LE CORPS HUMAIN Le système nerveux
On le divise en 2 parties principales SYSTÈME NERVEUX C’est le CENTRE DE CONTRÔLE de notre corps. Il assure la réception, le traitement, l’emmagasinage et la transmission de l’information provenant des différentes parties du corps et du milieu extérieur (par les sens). On le divise en 2 parties principales SYSTÈME NERVEUX CENTRAL SYSTÈME NERVEUX PÉRIPHÉRIQUE
LA CELLULE DU SYSTÈME NERVEUX : LE NEURONE On possède en moyenne 100 milliards de cellules nerveuses (neurones) Longueur: de très court à jusqu’à 1 m de longueur Ne se régénère pas sauf sous certaines conditions Rôles du neurone: capter les stimulus (donc excitable) et les transmettre au cerveau (donc conductible) sous la forme d’influx nerveux (courant électrique). 1 2 3 4 STIMULUS Agent interne ou externe qui provoque une réaction
LA TRANSMISSION DE L’INFLUX NERVEUX http://users.skynet.be/sep-cf/Imagessite/influx.gif http://www.lecorpshumain.fr/corpshumain/img_fiches/fonctionnement/transmission_influx_3.jpg (Zone de jonction) Voir: http://pedagogie.ac-amiens.fr/svt/info/logiciels/animneuro/index.htm
Moi, le neurone, je suis comme un fil électrique… La synapse que je fais avec d’autres neurones, c’est la prise… Et le courant qui circule et me chatouille, c’est l’influx nerveux! synapse À vos papiers et crayons (individuel): animation sur la synapse pages.infinit.net/wave/diaporamasys_nerveux_final.ppt www.radio-canada.ca
LE SYSTÈME NERVEUX PÉRIPHÉRIQUE C’est l’ensemble des nerfs qui relie les différents organes et régions du corps au système nerveux central. Il comprend: Les récepteurs sensoriels captent les stimulus et les transforme en influx nerveux (organes des sens). Les nerfs sensitifs acheminent l’information provenant des récepteurs sensoriels au système nerveux central (influx nerveux). Les nerfs moteurs transmettent les commandes du système nerveux central aux muscles afin de produire des mouvements volontaires ou involontaires (réflexes). http://dispourquoipapa.free.fr/imgfiches/systeme_nerveux.jpg
LE SYSTÈME NERVEUX CENTRAL Il coordonne la majorité des activités du système nerveux. L’encéphale La moelle épinière http://www.infovisual.info/03/024_fr.html
L’ENCÉPHALE Cerveau Cervelet Tronc cérébral Moelle épinière http://www.chups.jussieu.fr/ext/neuranat/coupes/texte/sag_02.htm Moelle épinière
L’ENCÉPHALE = membranes + Liquide céphalo-rachidien
CERVEAUX DE MAMMIFÈRES Proportionnellement à notre poids, les humains ont le plus gros cerveau des vertébrés. La dopamine est par ailleurs impliquée dans le contrôle des mouvements. Quand certains des neurones dopaminergiques sont détruits, on voit apparaître les tremblements caractéristiques de la maladie de Parkinson. Le contraire, c’est-à-dire un excès de dopamine dans certaines régions du cerveau, est à l’origine des terribles symptômes associés à la schizophrénie. Les médicaments les plus efficaces pour traiter cette maladie sont d’ailleurs ceux qui empêchent la dopamine de se fixer sur ses récepteurs.
LES FONCTIONS DU CERVEAU Commande des mouvements volontaires Interprétation des messages captés par les sens Siège de l’intelligence (langage, imagination, planification, raisonnement ) et de la conscience Siège des émotions Régulation des fonctions physiologiques (faim, soif, éveil, température, etc.) Cerveau = 2% de la masse corporelle, mais il utilise 20% de l’oxygène que nous respirons.
LES FONCTIONS DU CERVELET Centre de coordination des mouvements. Centre de l’équilibre et de la posture. Quand on répète un mouvement pour raffiner sa technique (sport, musique), on modifie certaines voies nerveuses de son cervelet. Contrairement au cerveau, ces voies ne sont pas croisées de sorte qu’une lésion d’un seul côté du cervelet occasionne un problème du même côté du corps.
