour l’Apx
Conclusions provisoires Le chardon semble être un bon candidat pour la mesure du stress oxydant in situ En avril, des résultats contradictoires ont été obtenus pour les parcelles DT et D2 avec des valeurs plus élevées in situ pour le chardon (GuPx et APx) et dans une moindre mesure pour le plantain (APx) et moins élevées pour le haricot en expositions ex situ Ces résultats doivent être : complétés par les expositions ex situ sur les sols prélevés en octobre 2011 comparés avec les analyses physico-chimiques et avec les résultats obtenus sur les autres marqueurs