LES FONCTIONS DU TRONC CÉRÉBRAL Centre de traitement des stimulus internes liés à la survie: respiration, rythme cardiaque, pression sanguine, etc. Centre de commande des mouvements involontaires (digestion, péristaltisme) Centre des réflexes (vomissement, éternuement, déglutition)
LA MOELLE ÉPINIÈRE
LIENS ENTRE LA MOELLE ÉPINIÈRE ET L’ENCÉPHALE Voir: http://pedagogie.ac-amiens.fr/svt/info/logiciels/animneuro/voies/voiemotrice.htm
Début du circuit: Récepteurs Fin du circuit: Muscles COMMUNICATION ENTRE LE SNP ET LE SNC Début du circuit: Récepteurs Fin du circuit: Muscles Cerveau SNC SNP Nerf sensitif Nerf moteur Moelle épinière
LA MOELLE ÉPINIÈRE ET LES RÉFLEXES Elle est aussi le siège (l’endroit) de certains réflexes ou mouvements involontaires (comme l’extension du genou) http://home.scarlet.be/jp.boseret/arc%20reflexe.jpg
LES 3 CERVEAUX : HÉRITAGE DE L’ÉVOLUTION Le cerveau « reptilien », le plus ancien, assure les fonctions vitales de l’organisme en contrôlant, la fréquence cardiaque, la respiration, la température corporelle, l’équilibre, etc. C’est aussi le centre des réflexes Il comprend le tronc cérébral et le cervelet, essentiellement ce qui forme le cerveau d’un reptile. Il est fiable mais a tendance à être plutôt rigide et compulsif. Il échappe à notre volonté. Il est appelé le cerveau primaire ou primitif ou encore cerveau archaïque. Les êtres humains avaient à l'origine, essentiellement un premier cerveau reptilien dont l'homme conserve encore bien des instincts de base (dont l'instinct de conservation). Il correspond chez l'être humain aux systèmes nerveux du tronc cérébral. Il est malgré sa petite taille d'une grande complexité. Certains animaux (vertébrés inférieurs, reptiles…) sont régis uniquement par ce cerveau. Il est la source des comportements primitifs qui répondent à des besoins fondamentaux. Il assure entre autre la sauvegarde de l'individu et de l'espèce. Ces comportements sont incapables d'adaptation et restent insensibles à l'expérience du fait que le cerveau primitif n'a accès qu'à une mémoire à court terme. Le cerveau reptilien agit toujours selon des schémas rigides et stéréotypés: une même stimulation produira toujours le même effet. Par exemple, conservée depuis des générations, la fuite inscrite héréditairement dans chaque individu, est un mécanisme nécessaire, imparable, stéréotypé. Le noyau dit " amygdalien " en particulier commande l'agressivité, le souci du territoire et de sa défense. Il correspond à notre univers non-verbal de gestes et comportements automatiques. Il est le lieu de la routine, des itinéraires fixés à l'avance, des rituels, cérémonies….De ce fait, le " langage reptilien " est essentiel dans les relations humaines.
LES 3 CERVEAUX : HÉRITAGE DE L’ÉVOLUTION Le cerveau « limbique » ou « mammalien », apparu avec les premiers mammifères, capable de mémoriser les comportements agréables ou désagréables, et par conséquent responsable chez l’humain de ce que nous appelons les émotions. Il comprend principalement l’hippocampe, l’amygdale et l’hypothalamus. C’est le siège de nos jugements de valeur, souvent inconscients, qui exercent une grande influence sur notre comportement. Il est appelé le cerveau primaire ou primitif ou encore cerveau archaïque. Les êtres humains avaient à l'origine, essentiellement un premier cerveau reptilien dont l'homme conserve encore bien des instincts de base (dont l'instinct de conservation). Il correspond chez l'être humain aux systèmes nerveux du tronc cérébral. Il est malgré sa petite taille d'une grande complexité. Certains animaux (vertébrés inférieurs, reptiles…) sont régis uniquement par ce cerveau. Il est la source des comportements primitifs qui répondent à des besoins fondamentaux. Il assure entre autre la sauvegarde de l'individu et de l'espèce. Ces comportements sont incapables d'adaptation et restent insensibles à l'expérience du fait que le cerveau primitif n'a accès qu'à une mémoire à court terme. Le cerveau reptilien agit toujours selon des schémas rigides et stéréotypés: une même stimulation produira toujours le même effet. Par exemple, conservée depuis des générations, la fuite inscrite héréditairement dans chaque individu, est un mécanisme nécessaire, imparable, stéréotypé. Le noyau dit " amygdalien " en particulier commande l'agressivité, le souci du territoire et de sa défense. Il correspond à notre univers non-verbal de gestes et comportements automatiques. Il est le lieu de la routine, des itinéraires fixés à l'avance, des rituels, cérémonies….De ce fait, le " langage reptilien " est essentiel dans les relations humaines.
LES 3 CERVEAUX : HÉRITAGE DE L’ÉVOLUTION Le « néo-cortex », prend de l’importance chez les primates et culmine chez l’humain avec nos deux gros hémisphères cérébraux qui prennent une importance démesurée. C’est grâce à eux que se développe le langage, la conscience, la pensée abstraite, le raisonnement, l’imagination, l’intuition. Le néocortex est souple et a des capacités d’apprentissage quasi infinies. C’est aussi grâce au néo-cortex que peut se constituer la culture.
LE CERVEAU ET LA PEUR Les comportements générées par la peur sont remarquablement bien conservées chez tous les vertébrés, mais aussi chez tous les humains, quelque soit leur culture : 1. Arrêt de l'activité en cours, 2. Comportement d'orientation vers la source menaçante, 3. Inhibition de toute action durant la phase où l'on évalue la menace, 4. Si la menace se confirme, tentative de fuir ou de se cacher, 5. Si nécessaire, lutte contre la menace pour tenter de se défendre. Changements physiologiques survenant en parallèle: 1. Augmentation de la fréquence cardiaque, 2. Augmentation de la respiration, 3. Dilatation de la pupille, 4. Suppression de la douleur face au danger Les comportements qui surviennent lorsqu'un être humain est effrayé sont très semblables d'un individu à l'autre et ce, même pour différentes cultures. En effet, si quelque chose nous effraie, disons un bruit strident, notre première réaction est d'arrêter ce que nous étions en train de faire. Presque aussitôt, nous nous tournons généralement vers la source du bruit et tentons d'en évaluer le danger réel. Tout cela se fait très vite, de manière réflexe, et ne nécessite pas l'intervention de la conscience ou de la volonté. Si la source du bruit semble effectivement menaçante, nous figeons sur place et tentons d'évaluer s'il y a une possibilité de fuir ou de se cacher. Si, enfin, on se retrouve en contact direct avec la source du bruit qui s'avère être un ours, on n'aura plus d'autre choix que la lutte, c'est-à-dire un comportement de défense agressif pour éloigner ou détruire la menace. Cette séquence de comportements générée par la peur est très répandue dans le règne animal et donne lieu aux mêmes réponses physiologiques. Les réponses comportementales générées par la peur sont remarquablement bien conservées chez tous les vertébrés. Par exemple, si un rat entre dans la pièce où se trouve un chat, le rat s'immobilise, se tourne vers le chat, reste immobile jusqu'à ce qu'il tente de fuir ou, s'il est cerné dans un coin, essaie de mordre le chat qui l'attaque. Chez l'être humain effrayé, on peut observer sensiblement les mêmes étapes : arrêt de l'activité en cours, comportement d'orientation vers la source menaçante et inhibition de toute action durant la phase où l'on tente d'évaluer la menace. Puis, si la menace se confirme, tentative de fuir ou de se cacher. Enfin, si la confrontation devient inévitable, la lutte contre la menace demeure l'option ultime pour tenter de défendre l'intégrité de son organisme. Non seulement les comportements, mais les changements physiologiques qui surviennent dans l'organisme en proie à la peur sont aussi très bien conservés dans le monde animal. Il y a bien sûr tous les changements déclenchés par le système nerveux sympathique pour nous aider à faire face à la situation : augmentation de la fréquence cardiaque, de la respiration, dilatation de la pupille, etc. Mais aussi des phénomènes plus subtiles comme la suppression de la douleur face au danger, un phénomène bien connu des soldats au combat qui permet de concentrer nos énergies là où il y a priorité. Chez l'humain, des réponses comportementales originales tirant profit de nos capacités cognitives accrues s'ajoutent souvent à la panoplie de base. Mais ces capacités cognitives proprement humaines que nous confère notre cortex peuvent aussi être à l'origine de peur, d'anxiété et d'angoisse.
L’ÉLECTROENCÉPHALOGRAMME L'électro-encéphalographie (EEG) est la mesure de l'activité électrique du cerveau par des électrodes placées sur le cuir chevelu souvent représenté sous la forme d'un tracé appelé électro-encéphalogramme.
L’ACTIVITÉ CÉRÉBRALE Les activités électriques cérébrales rythmiques sont classées selon leur fréquence. Une seconde d’enregistrement d’un électroencéphalogramme. Les fréquences supérieure à 24 Hz, généralement d'environ 40 Hz sont parfois dénommées Gamma. Alpha : fréquences comprises entre 8.5 et 12 Hz. Elles caractérisent un état de conscience apaisé, et sont principalement émises lorsque le sujet a les yeux fermés. Delta : fréquences jusqu’à 4 Hz, normales chez le très jeune enfant, elles peuvent ensuite caractériser certaines lésions cérébrales. Les activités électriques cérébrales rythmiques sont classées selon leur fréquence. http://fr.wikipedia.org/wiki/Rythme_c%C3%A9r%C3%A9bral Beta : correspond aux fréquences supérieures à 12 Hz (et généralement inférieures à 45 Hz). Elle apparaissent en période d’activité intense, de concentration ou d’anxiété. Theta : fréquences entre 4.5 et 8 Hz. On les observe principalement chez l’enfant, l’adolescent et le jeune adulte. Elles caractérisent également certains états de somnolence ou d’hypnose, ainsi que lors de la mémorisation d'information.
LE CERVEAU ET LE SOMMEIL Pendant notre sommeil, l’activité du cerveau passe par différentes phases: sommeil lent léger, sommeil lent profond, sommeil paradoxal. Ces phases se répétent à environ chaque 90 min. On a donc plusieurs de ces cycles par nuit. Un cycle de sommeil comporte ainsi: Une phase de sommeil calme à ondes lentes (pendant laquelle l'activité sur les enregistrements cérébraux est lente), durant de 60 à 75 minutes et comportant 4 stades: L'endormissement, divisé en deux étapes : la somnolence, suivie de l'assoupissement; Le sommeil léger; Le sommeil profond (sommeil établi); Le sommeil très profond (sommeil lent profond). Une phase de sommeil paradoxal, plus courte, où l'activité cérébrale est plus importante : cette période s'accompagne de mouvements oculaires rapides provoqués par les ondes du cerveau, en rapport avec les rêves. Le sommeil paradoxal dure en moyenne 15 à 20 minutes. Une phase de sommeil intermédiaire, brève, avec des micro-réveils débouchant sur un nouveau cycle ou sur le réveil complet. La durée des périodes de sommeil paradoxal, avec rêves, s'allonge progressivement au cours de la nuit. Ainsi, la première partie de la nuit voit prédominer le sommeil lent, profond, physiquement réparateur, tandis que la seconde partie est plus favorable à la récupération psychique et nerveuse. Le sommeil est reconstituant si les cycles se succèdent harmonieusement. Il n'y a pas de règle absolue quant au nombre de cycles nécessaires à une bonne récupération : certaines personnes se sentent bien avec 3 cycles par nuit, tandis qu'il en faut 6 ou 7 à d'autres. http://axel.guyon.free.fr/systeme_sommeil/systeme_sommeil.html Sommeil paradoxal = période des rêves et de réorganisation des nouvelles connaissances acquises dans la journée (mémorisation). Améliorer sa mémoire en dormant: oui, c’est possible Apprendre en dormant: non, car pour apprendre, il faut de la volonté et de l’attention/concentration… et il faut être reposé pour cela !
LE CERVEAU ET LE RÊVE Il survient pendant le sommeil; Sa structure est diffuse et dynamique; C’est une représentation, aux yeux de notre esprit, de nos préoccupations; Même si le rêve n’est pas perçu par nos cinq sens, il est réel; Sa fonction reste une énigme et de nombreuses hypothèses sont actuellement à l'étude; Chez l'adulte les rêves occupent environ 20% du temps total de sommeil, 45 à 65% chez le nouveau-né, 20 à 25% chez le jeune adulte et 13 à 18% chez la personne âgée; Pour l'adulte, la période du rêve représente environ 1h1/2 chaque nuit, soit, sur une vie, une durée moyenne de quatre années. Selon Léon d'Hervey de Saint-Denys, le rêve (les visions que nous avons en songe) est la représentation aux yeux de notre esprit des objets qui occupent notre pensée1. Il survient pendant le sommeil, tandis que le corps est physiologiquement au repos. Sa structure est diffuse et dynamique. Il fonctionne généralement sur le mode hallucinatoire dans le sens d'une perception sans objet (la plupart du temps visuelle, auditive et/ou tactile). Avec l'éveil et le sommeil, le rêve est, pour les neurobiologistes, le troisième état du cerveau. Dans la tradition indienne, il existe un quatrième état : Turiya2. Le rêve a toujours exercé une fascination chez l'être humain en raison de deux questions fondamentales qu'il lui pose : son rapport au réel (lire Réalité sensible) et son rapport à l'activité consciente éveillé (lire Pluralité des manifestations de la conscience et Questions fondamentales liées à la conscience). D'autre part sa fonction reste une énigme et de nombreuses hypothèses sont actuellement à l'étude. L'adjectif relatif au rêve est onirique. Cette définition aboutit à un paradoxe en ce qui concerne les rêves. Les rêves n'étant pas perçus par l'un des cinq sens, ils ne sont pas dans la réalité. Cependant, les rêves font partie du réel et marquent la mémoire autant que des situations perçues par les sens. Par conséquent, les rêves sont des phénomènes réels en dehors de la réalité. Nos rêves se déroulent principalement pendant le sommeil paradoxal, mais pas seulement : 80% des réveils provoqués pendant ou juste après cette phase donnent lieu à un rappel de rêve, mais aussi 30 % des réveils à d'autres moments (stades 3 et 4 surtout). On " rêve " alors des idées, des fragments de pensée, plutôt que des scènes imagées ou des sons. Selon la culture amérindienne, le capteur de rêves servait à filtrer les bons des mauvais rêves.
LE COMA Le terme « coma » signifie « sommeil profond » en grec ancien. Le coma est une abolition plus ou moins complète des fonctions de la vie de relation (conscience, motilité, sensibilité) alors que les fonctions de la vie végétative sont relativement conservées. Le patient, inconscient, est couché sans bouger et ne sent rien. Le coma est non réversible par les stimulations. Il peut être d’origine traumatique, toxique ou médicale.
LA MORT CÉRÉBRALE La mort cérébrale est un état de cessation complète et définitive de l'activité cérébrale. L'absence apparente de fonctionnement cérébral ne saurait constituer le diagnostic à elle seule, la preuve devant être faite que cet état est irréversible. La mort fut traditionnellement définie par l'arrêt de toutes les fonctions organiques, en particulier de la respiration et de l'automatisme cardiaque. Depuis l'avènement des méthodes médicales de réanimation permettant de faire reprendre ces activités après leur suspension, ainsi que le maintien artificiel de la ventilation et de la circulation sanguine par l'appareillage médical, une définition plus précise devint nécessaire, avec l'émergence du concept de mort cérébrale au cours des dernières décennies. Selon les critères qu'elle représente, un individu peut être déclaré mort même si son cœur continue à battre grâce à des mesures artificielles de maintien des fonctions vitales. Il est important de faire la différence entre mort cérébrale et états susceptibles de l'imiter (intoxication alcoolique sévère, surdosage en sédatifs, hypothermie, hypoglycémie), les comas profonds, et l'état végétatif chronique. Certains patients dans le coma pourront en sortir sous condition d'un traitement approprié, et certains autres souffrant de lésions neurologiques irréversibles pourront tout de même maintenir une respiration spontanée, ce qui est possible lorsque les centres respiratoires restent intacts. Dans la mort cérébrale, d'un point de vue histologique, le tissu cellulaire cérébral est nécrotique. Les causes de cette nécrose (ou mort cellulaire accidentelle) sont principalement l'œdème cérébral, l'hypertension intra-crânienne, et l'arrêt de la vascularisation cérébrale. Bien que certains physiologistes aient proposé que la perte des fonctions néo-corticales soit elle aussi intégrée à l'état de mort cérébrale, la définition requiert encore une destruction corticale et du tronc cérébral. http://fr.wikipedia.org/wiki/Mort_c%C3%A9r%C3%A9brale L'individu en mort cérébrale n'a aucune activité électrique cérébrale et ne montre aucune réactivité à l'examen neurologique (absence de réponse à la douleur, disparition des réflexes des nerfs crâniens (pupilles fixes par disparition du réflexe photomoteur pupillaire), disparition du réflexe oculo-moteur, du réflexe cornéen, de la ventilation spontanée).
LE CERVEAU ET LES EXPÉRIENCES DE MORT IMMINENTE Tunnel et lumière blanche: réalité ou imagination ? Pour certains, c’est la preuve d’une vie de l’esprit après la mort du corps. Pour d’autres, ce n’est qu’un effet du cerveau. Actuellement, on ne dispose d'aucune certitude scientifique sur une vie après la mort.
LE CERVEAU ET LA MÉMOIRE La mémoire est notre capacité de se rappeler des expériences passées. Elle est donc essentielle à tout apprentissage puisqu'elle permet le stockage et le rappel des informations apprises. Mémoire sensorielle Le stockage se fait automatiquement lors de la perception. Mémoire à court terme Elle permet d'enregistrer des informations limitées pendant un laps de temps de moins d'une minute. Mémoire à long terme L'information peut s'y maintenir pendant une très longue période et parfois même pour la vie. La mémoire sensorielle conserve fidèlement mais très brièvement l'information apportée par les sens. Sa durée est si courte (de l'ordre de quelques centaines de millisecondes à une ou deux secondes) qu'elle est souvent considérée comme faisant partie du processus de perception. Elle n'en constitue pas moins un passage obligé pour le stockage dans la mémoire à court terme. La mémoire à court terme enregistre temporairement les événements qui s'enchaînent dans nos vies. C'est un visage croisé dans la rue ou un numéro de téléphone entendu qui se dissipera rapidement à tout jamais si on ne fait pas un effort conscient pour s'en rappeler. Sa capacité de stockage est limitée à environ 7 items et elle dure quelques dizaines de secondes seulement. Encore une fois ici, la mémoire à court terme est ce qui va permettre le stade de rétention suivant, la mémoire à long terme. La mémoire à long terme sert non seulement à emmagasiner tous les événements significatifs qui jalonnent notre existence, mais aussi à retenir le sens des mots et les habiletés manuelles apprises. Sa capacité semble illimitée et elle peut durer des jours, des mois, des années, voire toute une vie ! Toutefois, elle est loin d'être infaillible, déforme parfois les faits et sa fiabilité tend à décroître avec l'âge. L'apprentissage est une modification relativement permanente du comportement qui marque un gain de connaissance, de compréhension ou de compétence grâce aux souvenirs mémorisés. La mémoire est le fruit de cet apprentissage, la trace concrète qui en est conservé dans nos réseaux de neurones. Notre mémoire est fondamentalement associative : on retient mieux lorsqu'on peut relier la nouvelle information à des connaissances déjà acquises et solidement ancrées dans notre mémoire. Et ce lien sera d'autant plus efficace qu'il a une signification pour nous. Donc prendre le temps de trouver ce lien peut être payant en bout de ligne. La distinction entre différents types de mémoire selon leur durée de rétention a fait l'objet de controverses passionnées au cours des années soixante. Certains pensaient qu'il était plus élégant d'imaginer un seul système à durée variable pour rendre compte des données connues à l'époque. Mais peu à peu cependant, les preuves se sont accumulées suggérant l'existence d'au moins trois systèmes distincts. Mais bien que leurs mécanismes diffèrent, ces trois systèmes s'enchaînent naturellement et peuvent être considérés comme trois stades nécessaires à la mémorisation durable d'un souvenir. Selon ce modèle présentement admis, les stimuli détectés par nos sens peuvent être soit ignorés (auquel cas ils disparaissent presque instantanément), soit être perçu et entrer dans la mémoire sensorielle. Celle-ci ne nécessite pas d'attention car le stockage se fait automatiquement lors de la perception. Elle est toutefois essentielle car c'est elle qui nous procure l'effet d'unité d'un objet lorsque nos yeux sautent d'un point à un autre pour en examiner ses détails, par exemple. Si cet objet qui est dans notre mémoire sensorielle est un octogone rouge par exemple, on peut lui porter attention ou pas. Si c'est le cas, on prend conscience qu'il s'agit d'un panneau de STOP. Quand on porte ainsi attention à une information, celle-ci peut passer dans la mémoire à court terme. Celle-ci permet d'enregistrer des informations limitées pendant un laps de temps de moins d'une minute. Un effort actif peut être fait pour l'entretenir, comme lorsque nous nous répétons un numéro de téléphone avant de le signaler. Sinon, le souvenir s'efface en moins d'une minute. Le fait de maintenir un certain temps un souvenir dans la mémoire à court terme lui permettrait éventuellement d'être transféré dans la mémoire à long terme pour un stockage plus durable. Ce processus serait facilité par un travail mental de répétition de l'information (d'où l'expression de " mémoire de travail " de plus en plus employée pour la mémoire à court terme). Mais il semble que cette stratégie basée sur la répétition soit moins efficace que celle qui consiste à consolider un souvenir en lui donnant du sens, c'est-à-dire à l'associant à des connaissances préalablement acquises. Une fois dans la mémoire à long terme, l'information peut s'y maintenir pendant une très longue période et parfois même pour la vie. Toutefois, plusieurs facteurs peuvent rendre ces souvenirs difficiles à récupérer : la durée qui nous sépare de l'événement mémorisé, depuis quand nous nous sommes rappelé de l'événement pour la dernière fois, son degré d'intégration avec nos autres connaissances, son unicité, sa ressemblance avec un événement présent, etc. De nombreuses expériences restent à faire pour mieux cerner l'influence de chacun de ces facteurs. Néanmoins, on commence à mieux comprendre les systèmes mnésiques sous-jacents nécessaire au bon fonctionnement de chacune de ces mémoires. http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_07/i_07_p/i_07_p_tra/i_07_p_tra.html#2 http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_07/i_07_p/i_07_p_tra/i_07_p_tra.html
TUMEURS AU CERVEAU L'expression « Cancer du cerveau », également dit cancer ou « tumeur du système nerveux central » regroupe plusieurs formes de tumeurs susceptibles de se développer dans le cerveau. Elles sont créées par le développement anormal et anarchique de divisions cellulaires, à partir soit d'une cellule du cerveau lui-même, soit d'une cellule métastasique exportée d'un cancer situé dans une autre partie du corps. Les symptômes d'une tumeur du système nerveux central sont liés à son emplacement. Les symptômes les plus répandus comprennent les maux de tête, les vomissements et, parfois, des crises d'épilepsie ou l'ataxie (perte d'équilibre). Les symptômes résultent de la destruction, de l'envahissement ou de la compression du tissu cérébral, un effet de masse, par la tumeur. Ces symptômes sont causés par une élévation de la pression intracrânienne et l'irritation d'une partie adjacente du cerveau ou des dommages subis par celle-ci.
L’HERNIE DISCALE Le disque intervertébral est écrasé et son noyau plus résistant (au centre) est déplacé vers le nerf sciatique et se trouve à le coincer d’où la douleur ressentie.